Santé de la prostate et fonction sexuelle : Comment répondre efficacement aux préoccupations des hommes d’un certain âge ?

Il existe des problématiques qui concernent des publics extrêmement spécifiques. Les problématiques liées à la prostate et la fonction sexuelle entrent parfaitement dans cette catégorie. En effet, il est ici question de sujets spécifiques à un public en particulier, à savoir les hommes à partir de la cinquantaine. Comment la santé de la prostate peut affecter les fonctions sexuelles, en particulier chez les seniors et comment y remédier ? Voici quelques éléments de réponse dans cet article.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mardi 25 Juillet 2023


Les risques de santé liés à la prostate chez les hommes d’un certain âge

La prostate est une petite glande située dans la cavité pelvienne chez l’homme. Assez peu développée pendant l’enfance, la prostate double de taille pendant la puberté pour atteindre ses dimensions définitives tout au long de la vie d’adulte. La prostate finit par s’hypertrophier de façon progressive, en général après l’âge de 50 ans. C’est précisément à ce moment de la vie que peuvent survenir les premiers problèmes liés à la prostate dont le principal et le plus redouté est celui de développer un cancer.

Extrêmement commun chez l’homme après un certain âge, on estime qu’il concerne près de la moitié des hommes au-delà de 80 ans. C’est la raison pour laquelle il est vivement recommandé de procéder à un dépistage régulier à partir de 50 ans. En effet, traité de façon précoce par une ablation de la prostate ou d’une partie de celle-ci, il s’agit d’un cancer pour lequel il est facile d’éviter les complications.
 

Les liens entre la fonction sexuelle et la prostate

En cas de risque avéré de cancer de la prostate lors d’un dépistage, l’option la plus couramment privilégiée consiste à l’ablation chirurgicale de la prostate ou d’une partie de celle-ci. Cette intervention est évidemment nécessaire et peut littéralement sauver des vies, néanmoins celle-ci n’est pas sans conséquences, notamment sur la fonction sexuelle. Ces problèmes peuvent revêtir plusieurs aspects comme une baisse de la libido, ou des difficultés à éjaculer, mais le problème le plus courant (et redouté) concerne l’apparition de la dysfonction érectile. En effet, celle-ci toucherait 30 à 80 % des hommes après avoir subi une ablation de la prostate, autant dire un ratio extrêmement élevé. Enfin, au-delà de l’inconfort provoqué par l’éventuelle impuissance sexuelle, l’absence de prostate (responsable de la production de 10 à 30 % du liquide séminal) a également une incidence notable sur les fonctions reproductives masculines.
 

Les solutions pour remédier à la dysfonction érectile après une ablation de la prostate

Dans certains cas, la dysfonction érectile, si elle est d’origine psychologique, peut se régler par un travail sur soi ou en couple. Dans le cas d’une origine strictement physiologique du trouble de l'érection, comme c’est le cas après une chirurgie de la prostate, la solution sera d’ordre médicamenteuse. Il existe désormais des traitements de la fonction érectile relativement sûrs et fiables dont le plus célèbre est sans doute le Viagra, mais il en existe une multitude tout aussi efficace comme Cialis, Kamagra ou Tadalafil pour lesquels il est possible d’obtenir une ordonnance en ligne après une consultation de télémédecine.
 
Ce type de traitement s'appuie sur des principes actifs comme le citrate de sildénafil qui font partie de la catégorie des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5. Ceux-ci, en maintenant une concentration élevée de monoxyde d'azote dans l’organisme, permettent une meilleure vasodilatation (flux sanguin) notamment dans le corps caverneux du pénis. C’est ce phénomène qui est responsable du déclenchement et du maintien d’une érection.
 
Enfin, il convient de conclure en rappelant que les traitements de la dysfonction érectile doivent s’administrer dans un cadre médical strict (non récréatif). Seul un médecin sera en mesure de vous prescrire un traitement adapté selon votre profil, vos antécédents médicaux et les risques éventuels d’effets secondaires.
 




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