Pourriez-vous vous présenter et nous dire comment vous avez intégré le Conseil Stratégique Medintech ?
Je suis docteur en psychologie et Directrice Générale de l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA), une association que j’ai cofondé avec mes deux collègues et amis, Serge Guérin, sociologue et Dr Philippe Denormandie, chirurgien.
L’association, lieu de référence des pratiques complémentaires et de prévention œuvre pour la prévention, le bien-être et la santé durable des citoyens. À travers la recherche, des publications, des évènements ou encore des actions sociales et solidaires, elle vise à réfléchir, agir, informer et démocratiser autour du sujet.
J’ai intégré Medintech sur la recommandation du Dr Alain Tolédano, avec qui j’échange souvent, brillant médecin cancérologue qu’on ne présente plus et qui a fondé l’Institut Rafael, une pépite de l’accompagnement des patients atteints de cancers et de maladies chroniques.
Alain m’appelle un jour et me dit « Véronique, j’ai échangé avec Muriel Benitah qui a le projet de monter un salon en santé avec quelques collègues. Ils ne partent d’absolument rien, mais le projet est beau et donc avec quelques bonnes volontés, il va marcher, ce serait bien que tu sois des nôtres ».
Je n’ai même pas réfléchi, et j’ai immédiatement accepté sur le principe. J’ai rapidement échangé avec Muriel et j’ai complètement adhéré à sa vision du salon. Tout est allé très vite ensuite car nous avions à peine 8 mois pour tout co-construire.
Dès la première réunion, j’ai rencontré une partie des membres, les trois fondateurs (Muriel Bénitah, Dr Julien Shemoul et Jean Melki), Dr Fabrice Denis (cancérologue et professeur de e-santé, chercheur associé au CNRS), David De Amorim (Directeur du développement MesDocteurs) et bien sûr, Dr Alain Tolédano (Cancérologue et fondateur de l’Institut Rafael).
J’étais impressionnée par les membres et la qualité des échanges. Très rapidement, d’autres nous ont rejoint comme Anne Jeanblanc (journaliste et responsable éditoriale santé des Forums de l’hebdomadaire Le Point) et Lucas Thierry (Directeur stratégique Digital Medical Hub APHP).
Leurs expertises étaient éminemment précieuses et complémentaires. Enfin, j’ai présenté le Pr Gilles Berrut (médecin Gériatre et chercheur au CHU de Nantes et fondateur du Gérontopôle Pays de la Loire) à Muriel. Il est aussi responsable scientifique à l’A-MCA et aussi devenu responsable stratégique auprès de Medintech.
Nous sommes partis de rien, uniquement de la volonté de co-construire une vision collective de la santé et de la rendre accessible au plus grand nombre. L’intelligence collective et la synergie des compétences font la force de ce salon : chaque membre apporte sa pierre, son regard dans un profond respect de l’autre, c’est indéniablement ce contribue au succès du Salon, parrainé l’an dernier par Olivier Veran et cette année par le président de la République Emmanuel Macron.
L’association, lieu de référence des pratiques complémentaires et de prévention œuvre pour la prévention, le bien-être et la santé durable des citoyens. À travers la recherche, des publications, des évènements ou encore des actions sociales et solidaires, elle vise à réfléchir, agir, informer et démocratiser autour du sujet.
J’ai intégré Medintech sur la recommandation du Dr Alain Tolédano, avec qui j’échange souvent, brillant médecin cancérologue qu’on ne présente plus et qui a fondé l’Institut Rafael, une pépite de l’accompagnement des patients atteints de cancers et de maladies chroniques.
Alain m’appelle un jour et me dit « Véronique, j’ai échangé avec Muriel Benitah qui a le projet de monter un salon en santé avec quelques collègues. Ils ne partent d’absolument rien, mais le projet est beau et donc avec quelques bonnes volontés, il va marcher, ce serait bien que tu sois des nôtres ».
Je n’ai même pas réfléchi, et j’ai immédiatement accepté sur le principe. J’ai rapidement échangé avec Muriel et j’ai complètement adhéré à sa vision du salon. Tout est allé très vite ensuite car nous avions à peine 8 mois pour tout co-construire.
Dès la première réunion, j’ai rencontré une partie des membres, les trois fondateurs (Muriel Bénitah, Dr Julien Shemoul et Jean Melki), Dr Fabrice Denis (cancérologue et professeur de e-santé, chercheur associé au CNRS), David De Amorim (Directeur du développement MesDocteurs) et bien sûr, Dr Alain Tolédano (Cancérologue et fondateur de l’Institut Rafael).
