Les trois fondateurs de l’A-MCA, Véronique Suissa, Serge Guérin et Philippe Denormandie ont souhaité, avec ce nouveau livre, investiguer les réalités et les questionnements que recouvre la sophrologie.
Cette pratique, qui se démocratise, est de plus en plus souvent intégrée au sein des hôpitaux, des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou encore des entreprises.
Pourtant, si certains défendent son déploiement face à ses effets de relaxation et anti-stress, d’autres sont davantage dubitatifs, en raison de l’absence d’études scientifiques illustrant l’efficacité de la pratique.
Susciter des questionnements
Cet ouvrage, construit sur le même modèle que le précédent livre des fondateurs de l’A-MCA, cherche à répondre à de nombreux questionnements sur la sophrologie par l’intervention d’une diversité d’acteurs - sophrologues, médecins, chercheurs, hauts dirigeants ou encore usagers - contribuant à ce livre organisé en deux parties.
La première, « S’informer » apporte des éclairages objectifs appuyés par les réalités structurelles, historiques et scientifiques de la pratique : comment se définit la sophrologie, d’où vient cette pratique, à qui s’adresse-t-elle, quelles sont les formations existantes, à quoi ressemble une séance type ?
La seconde partie, « Débattre », initie un débat constructif à partir de regards croisés de patients, soignants, médecins, praticiens, etc. mêlant des points de vue distincts et/ou contradictoires sur la pratique : la sophrologie est-elle un soin ? La sophrologie dans les centres de soins : où, pourquoi, comment ? Sophrologues soignants et non soignants, collègues ou concurrents ?
Pour les personnes âgées
La sophrologie permet de maintenir l’équilibre de la personne dans sa globalité par une acceptation et une intégration de ce qui est dans l’instant présent.
Pratiquée dans une logique de prévention ou d’amélioration de la qualité de vie des personnes (gestion du stress, diminution de symptômes, accompagnement des addictions et des phobies), elle s’avère alors tout à fait adaptée aux personnes âgées.
Néanmoins, les auteurs de l’ouvrage mettent en garde sur le choix des praticiens, qui doivent, pour intervenir auprès de personnes vulnérables, disposer, en plus de leur diplôme reconnu, d’une spécialisation et d’expériences de terrain auprès de personnes fragiles.
« Comme tout métier lié au bien-être et à la santé, intervenir auprès d’êtres humains nécessite certes une expertise liée à la profession initiale, mais réclame parfois des compétences et connaissances spécifiques, explique Adeline Mougin, sophrologue spécialisée dans l’alimentation et les troubles du comportement alimentaire.
La spécialisation est un moyen de mieux accompagner des situations particulièrement complexes à gérer, telles que l’agressivité exprimée par des personnes atteintes de troubles cognitifs ou les angoisses des personnes en soins palliatifs. »
D’où l’importance de s’inscrire dans cette logique de formation continue et de spécialisation, permettant une professionnalisation structurée de qualité.
D’ailleurs, comme le souligne Catherine Aliotta, sophrologue et présidente de la chambre syndicale de sophrologie : « Les sophrologues ne font pas exception à la règle. Comme tous les professionnels, ils doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences, s’ils souhaitent rester efficaces et répondre aux besoins de leurs clients. En tant que professionnel de l’accompagnement, cette règle est d’autant plus essentielle qu’elle permet aux sophrologues d’améliorer la qualité et la sécurité de leurs pratiques, afin d’éviter tous risques de dérives. Il existe trois principaux moyens pour assurer l’amélioration des pratiques du sophrologue : la veille professionnelle, la formation professionnelle continue et la supervision. »
Médecines complémentaires et alternatives : Les 20 grandes questions pour comprendre la sophrologie, sous la direction de Véronique Suissa, Serge Guérin et du Dr Philippe Denormandie, Ed. Michalon, 2022.
Cette pratique, qui se démocratise, est de plus en plus souvent intégrée au sein des hôpitaux, des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou encore des entreprises.
Pourtant, si certains défendent son déploiement face à ses effets de relaxation et anti-stress, d’autres sont davantage dubitatifs, en raison de l’absence d’études scientifiques illustrant l’efficacité de la pratique.
Susciter des questionnements
Cet ouvrage, construit sur le même modèle que le précédent livre des fondateurs de l’A-MCA, cherche à répondre à de nombreux questionnements sur la sophrologie par l’intervention d’une diversité d’acteurs - sophrologues, médecins, chercheurs, hauts dirigeants ou encore usagers - contribuant à ce livre organisé en deux parties.
La première, « S’informer » apporte des éclairages objectifs appuyés par les réalités structurelles, historiques et scientifiques de la pratique : comment se définit la sophrologie, d’où vient cette pratique, à qui s’adresse-t-elle, quelles sont les formations existantes, à quoi ressemble une séance type ?
La seconde partie, « Débattre », initie un débat constructif à partir de regards croisés de patients, soignants, médecins, praticiens, etc. mêlant des points de vue distincts et/ou contradictoires sur la pratique : la sophrologie est-elle un soin ? La sophrologie dans les centres de soins : où, pourquoi, comment ? Sophrologues soignants et non soignants, collègues ou concurrents ?
Pour les personnes âgées
La sophrologie permet de maintenir l’équilibre de la personne dans sa globalité par une acceptation et une intégration de ce qui est dans l’instant présent.
Pratiquée dans une logique de prévention ou d’amélioration de la qualité de vie des personnes (gestion du stress, diminution de symptômes, accompagnement des addictions et des phobies), elle s’avère alors tout à fait adaptée aux personnes âgées.
Néanmoins, les auteurs de l’ouvrage mettent en garde sur le choix des praticiens, qui doivent, pour intervenir auprès de personnes vulnérables, disposer, en plus de leur diplôme reconnu, d’une spécialisation et d’expériences de terrain auprès de personnes fragiles.
« Comme tout métier lié au bien-être et à la santé, intervenir auprès d’êtres humains nécessite certes une expertise liée à la profession initiale, mais réclame parfois des compétences et connaissances spécifiques, explique Adeline Mougin, sophrologue spécialisée dans l’alimentation et les troubles du comportement alimentaire.
La spécialisation est un moyen de mieux accompagner des situations particulièrement complexes à gérer, telles que l’agressivité exprimée par des personnes atteintes de troubles cognitifs ou les angoisses des personnes en soins palliatifs. »
D’où l’importance de s’inscrire dans cette logique de formation continue et de spécialisation, permettant une professionnalisation structurée de qualité.
D’ailleurs, comme le souligne Catherine Aliotta, sophrologue et présidente de la chambre syndicale de sophrologie : « Les sophrologues ne font pas exception à la règle. Comme tous les professionnels, ils doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences, s’ils souhaitent rester efficaces et répondre aux besoins de leurs clients. En tant que professionnel de l’accompagnement, cette règle est d’autant plus essentielle qu’elle permet aux sophrologues d’améliorer la qualité et la sécurité de leurs pratiques, afin d’éviter tous risques de dérives. Il existe trois principaux moyens pour assurer l’amélioration des pratiques du sophrologue : la veille professionnelle, la formation professionnelle continue et la supervision. »
Médecines complémentaires et alternatives : Les 20 grandes questions pour comprendre la sophrologie, sous la direction de Véronique Suissa, Serge Guérin et du Dr Philippe Denormandie, Ed. Michalon, 2022.