TMS : chiropraxie et ergonomie sont complémentaires

Pour lutter contre le fléau des TMS, troubles musculo-squelettiques, la réponse doit être globale et donc ne pas se limiter aux soins ni à la seule prévention en santé auprès des personnes touchées. Pour être efficace, l’approche préventive doit être globale et doit donc mobiliser l’entreprise.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mercredi 23 Janvier 2019

On estime que la localisation des principales zones d’affection se situe au dos (pour la moitié) puis à l’épaule et à la nuque (45%). Les autres zones du corps touchées par les TMS sont le poignet (un quart), le genou (17%) et le coude (16%).
 
Tous les secteurs d’activités et toutes les catégories socio-professionnelles sont touchés. Toutefois, et sans trop de surprise, on constate que les plus exposés à ces douleurs sont les ouvriers, les salariés des secteurs du BTP ou de l’industrie/énergie ainsi que les salariés ayant plus de vingt ans d’ancienneté (donc, en grande partie des salariés seniors ).
 
« Les consultations dont les TMS sont en cause sont nombreuses. Environ un travailleur sur dix serait affecté par ces douleurs (ndlr : voire plus selon d'autres études) souvent causées par la répétition des mouvements quotidiens » explique Sophie Ravel de Verdun, chiropracteur à Paris.
 
Pour Léonard Querelle, ergonome qui accompagne les entreprises pour la mise en place d’actions préventives ou correctives dans des contextes de lésions liées à des facteurs de risques de type TMS, « le conseil en ergonomie invite exclusivement à la transformation des éléments qui composent une situation de travail. Ces éléments peuvent être regroupés en six grandes familles : matériel, organisation, formation, systèmes d’information, produit et environnement ».










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