De plus en plus d’études scientifiques s’intéressent au sommeil des seniors. Récemment, une enquête menée par des chercheurs de l’Inserm en collaboration avec l’University College London (UCL) montrait qu’un sommeil de six heures ou moins par nuit entre l’âge de 50 à 70 ans était associé à un risque accru de démence !
On constate aussi un risque plus élevé de démence -de lors de 30%- chez les personnes âgées de 50 à 70 ans présentant systématiquement une durée de sommeil courte, indépendamment de leurs éventuels problèmes de santé cardiovasculaire, métabolique ou mentale, qui constituent des facteurs de risque connus de démence.
Précisons que « dormir » est un besoin vital ; nécessaire à notre récupération sur les plans physique, psychologique et psychique ! Vive l’oreiller ! La phase de sommeil lent profond nous permet de récupérer sur le plan physique et la phase de sommeil paradoxal, sur le plan psychique. L’organisme profite également de ces moments de repos pour réguler ses hormones.
Comme le souligne le docteur Remy Lombard, « nous avons de plus en plus tendance à sacrifier notre temps de sommeil, parfois vécu comme une perte de temps. Or, il n’en est rien : un mauvais sommeil augmente les risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète, de cancer. Le manque de sommeil est également à l’origine d’un ralentissement des réflexes moteurs. Un tiers des accidents de la route est d’ailleurs lié à des problèmes de somnolence ».
Au-delà des conseils habituels pour favoriser un sommeil de qualité (se réveiller à heure fixe, se coucher quand on se sent somnolent, éviter les écrans avant de dormir, le café, dormir dans une chambre avec une température aux alentours de 18°C, etc.), il convient aussi de bien choisir sa literie (matelas, surmatelas, couette, oreiller, etc.) et de dormir dans le noir.
Précisons que l’endormissement est provoqué par une baisse de température de notre corps. En passant trop de temps au lit avant d’essayer de s’endormir (en regardant la télévision au lit par exemple), on augmente la température des draps... Petite astuce donc : pour trouver le sommeil plus facilement mieux vaut entrer dans un lit encore frais !
Pour rappel, un Français dort en moyenne 6h48, quand les experts préconisent entre 7h30 et 9h de sommeil pour une nuit réparatrice (source Institut national du sommeil et de la vigilance).
Il existe deux grandes pathologies liées au sommeil : l’insomnie et l’apnée du sommeil. L’insomnie touche 20% des Français, dont 9% de façon sévère. Elle se caractérise par des difficultés d’endormissement, des réveils fréquents ou avant l’heure désirée.
L’apnée du sommeil concerne 13% des hommes et 6% des femmes et touche souvent les patients en surpoids. Elle correspond à une obstruction des voies respiratoires pendant le sommeil (la langue chute dans le pharynx et empêche le passage de l’air). Ces périodes répétées d’asphyxie, dont le dormeur n’a pas conscience, engendrent une hypoxie intermittente délétère pour l’organisme, en particulier sur le plan cardiovasculaire.
On constate aussi un risque plus élevé de démence -de lors de 30%- chez les personnes âgées de 50 à 70 ans présentant systématiquement une durée de sommeil courte, indépendamment de leurs éventuels problèmes de santé cardiovasculaire, métabolique ou mentale, qui constituent des facteurs de risque connus de démence.
Précisons que « dormir » est un besoin vital ; nécessaire à notre récupération sur les plans physique, psychologique et psychique ! Vive l’oreiller ! La phase de sommeil lent profond nous permet de récupérer sur le plan physique et la phase de sommeil paradoxal, sur le plan psychique. L’organisme profite également de ces moments de repos pour réguler ses hormones.
Comme le souligne le docteur Remy Lombard, « nous avons de plus en plus tendance à sacrifier notre temps de sommeil, parfois vécu comme une perte de temps. Or, il n’en est rien : un mauvais sommeil augmente les risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète, de cancer. Le manque de sommeil est également à l’origine d’un ralentissement des réflexes moteurs. Un tiers des accidents de la route est d’ailleurs lié à des problèmes de somnolence ».
Au-delà des conseils habituels pour favoriser un sommeil de qualité (se réveiller à heure fixe, se coucher quand on se sent somnolent, éviter les écrans avant de dormir, le café, dormir dans une chambre avec une température aux alentours de 18°C, etc.), il convient aussi de bien choisir sa literie (matelas, surmatelas, couette, oreiller, etc.) et de dormir dans le noir.
Précisons que l’endormissement est provoqué par une baisse de température de notre corps. En passant trop de temps au lit avant d’essayer de s’endormir (en regardant la télévision au lit par exemple), on augmente la température des draps... Petite astuce donc : pour trouver le sommeil plus facilement mieux vaut entrer dans un lit encore frais !
Pour rappel, un Français dort en moyenne 6h48, quand les experts préconisent entre 7h30 et 9h de sommeil pour une nuit réparatrice (source Institut national du sommeil et de la vigilance).
Il existe deux grandes pathologies liées au sommeil : l’insomnie et l’apnée du sommeil. L’insomnie touche 20% des Français, dont 9% de façon sévère. Elle se caractérise par des difficultés d’endormissement, des réveils fréquents ou avant l’heure désirée.
L’apnée du sommeil concerne 13% des hommes et 6% des femmes et touche souvent les patients en surpoids. Elle correspond à une obstruction des voies respiratoires pendant le sommeil (la langue chute dans le pharynx et empêche le passage de l’air). Ces périodes répétées d’asphyxie, dont le dormeur n’a pas conscience, engendrent une hypoxie intermittente délétère pour l’organisme, en particulier sur le plan cardiovasculaire.