J’étais impressionnée par les membres et la qualité des échanges. Très rapidement, d’autres nous ont rejoint comme Anne Jeanblanc (journaliste et responsable éditoriale santé des Forums de l’hebdomadaire Le Point) et Lucas Thierry (Directeur stratégique Digital Medical Hub APHP).
Leurs expertises étaient éminemment précieuses et complémentaires. Enfin, j’ai présenté le Pr Gilles Berrut (médecin Gériatre et chercheur au CHU de Nantes et fondateur du Gérontopôle Pays de la Loire) à Muriel. Il est aussi responsable scientifique à l’A-MCA et aussi devenu responsable stratégique auprès de Medintech.
Nous sommes partis de rien, uniquement de la volonté de co-construire une vision collective de la santé et de la rendre accessible au plus grand nombre. L’intelligence collective et la synergie des compétences font la force de ce salon : chaque membre apporte sa pierre, son regard dans un profond respect de l’autre, c’est indéniablement ce contribue au succès du Salon, parrainé l’an dernier par Olivier Veran et cette année par le président de la République Emmanuel Macron.
Pourriez-vous nous parler du salon Medintech ?
Medintechs est un salon unique en son genre dédié à la fois au grand public, aux professionnels et au monde de l’entreprise. Il réunit l’ensemble de l’écosystème et des acteurs en santé.
On y valorise l’ensemble des thématiques, de l’écosystème et des innovations en santé : recherches, actions de terrain, innovations numériques, démarches d’accompagnement déployées au bénéfice de tous (grand public, patients, professionnels, soignants, aidants, jeunes, seniors, etc).
Cette année la mise en place de villages met en lumière de nombreuses thématiques comme celles de l’emploi, de l’expérimentation ou encore de la prévention.
On y valorise l’ensemble des thématiques, de l’écosystème et des innovations en santé : recherches, actions de terrain, innovations numériques, démarches d’accompagnement déployées au bénéfice de tous (grand public, patients, professionnels, soignants, aidants, jeunes, seniors, etc).
Cette année la mise en place de villages met en lumière de nombreuses thématiques comme celles de l’emploi, de l’expérimentation ou encore de la prévention.
Pourquoi et comment avoir monté un village dédié à la prévention ?
La prévention est un sujet majeur. C’est le point de départ. L’ensemble des membres est unanime à ce sujet. Cela étant, le sujet n’est pas simple car il reste émergent et souvent réduit à quelques sujets fondamentaux tels que le sport et l’alimentation.
Nous voulions valoriser la thématique depuis le départ mais nous réfléchissions à la manière de le faire. La création de villages, nouveauté du salon a impulsé l’idée. De la même manière que le village emploi, nous avons estimé que la prévention était un sujet à la fois innovant et important permettant d’en faire un village.
Mais nous nous sommes décidés tardivement car les actions et les priorités se chevauchent au sein du salon qui traite une diversité d’enjeux : conférences haut de gammes, stands de qualité, remise de prix. Les fondateurs m’ont proposé d’en être responsable, de le concevoir et de le mettre en place.
Si le délai m’a un peu freiné, mon envie de traiter le sujet a pris le pas. Tout est allé très vite, à l’image du développement fulgurent du Salon !
Le village prévention est un espace dynamique, convivial et interactif qui a pour but de permettre aux visiteurs de (re)découvrir, s’informer, s’enrichir, expérimenter et partager autour de la prévention.
Il rassemble en son sein l’écosystème et les acteurs œuvrant pour la prévention (mutuelles, associations, PME, grandes entreprises…). Il a vocation à valoriser les grandes thématiques de la prévention (alimentation, sport, santé mentale…) et à montrer qu’elles concernent tous les citoyens (grand public, patients, salariés, , jeunes, seniors…).
Le Village prévention est un espace attractif qui se décompose à la fois sous formes de stands, d’interventions à thématiques, d’ateliers pratiques, de moments de partages collectifs et d’une librairie intégralement dédiée à la prévention.
Nous voulions valoriser la thématique depuis le départ mais nous réfléchissions à la manière de le faire. La création de villages, nouveauté du salon a impulsé l’idée. De la même manière que le village emploi, nous avons estimé que la prévention était un sujet à la fois innovant et important permettant d’en faire un village.
Mais nous nous sommes décidés tardivement car les actions et les priorités se chevauchent au sein du salon qui traite une diversité d’enjeux : conférences haut de gammes, stands de qualité, remise de prix. Les fondateurs m’ont proposé d’en être responsable, de le concevoir et de le mettre en place.
Si le délai m’a un peu freiné, mon envie de traiter le sujet a pris le pas. Tout est allé très vite, à l’image du développement fulgurent du Salon !
Le village prévention est un espace dynamique, convivial et interactif qui a pour but de permettre aux visiteurs de (re)découvrir, s’informer, s’enrichir, expérimenter et partager autour de la prévention.
