On entend régulièrement que l’intestin est notre 2e cerveau ; mais finalement, cet organe fondamental n’est pas si bien connu des Français. Alors qu’en est-il exactement ? Quel rôle joue notre intestin dans notre alimentation et dans notre bien-être général ?
Le microbiote intestinal fait-il la pluie et le beau temps sur notre assiette et notre humeur ? Quel rôle joue la matrice nutritionnelle de nos aliments sur notre bien-être ? Quelles relations entretiennent les Français avec leur intestin ? Quelle place peut avoir la pleine conscience dans la régulation de notre bien-être digestif et émotionnel ?
On le sait tous, l’alimentation est avant tout un besoin primaire. On apporte à notre corps les éléments nécessaires (pas toujours les bons d’ailleurs) à son bon fonctionnement ! Mais manger est aussi un des plaisirs de la vie qui impacte notre bien-être physique tout autant que psychologique.
La composition de notre assiette est donc un facteur essentiel pour notre équilibre individuel physique, psychique et émotionnel.
Les Français n’ont pas une idée très précise de ce qu’est leur deuxième cerveau : un peu plus de 6 Français sur 10 seulement déclarent avoir déjà entendu parler de l’idée que leur intestin serait leur 2e cerveau (les CSP les plus élevées et les habitants d’IDF ont davantage connaissance de cette idée).
Sans pour autant avoir une idée très claire de ce que l’on met derrière cette notion :
Toujours selon cette grande enquête, les deux-tiers de nos compatriotes déclarent bien s’occuper de leur 2e cerveau : un chiffre qui grimpe à 73% pour les seniors de plus de 65 ans. Et parmi ceux qui en prennent soin, 38% déclarent faire en sorte de manger équilibré/sain, un petit quart (23%) faire attention leur alimentation, 8% manger varié et 8% manger des légumes.
Pour ceux qui ne s’occupent pas bien de leur intestin, et qui l’assument : 13% déclarent ne pas faire attention à leur alimentation, 12% ne mangent pas de façon équilibrée, 10% mangent mal et 8% affirment qu’ils manqueraient d’informations sur comment en prendre soin.
Le lien entre alimentation et confort intestinal est plutôt clair. De fait, selon ce sondage, pour les Français, plusieurs facteurs seraient garants d’un bon confort intestinal, comme une bonne alimentation (86%), une bonne hydratation (69%), un bon sommeil (69%) et un bon état de santé (63%).
Arrivent ensuite, assez loin, le bien-être physique et mental (47%), une activité sportive régulière (46%) ainsi qu’une limitation de l’alcool, du café et des cigarettes (37%) et enfin, les relations sociales/familiales positives (27%).
Une notion qui semble s’acquérir avec l’âge : ainsi, les 86% des Français qui estiment qu’une bonne alimentation est importante pour le confort intestinal se décomposent en 78% chez les 18/24 ans et monte à 93% chez les seniors ! Il y aurait donc un apprentissage de l’intestin tout au long de la vie !
En effet, au fil des années, on prendrait donc conscience qu’il existe un certain nombre de facteurs extérieurs qui impactent notre confort intestinal.
C’est tout de même un sujet connu car il concerne quasiment tous les Français. Plus d’un Français sur deux déclare souffrir de problèmes intestinaux de manière régulière, dont 7% tout le temps, 17% souvent et un tiers de temps en temps et enfin, 9% jamais.
Ces problèmes intestinaux sont, d’une manière générale, réglés en modifiant l’alimentation pour 44% des Français, en prenant des médicaments vendus sans prescription (16%) ou des compléments alimentaires (14%) ou en consultant un médecin (10%). Ils sont un gros tiers (35%) à attendre que ça passe sans rien faire de particulier !
Il existe aussi un lien entre confort intestinal et psychisme assez évident… mais perfectible ! Ainsi, une large majorité (88%) estime que les problèmes intestinaux peuvent impacter leur état émotionnel. Ils sont en revanche 12% à penser que cela n’a aucun impact. L’inverse est aussi vrai… Un état émotionnel négatif, comme le stress, impacte le confort digestif pour 58 % des Français.
Le microbiote intestinal fait-il la pluie et le beau temps sur notre assiette et notre humeur ? Quel rôle joue la matrice nutritionnelle de nos aliments sur notre bien-être ? Quelles relations entretiennent les Français avec leur intestin ? Quelle place peut avoir la pleine conscience dans la régulation de notre bien-être digestif et émotionnel ?
On le sait tous, l’alimentation est avant tout un besoin primaire. On apporte à notre corps les éléments nécessaires (pas toujours les bons d’ailleurs) à son bon fonctionnement ! Mais manger est aussi un des plaisirs de la vie qui impacte notre bien-être physique tout autant que psychologique.
