« L’emploi par missions a été privilégié dès les années 1990 pour apporter aux cadres quinquas une solution transitoire vers un autre emploi ou vers la retraite » souligne dans un communiqué Roland Bréchot, directeur général de l’Institut du Temps Géré (ITG).
Et de préciser que les « années qui ont suivi ont vu se développer des pratiques plus variées qui montrent que cette formule possède un potentiel allant au-delà des premiers motifs : poursuite d’activité au travers de la conquête d’une clientèle ; création d’entreprise ; recherche d’un revenu complémentaire à la retraite et maintien du lien avec une communauté professionnelle ; travail au vert ou encore, travail en temps choisi ».
Remarquons que les sociétés de portage salarial (comme les groupements d’employeurs, l’intérim cadres, les cellules de conseil interne…) ont largement favorisé la diffusion de ces pratiques. Elles créent de véritables communautés de travail par missions où les seniors sont intégrés professionnellement et socialement à des populations largement diversifiées.
Et de préciser que les « années qui ont suivi ont vu se développer des pratiques plus variées qui montrent que cette formule possède un potentiel allant au-delà des premiers motifs : poursuite d’activité au travers de la conquête d’une clientèle ; création d’entreprise ; recherche d’un revenu complémentaire à la retraite et maintien du lien avec une communauté professionnelle ; travail au vert ou encore, travail en temps choisi ».
Remarquons que les sociétés de portage salarial (comme les groupements d’employeurs, l’intérim cadres, les cellules de conseil interne…) ont largement favorisé la diffusion de ces pratiques. Elles créent de véritables communautés de travail par missions où les seniors sont intégrés professionnellement et socialement à des populations largement diversifiées.
L’avis de Nicole Raoult, consultante « emploi des seniors » au cabinet Maturescence
Pour pouvoir rebondir comme consultant autonome, il faut avoir une certaine assurance sur sa propre expertise. Ce n’est pas parce qu’on avait une compétence dans un cadre clos qu’on a forcément une expertise ayant une valeur économique sur le marché. D’ailleurs, quelle ampleur, quelle durabilité de cette expertise ? Quelle compatibilité avec les procédures tant des entreprises privées que les appels d’offres publics auxquels on s’épuise à répondre ?
(…) En matière d’emploi des seniors, il faut bien voir que les entreprises ne sont pas du tout prêtes à garder et encore moins à embaucher des seniors. C’est pour cela qu’il y a besoin de contraintes publiques fortes pour agir. Ce n’est pas le départ des seniors qui permettra d’embaucher des jeunes, comme les pouvoirs publics ont encore aujourd’hui tendance à le penser.
Il y a un vrai besoin d’activité, d’occupation, de maintien de l’insertion dans des réseaux sociaux à des âges avancés qu’il faut absolument intégrer dans nos réflexions et nos actions.
Notre génération a montré que nous étions capables de nous adapter ; nous sommes prêts à aller sur des créneaux novateurs et pas seulement à transmettre des choses que nous avons su faire, des savoir-faire stabilisés, mais du passé, auxquels elle ne croit pas.
(…) En matière d’emploi des seniors, il faut bien voir que les entreprises ne sont pas du tout prêtes à garder et encore moins à embaucher des seniors. C’est pour cela qu’il y a besoin de contraintes publiques fortes pour agir. Ce n’est pas le départ des seniors qui permettra d’embaucher des jeunes, comme les pouvoirs publics ont encore aujourd’hui tendance à le penser.
Il y a un vrai besoin d’activité, d’occupation, de maintien de l’insertion dans des réseaux sociaux à des âges avancés qu’il faut absolument intégrer dans nos réflexions et nos actions.
Notre génération a montré que nous étions capables de nous adapter ; nous sommes prêts à aller sur des créneaux novateurs et pas seulement à transmettre des choses que nous avons su faire, des savoir-faire stabilisés, mais du passé, auxquels elle ne croit pas.