Il rassemble en son sein l’écosystème et les acteurs œuvrant pour la prévention (mutuelles, associations, PME, grandes entreprises…). Il a vocation à valoriser les grandes thématiques de la prévention (alimentation, sport, santé mentale…) et à montrer qu’elles concernent tous les citoyens (grand public, patients, salariés, , jeunes, seniors…).
Le Village prévention est un espace attractif qui se décompose à la fois sous formes de stands, d’interventions à thématiques, d’ateliers pratiques, de moments de partages collectifs et d’une librairie intégralement dédiée à la prévention.
Qu’allez-vous y proposer ?
Le Village a pour ambition de proposer un espace tout particulièrement dynamique.
Pour ce faire, différents formats d’interventions sont proposés : des « speeds interventions » (15min) pour définir des concepts clés de façon à la fois pragmatique et ludique, des « ateliers pratiques » (30min) pour permettre aux visiteurs d’expérimenter concrètement la prévention ou encore des « interactions avec le public » pour favoriser des moments d’échanges collectifs et conviviaux.
Il me paraissait essentiel de proposer des formats à la fois palpables et simples d’accès aux visiteurs qui auront beaucoup à découvrir dans ce beau salon.
Mon enjeu c’est d’avoir une pleine représentativité du sujet de la prévention, de ne pas le réduire à son binôme fondamental sport/alimentation et d’y intégrer d’autres thématiques essentielles telles que la santé mentale ou encore la qualité de vie au travail mais aussi d’y inclure d’autres sujets moins attendus comme l’habitat et le numérique.
Pour ce faire, différents formats d’interventions sont proposés : des « speeds interventions » (15min) pour définir des concepts clés de façon à la fois pragmatique et ludique, des « ateliers pratiques » (30min) pour permettre aux visiteurs d’expérimenter concrètement la prévention ou encore des « interactions avec le public » pour favoriser des moments d’échanges collectifs et conviviaux.
Il me paraissait essentiel de proposer des formats à la fois palpables et simples d’accès aux visiteurs qui auront beaucoup à découvrir dans ce beau salon.
Mon enjeu c’est d’avoir une pleine représentativité du sujet de la prévention, de ne pas le réduire à son binôme fondamental sport/alimentation et d’y intégrer d’autres thématiques essentielles telles que la santé mentale ou encore la qualité de vie au travail mais aussi d’y inclure d’autres sujets moins attendus comme l’habitat et le numérique.
Un programme attractif
Le programme consacre en moyenne 2h/jour aux interventions. Des focus sont proposés sur des thématiques phares telles que l’alimentation, le sport, la gestion du stress, l’habitat ou encore le numérique en santé.
Par exemple, une speed intervention sur la notion de modes de vie est suivie par un atelier sport et se conclu enfin par un moment d’échanges autour de la thématique. Par ailleurs, différents stands sont au cœur de l’espace pour représenter la diversité des thématiques de la prévention.
Des starts-up, associations, mutuelles, entreprises sont autant d’acteurs intégrés à ce village et à l’écoute de chaque visiteur. Les intervenants sont aussi pluriels : médecins, enseignants sportifs, chefs cuisiniers, fondateurs d’associations, etc.
Enfin, une petite librairie intégralement dédiée à la prévention est également accessible en permanence au public. Il n’est pas aisé de construire un espace dans l’Espace mais c’était tout l’enjeu du Village Prévention et des autres jolis villages du salon !
Avec les fondateurs et les membres du conseil stratégique, nous avons opté pour des formats courts pour permettre aux visiteurs de s’enrichir de la variété des sujets et des acteurs du salon.
Propos recueillis par Sylvain Talon
Par exemple, une speed intervention sur la notion de modes de vie est suivie par un atelier sport et se conclu enfin par un moment d’échanges autour de la thématique. Par ailleurs, différents stands sont au cœur de l’espace pour représenter la diversité des thématiques de la prévention.
Des starts-up, associations, mutuelles, entreprises sont autant d’acteurs intégrés à ce village et à l’écoute de chaque visiteur. Les intervenants sont aussi pluriels : médecins, enseignants sportifs, chefs cuisiniers, fondateurs d’associations, etc.
Enfin, une petite librairie intégralement dédiée à la prévention est également accessible en permanence au public. Il n’est pas aisé de construire un espace dans l’Espace mais c’était tout l’enjeu du Village Prévention et des autres jolis villages du salon !
Avec les fondateurs et les membres du conseil stratégique, nous avons opté pour des formats courts pour permettre aux visiteurs de s’enrichir de la variété des sujets et des acteurs du salon.
Propos recueillis par Sylvain Talon