La composition de notre assiette est donc un facteur essentiel pour notre équilibre individuel physique, psychique et émotionnel.
Les Français n’ont pas une idée très précise de ce qu’est leur deuxième cerveau : un peu plus de 6 Français sur 10 seulement déclarent avoir déjà entendu parler de l’idée que leur intestin serait leur 2e cerveau (les CSP les plus élevées et les habitants d’IDF ont davantage connaissance de cette idée).
Sans pour autant avoir une idée très claire de ce que l’on met derrière cette notion :
- 40% des Français ne savent pas pourquoi on l’appelle le 2e cerveau ;
- 13% affirment qu’il est le reflet de nos émotions (avec une priorité pour les émotions négatives) ;
- 7% estiment que l’intestin contient beaucoup de neurones ;
- 5% qu’il est le second système nerveux de l’organisme ;
- enfin, 4% pensent que la faim dirige nos pensées, nos envies et notre concentration.
Toujours selon cette grande enquête, les deux-tiers de nos compatriotes déclarent bien s’occuper de leur 2e cerveau : un chiffre qui grimpe à 73% pour les seniors de plus de 65 ans. Et parmi ceux qui en prennent soin, 38% déclarent faire en sorte de manger équilibré/sain, un petit quart (23%) faire attention leur alimentation, 8% manger varié et 8% manger des légumes.
Pour ceux qui ne s’occupent pas bien de leur intestin, et qui l’assument : 13% déclarent ne pas faire attention à leur alimentation, 12% ne mangent pas de façon équilibrée, 10% mangent mal et 8% affirment qu’ils manqueraient d’informations sur comment en prendre soin.
Le lien entre alimentation et confort intestinal est plutôt clair. De fait, selon ce sondage, pour les Français, plusieurs facteurs seraient garants d’un bon confort intestinal, comme une bonne alimentation (86%), une bonne hydratation (69%), un bon sommeil (69%) et un bon état de santé (63%).
Arrivent ensuite, assez loin, le bien-être physique et mental (47%), une activité sportive régulière (46%) ainsi qu’une limitation de l’alcool, du café et des cigarettes (37%) et enfin, les relations sociales/familiales positives (27%).
Une notion qui semble s’acquérir avec l’âge : ainsi, les 86% des Français qui estiment qu’une bonne alimentation est importante pour le confort intestinal se décomposent en 78% chez les 18/24 ans et monte à 93% chez les seniors ! Il y aurait donc un apprentissage de l’intestin tout au long de la vie !
En effet, au fil des années, on prendrait donc conscience qu’il existe un certain nombre de facteurs extérieurs qui impactent notre confort intestinal.
C’est tout de même un sujet connu car il concerne quasiment tous les Français. Plus d’un Français sur deux déclare souffrir de problèmes intestinaux de manière régulière, dont 7% tout le temps, 17% souvent et un tiers de temps en temps et enfin, 9% jamais.
Ces problèmes intestinaux sont, d’une manière générale, réglés en modifiant l’alimentation pour 44% des Français, en prenant des médicaments vendus sans prescription (16%) ou des compléments alimentaires (14%) ou en consultant un médecin (10%). Ils sont un gros tiers (35%) à attendre que ça passe sans rien faire de particulier !
Il existe aussi un lien entre confort intestinal et psychisme assez évident… mais perfectible ! Ainsi, une large majorité (88%) estime que les problèmes intestinaux peuvent impacter leur état émotionnel. Ils sont en revanche 12% à penser que cela n’a aucun impact. L’inverse est aussi vrai… Un état émotionnel négatif, comme le stress, impacte le confort digestif pour 58 % des Français.
Une palette de problèmes intestinaux assez large
Dans le détail, les Français évoquent une palette de problèmes intestinaux assez large : ils citent les problèmes de ballonnements pour 20%, de diarrhée pour 20% également, de douleurs abdominales pour 19%, mais aussi de digestion difficile pour 19%, de crampes d’estomac pour 19% et de constipation pour 14%.
Pourtant, ce qui se passe entre la tête et le ventre n’est pas si clair. Par exemple, les Français n’ont
pas conscience de l’importance de consacrer un temps dédié aux repas… Ainsi, 71% des sondés mangent en faisant une autre activité, avec davantage de réponses en ce sens chez les moins de 50 ans (96%), les CSP+ (95¨%), les habitants d’IDF et les foyers avec enfant. Cette pratique est extrêmement ancrée chez les actifs au sens large du terme.
De plus, autre point étonnant : non seulement ces Français font une activité en mangeant, mais la plupart d’entre eux (47%) estiment que cela n’a pas d’impact sur leur confort intestinal. Toutefois, 43% seraient tout de même conscients que cela peut avoir un impact négatif !
