Les opérations de démembrement immobilier, le viager et la nue-propriété, consistent à diviser la propriété d’un bien entre la nue-propriété (les murs) acquise par l’investisseur et le droit d’occupation (droit d’usage ou usufruit) conservé par le vendeur.
Pour ces deux opérations, le vendeur continue à vivre dans son logement tout au long de sa vie et reçoit de la part de l’acquéreur un capital unique important immédiatement (la nue-propriété), ou un capital immédiat assorti de revenus complémentaires à vie (le viager). Au décès du vendeur, l’acquéreur récupère la pleine propriété du bien, sans frais ni fiscalité.
L’âge moyen des vendeurs en viager et en nue-propriété est de 74,3 ans. Mais la plupart des opérations concernent des retraités entre 65 et 90 ans. Pour un gros tiers (34%) d’entre eux, l’objectif de cette vente est de financer leurs besoins du quotidien, notamment grâce aux revenus complémentaires qu’ils perçoivent tous les mois (732 € en moyenne), mais également aux importantes économies de charges et d’impôts qu’ils réalisent en vendant leur bien.
Pour 21% d’entre eux, il s’agit d’anticiper leur succession et d’effectuer des donations à leurs proches puisque, contrairement aux idées reçues, plus des deux-tiers (68%) des vendeurs ont des enfants (qui sont d’ailleurs souvent impliqués dans le projet de leurs parents).
Pour 20% d’entre eux, l’objectif est de s’offrir plus de loisirs : voyages, restaurants, sorties … Enfin, pour 11% des vendeurs, l’objectif est de protéger leur conjoint, le revenu complémentaire perçu étant réversible en totalité entre époux.
Le marché du viager et de la nue-propriété représente environ 5.500 opérations par an (une quinzaine par jour), ce qui correspond à l’injection d’un milliard d’euros de pouvoir d’achat dans l’économie française chaque année. En 2021, ce marché a augmenté de 6% ; une progression qui s’accélère chaque année depuis une dizaine d’année.
Alors que les opérations en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur étaient très majoritaires par le passé, les ventes en régions se sont aussi développées très rapidement au cours des cinq dernières années.
Ainsi, la région Île-de-France rassemble près du tiers (30%) des opérations quand la Provence-Alpes-Côte d’Azur représente15%, la Nouvelle-Aquitaine 10% tout comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne et Pays de la Loire 9% et l’Occitanie 9%.
Les ventes occupées, avec ou sans rentes, rassemblent la majorité -92%- des volumes du marché. En ce qui concerne la typologie des biens vendus, les maisons représentent plus de la moitié avec 59% des opérations et les appartements 41%, pour une valeur moyenne de 271.000 euros.
La vente en viager permet d’augmenter de 53% le revenu mensuel des vendeurs grâce à la rente viagère (732€/mois) et de 163% leur patrimoine financier grâce au capital reçu immédiatement (bouquet moyen de 72.597€).
La vente en nue-propriété, quant à elle, permet aux vendeurs d’augmenter de 342% leur patrimoine financier, grâce au capital important reçu immédiatement représentant l’intégralité du montant de la vente, en moyenne 278.850 euros.
Pour ces deux opérations, le vendeur continue à vivre dans son logement tout au long de sa vie et reçoit de la part de l’acquéreur un capital unique important immédiatement (la nue-propriété), ou un capital immédiat assorti de revenus complémentaires à vie (le viager). Au décès du vendeur, l’acquéreur récupère la pleine propriété du bien, sans frais ni fiscalité.
L’âge moyen des vendeurs en viager et en nue-propriété est de 74,3 ans. Mais la plupart des opérations concernent des retraités entre 65 et 90 ans. Pour un gros tiers (34%) d’entre eux, l’objectif de cette vente est de financer leurs besoins du quotidien, notamment grâce aux revenus complémentaires qu’ils perçoivent tous les mois (732 € en moyenne), mais également aux importantes économies de charges et d’impôts qu’ils réalisent en vendant leur bien.
Pour 21% d’entre eux, il s’agit d’anticiper leur succession et d’effectuer des donations à leurs proches puisque, contrairement aux idées reçues, plus des deux-tiers (68%) des vendeurs ont des enfants (qui sont d’ailleurs souvent impliqués dans le projet de leurs parents).
Pour 20% d’entre eux, l’objectif est de s’offrir plus de loisirs : voyages, restaurants, sorties … Enfin, pour 11% des vendeurs, l’objectif est de protéger leur conjoint, le revenu complémentaire perçu étant réversible en totalité entre époux.
Le marché du viager et de la nue-propriété représente environ 5.500 opérations par an (une quinzaine par jour), ce qui correspond à l’injection d’un milliard d’euros de pouvoir d’achat dans l’économie française chaque année. En 2021, ce marché a augmenté de 6% ; une progression qui s’accélère chaque année depuis une dizaine d’année.
Alors que les opérations en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur étaient très majoritaires par le passé, les ventes en régions se sont aussi développées très rapidement au cours des cinq dernières années.
Ainsi, la région Île-de-France rassemble près du tiers (30%) des opérations quand la Provence-Alpes-Côte d’Azur représente15%, la Nouvelle-Aquitaine 10% tout comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne et Pays de la Loire 9% et l’Occitanie 9%.
Les ventes occupées, avec ou sans rentes, rassemblent la majorité -92%- des volumes du marché. En ce qui concerne la typologie des biens vendus, les maisons représentent plus de la moitié avec 59% des opérations et les appartements 41%, pour une valeur moyenne de 271.000 euros.
La vente en viager permet d’augmenter de 53% le revenu mensuel des vendeurs grâce à la rente viagère (732€/mois) et de 163% leur patrimoine financier grâce au capital reçu immédiatement (bouquet moyen de 72.597€).
La vente en nue-propriété, quant à elle, permet aux vendeurs d’augmenter de 342% leur patrimoine financier, grâce au capital important reçu immédiatement représentant l’intégralité du montant de la vente, en moyenne 278.850 euros.