Meurthe-et-Moselle : Dorothée, 54 ans, chat alors !

L'Adie déclare la guerre aux idées reçues sur tout ce qui peut freiner l'accès à l'entrepreneuriat, notamment l’âge… À travers une étude inédite, l’agence donne la parole aux seniors et met en avant le potentiel de ces générations. Portrait de Dorothée, 54 ans, qui a créé un accueil pour chats.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le 14/10/2019

« J’en ai eu marre de faire des kilomètres pour faire un boulot que je n’aimais pas. Alors je me suis créé un métier sur-mesure. Du coup, je n’ai pas l’impression de travailler ».
 
À 54 ans, Dorothée n’en est pas à son premier changement de cap. Après plus de vingt ans dans la restauration, au service et en cuisine, elle doit renoncer à travailler dans ce secteur suite à un problème à l’épaule.
 
À 44 ans, elle n’hésite pas à repartir à zéro et passe son bac professionnel en secrétariat puis un BTS en gestion, qu’elle obtient trois ans plus tard. Pendant cinq années, elle travaille dans ce domaine, jusqu’à ce que son dernier contrat prenne fin.
 
Mais à 50 ans passés, elle réalise qu’elle n’a plus envie de faire des kilomètres pour exercer un métier qu’elle n’aime pas particulièrement. Elle décide alors de saisir l’occasion de cette pause pour se créer un métier sur-mesure.
 
C’est une amie, qui a créé sa pension pour chien, qui lui inspire l’idée de son projet. La passion de Dorothée, c’est les chats. Consciente de la nécessité de bien préparer son projet, elle se fait accompagner par l’ALACA (l’Association Lorraine d'Accompagnement à la Création et au développement d'Activités) qu’elle connaît bien pour y avoir été salariée.
 
Un financement de l’AGEFIPH, cumulé à un prêt de l’Adie, lui permet de transformer la dépendance en ruines derrière sa maison en quatre « logements individuels ».
 
Depuis 2 ans, sa pension accueille les chats de la région pour un weekend ou des vacances « à la campagne ». Et bien qu’elle travaille été comme hiver, quand les autres partent en vacances, elle est heureuse de dire qu’elle n’a pas l’impression de travailler.
 
Sa clientèle se développe et se fidélise si bien qu’elle est obligée de refuser du monde. Elle envisage de solliciter bientôt un nouveau financement de l’Adie pour aménager dans son garage cinq logements de plus










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