« Nous pouvons en conclure qu’il y a une vraie méconnaissance autour de ce phénomène de manger en faisant une activité » soulignent les responsables de cette étude.
Pourtant, ce qui se passe entre la tête et le ventre n’est pas si clair. Par exemple, les Français n’ont
pas conscience de l’importance de consacrer un temps dédié aux repas… Ainsi, 71% des sondés mangent en faisant une autre activité, avec davantage de réponses en ce sens chez les moins de 50 ans (96%), les CSP+ (95¨%), les habitants d’IDF et les foyers avec enfant. Cette pratique est extrêmement ancrée chez les actifs au sens large du terme.
De plus, autre point étonnant : non seulement ces Français font une activité en mangeant, mais la plupart d’entre eux (47%) estiment que cela n’a pas d’impact sur leur confort intestinal. Toutefois, 43% seraient tout de même conscients que cela peut avoir un impact négatif !
« Nous pouvons en conclure qu’il y a une vraie méconnaissance autour de ce phénomène de manger en faisant une activité » soulignent les responsables de cette étude.
Un lien de moins en moins clair entre ce que l’on mange et notre état émotionnel
Finalement, lorsque l’on ne passe plus par la case « intestin », le lien se fait de moins en moins entre ce que l’on mange et la façon dont on se sent dans sa tête. De fait, bien que la majorité des Français estiment que leur alimentation agit sur leur état émotionnel (81%), ils sont près de 20% à penser que cela n’a aucun impact.
Pour les Français, ce qui impacte leur bien-être mental et leur état émotionnel est en priorité le sommeil (72%), l’état de santé (61%) et l’alimentation en 3e position (58%). Ensuite, on retrouve la fatigue (52%), les relations familiales (42%), les relations sociales (34%), le temps/les saisons (31%) et enfin le travail (28 %).
Globalement, pour les facteurs les plus impactant –sommeil, état de santé, alimentation–, il n’y a pas de différences majeures entre les femmes et les hommes. Cependant, les femmes déclarent que la fatigue et les relations familiales sont beaucoup plus impactantes pour leur état émotionnel. À l’inverse, les hommes citent plus le sport et les relations sexuelles.
Pour ce qui est de l’âge, l’état de santé impacte plus les seniors, tout comme les relations familiales, le temps/les saisons. Les plus jeunes, quant à eux, sont plutôt impactés par le travail : 43 % des 25/34 ans et 46 % des 35/49 ans estiment que le travail impacte leur état psychique.
Finalement, les Français font peu le lien entre leurs émotions et leur alimentation. Globalement, les émotions positives n’interfèrent pas sur leur alimentation. En effet, 37% estiment qu’un moment de joie ne change rien à leur appétit. Et 43% en disent autant pour l’amour et 47% pour l’amusement.
Lorsque l’émotion positive a une incidence sur l’alimentation, il n’y a pas de consensus : certains Français parlent d’un plus grand appétit et, à l’inverse, de repas plus légers pour d’autres. Cependant, les émotions négatives ont un peu plus d’impact sur l’alimentation, sans qu’il y ait non plus de consensus établi. Chacun réagit à sa façon, mais il y a un lien plus précis avec la manière dont on s’alimente.
Dans cet esprit, certains Français ont des envies de plats réconfortants, ou de grignoter lorsque d’autres ont une perte d’appétit lorsqu’ils ressentent de la peine (53%), du stress (43%) ou bien de la colère (40%).
En matière d’alimentation, lorsque les Français souhaitent se faire du bien au moral, on trouve tout ce qui est facile à grignoter, pour compenser les émotions négatives :
Au final et pour conclure, la notion de 2e cerveau n’est pas évidente pour les Français. Elle est finalement assez peu connue, et lorsqu’on leur demande de l’expliquer, c’est encore un peu plus compliqué. Il n’y a pas d’idée très claire de la raison pour laquelle on l’appelle ainsi.
Cependant, le lien entre alimentation et confort digestif est bien intégré par les Français : ce que je mange impacte la façon dont mon ventre va réagir.
Le lien entre le confort digestif et le psychisme est quant à lui plutôt clair sur le papier, mais pas forcément maîtrisé lorsque l’on rentre dans le détail. C’est ce que nous montre le pourcentage important de Français qui font une autre activité en mangeant.
Enfin, le lien entre alimentation et psychisme n’est vraiment pas évident pour une grande partie des Français.
Pour les Français, ce qui impacte leur bien-être mental et leur état émotionnel est en priorité le sommeil (72%), l’état de santé (61%) et l’alimentation en 3e position (58%). Ensuite, on retrouve la fatigue (52%), les relations familiales (42%), les relations sociales (34%), le temps/les saisons (31%) et enfin le travail (28 %).
