En quoi a consisté cette étude ?
L'étude avec le Lecanemab découle et semble bien confirmer la voie amyloïde selon laquelle les dépôts anormaux de la protéine amyloïde sont à l’origine de la maladie d’Alzheimer et que d’empêcher son accumulation et les faire disparaître par l’immunothérapie permet d’améliorer l'état de santé des patients.
Quelle suite à donner à ces travaux ?
Ces travaux ont été présentés au congrès du Clinical Trials on Alzheimer's Disease (CTAD) de San Francisco début décembre et sont publiés de façon simultanée dans le NEJM.
Pour l’ensemble de la communauté scientifique, c'est un véritable tournant dans le recherche thérapeutique de la maladie d’Alzheimer car, pour la première fois, on arrive à lutter contre les mécanismes physiopathologiques de la maladie tout en améliorant la santé des patients.
Pour l’ensemble de la communauté scientifique, c'est un véritable tournant dans le recherche thérapeutique de la maladie d’Alzheimer car, pour la première fois, on arrive à lutter contre les mécanismes physiopathologiques de la maladie tout en améliorant la santé des patients.
Que signifient ces résultats pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer ?
D'après les résultats publiés dans le NEJM, le Lecanemab permettrait de ralentir d’environ 30% la progression de la maladie. C'est la première fois qu'on y arrive ; c'est une première étape importante quand on connaît la gravité de la maladie.
D’autres médicaments avec d'autres mécanismes d'actions seront nécessaires, mais on doit être optimiste car cette première compréhension des mécanismes de la maladie va considérablement développer la recherche thérapeutique.
Il faudra également apprendre à mieux comprendre et prendre en charge le risque d'effets secondaires comme on le fait par exemple en cancérologie.
Source
D’autres médicaments avec d'autres mécanismes d'actions seront nécessaires, mais on doit être optimiste car cette première compréhension des mécanismes de la maladie va considérablement développer la recherche thérapeutique.
Il faudra également apprendre à mieux comprendre et prendre en charge le risque d'effets secondaires comme on le fait par exemple en cancérologie.
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