Globalement, pour les facteurs les plus impactant –sommeil, état de santé, alimentation–, il n’y a pas de différences majeures entre les femmes et les hommes. Cependant, les femmes déclarent que la fatigue et les relations familiales sont beaucoup plus impactantes pour leur état émotionnel. À l’inverse, les hommes citent plus le sport et les relations sexuelles.
Pour ce qui est de l’âge, l’état de santé impacte plus les seniors, tout comme les relations familiales, le temps/les saisons. Les plus jeunes, quant à eux, sont plutôt impactés par le travail : 43 % des 25/34 ans et 46 % des 35/49 ans estiment que le travail impacte leur état psychique.
Finalement, les Français font peu le lien entre leurs émotions et leur alimentation. Globalement, les émotions positives n’interfèrent pas sur leur alimentation. En effet, 37% estiment qu’un moment de joie ne change rien à leur appétit. Et 43% en disent autant pour l’amour et 47% pour l’amusement.
Lorsque l’émotion positive a une incidence sur l’alimentation, il n’y a pas de consensus : certains Français parlent d’un plus grand appétit et, à l’inverse, de repas plus légers pour d’autres. Cependant, les émotions négatives ont un peu plus d’impact sur l’alimentation, sans qu’il y ait non plus de consensus établi. Chacun réagit à sa façon, mais il y a un lien plus précis avec la manière dont on s’alimente.
Dans cet esprit, certains Français ont des envies de plats réconfortants, ou de grignoter lorsque d’autres ont une perte d’appétit lorsqu’ils ressentent de la peine (53%), du stress (43%) ou bien de la colère (40%).
En matière d’alimentation, lorsque les Français souhaitent se faire du bien au moral, on trouve tout ce qui est facile à grignoter, pour compenser les émotions négatives :
- Dans les premiers choix d’aliments consommés, on trouve principalement le chocolat, les gâteaux sucrés, les glaces, les gâteaux salés, les confiseries et la charcuterie.
- La viande rouge se positionne au milieu, en 8e position.
- Enfin, on trouve les yaourts, les légumes et le poisson dans les premiers choix lorsque les Français souhaitent faire du bien à leur corps !
- Lorsque l’on souhaite se faire du bien au deux, à la tête et au corps, on trouve les féculents, les légumes et les yaourts, ainsi que la viande rouge qui se hisse parmi les aliments privilégiés. Elle représente un bon consensus pour les Français entre « je fais du bien à ma tête et à mon corps ».
Au final et pour conclure, la notion de 2e cerveau n’est pas évidente pour les Français. Elle est finalement assez peu connue, et lorsqu’on leur demande de l’expliquer, c’est encore un peu plus compliqué. Il n’y a pas d’idée très claire de la raison pour laquelle on l’appelle ainsi.
Cependant, le lien entre alimentation et confort digestif est bien intégré par les Français : ce que je mange impacte la façon dont mon ventre va réagir.
Le lien entre le confort digestif et le psychisme est quant à lui plutôt clair sur le papier, mais pas forcément maîtrisé lorsque l’on rentre dans le détail. C’est ce que nous montre le pourcentage important de Français qui font une autre activité en mangeant.
Enfin, le lien entre alimentation et psychisme n’est vraiment pas évident pour une grande partie des Français.
8 points clés à retenir
- Cela a été mis en évidence : notre cerveau et notre intestin sont intrinsèquement liés, et communiquent entre eux de façon perpétuelle.
- Les véritables liants entre nos 2 cerveaux sont le système nerveux pour la partie chimique (le nerf vague, les neurotransmetteurs…), et aussi l’alimentation, pour la partie rationnelle et émotionnelle.
- On note l’importance d’avoir une alimentation variée, de qualité et qui respecte la matrice nutritionnelle de l’aliment pour diversifier et nourrir son microbiote.
- Les fibres et les protéines jouent un rôle capital :
- Pour la santé : la viande, au même titre que les végétaux, participe au bon équilibre nutritionnel. En effet, les microbiotes de l’intestin ont la capacité de transformer les protéines et les fibres en éléments positifs pour la santé
- Mais aussi sur le bien-être : des études l’affirment, les régimes riches en fibres et en protéines ont des effets antistress et anti-anxiété.
- Finalement, pour être bien dans sa tête et dans son corps, les experts se rejoignent sur l’importance d’une alimentation. C’est-à-dire : s’écouter, manger en conscience et redonner sa juste place au plaisir.
- À la question « qui est le maître à bord », c’est probablement un peu les deux ! Du moins, c’est la synergie entre tout cet écosystème qui dirige notre l’alimentation et vice-versa.