Sous le double effet de l’allongement de la vie et des réformes des retraites, les seniors en activité constituent une part de plus en plus grande de la population.
De fait, de nos jours, sept personnes sur dix de 55 ans et plus occupent un emploi ou sont encore en activité. Pourtant, depuis des années, on le sait, les seniors sont confrontés à de nombreux écueils en matière de travail : absence de perspective de carrière, moindre accès à la formation, usure professionnelle, chômage, licenciements, précarité, discriminations, … Bref, les choses sont compliquées pour les plus de 55 ans dès qu’il s’agit du marché de l’emploi.
Pour autant, estime le CESE dans son communiqué, ces salariés seniors « disposent indéniablement d’atouts en matière d’expériences, de savoir-faire et de capacités d’intégration au sein d’équipes ». Ca en l’occurrence, on le sait déjà depuis des années, mais les choses ne semblent pas évoluer pour autant !
En deux décennies ans, la France est passée d’une politique très largement axée sur les retraits précoces du marché du travail, notamment par le biais de préretraites, à une politique d’allongement des fins de carrière.
Ce bouleversement sociétal dans le travail engendre un enjeu majeur, qui est d’éviter que l’allongement progressif des fins de carrière ne se traduise par une augmentation du chômage en général et celui des seniors en particulier, davantage exposés au risque de chômage de longue durée. Le fait est qu’actuellement, 1,5 millions de personnes de plus de 50 ans sont à la recherche d’un emploi.
Dans ce contexte, le CESE préconise plusieurs axes de développement et de choses à mettre en place afin de favoriser l’emploi des seniors :
• Développer la négociation en matière de gestion des âges et d’accords d’aménagement de fin de carrière dans le secteur privé
Le CESE incite à la négociation de mesures actives en faveur de la gestion des âges, au niveau des branches professionnelles et des entreprises, en créant un dispositif d’appui national à la négociation.
Il invite également les partenaires sociaux à se mobiliser en faveur d’accords d’aménagement de fin de carrière permettant de faciliter le recours au temps partiel pour des salariés seniors et en garantissant le maintien des cotisations retraite sur la base d’un taux plein.
• Engager des négociations dans la fonction publique sur la seconde partie de carrière
Le CESE considère que l’effort de formation et de reconversion des agents publics de plus de 50 ans doit être favorisé. Il recommande, en méthode, une analyse préalable des métiers et des compétences et le développement de la mobilité choisie dans et entre les trois versants de la fonction publique.
• Promouvoir une culture de la formation tout au long de la vie professionnelle
Le CESE invite les acteurs économiques et sociaux à développer la reconnaissance des qualifications et la formation certifiante, en mobilisant notamment des dispositifs tels que Cléa, la période de professionnalisation, les certificats de qualification professionnelle.
• Sécuriser les parcours des personnes de plus de 57 ans en créant un nouveau contrat de travail
Assorti d’une aide financière aux entreprises, ce nouveau contrat de travail permettrait d’accompagner le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi de 57 ans et plus, jusqu’à l’acquisition des droits à une retraite à taux plein.
De fait, de nos jours, sept personnes sur dix de 55 ans et plus occupent un emploi ou sont encore en activité. Pourtant, depuis des années, on le sait, les seniors sont confrontés à de nombreux écueils en matière de travail : absence de perspective de carrière, moindre accès à la formation, usure professionnelle, chômage, licenciements, précarité, discriminations, … Bref, les choses sont compliquées pour les plus de 55 ans dès qu’il s’agit du marché de l’emploi.
Pour autant, estime le CESE dans son communiqué, ces salariés seniors « disposent indéniablement d’atouts en matière d’expériences, de savoir-faire et de capacités d’intégration au sein d’équipes ». Ca en l’occurrence, on le sait déjà depuis des années, mais les choses ne semblent pas évoluer pour autant !
En deux décennies ans, la France est passée d’une politique très largement axée sur les retraits précoces du marché du travail, notamment par le biais de préretraites, à une politique d’allongement des fins de carrière.
Ce bouleversement sociétal dans le travail engendre un enjeu majeur, qui est d’éviter que l’allongement progressif des fins de carrière ne se traduise par une augmentation du chômage en général et celui des seniors en particulier, davantage exposés au risque de chômage de longue durée. Le fait est qu’actuellement, 1,5 millions de personnes de plus de 50 ans sont à la recherche d’un emploi.
Dans ce contexte, le CESE préconise plusieurs axes de développement et de choses à mettre en place afin de favoriser l’emploi des seniors :
• Développer la négociation en matière de gestion des âges et d’accords d’aménagement de fin de carrière dans le secteur privé
Le CESE incite à la négociation de mesures actives en faveur de la gestion des âges, au niveau des branches professionnelles et des entreprises, en créant un dispositif d’appui national à la négociation.
Il invite également les partenaires sociaux à se mobiliser en faveur d’accords d’aménagement de fin de carrière permettant de faciliter le recours au temps partiel pour des salariés seniors et en garantissant le maintien des cotisations retraite sur la base d’un taux plein.
• Engager des négociations dans la fonction publique sur la seconde partie de carrière
Le CESE considère que l’effort de formation et de reconversion des agents publics de plus de 50 ans doit être favorisé. Il recommande, en méthode, une analyse préalable des métiers et des compétences et le développement de la mobilité choisie dans et entre les trois versants de la fonction publique.
• Promouvoir une culture de la formation tout au long de la vie professionnelle
Le CESE invite les acteurs économiques et sociaux à développer la reconnaissance des qualifications et la formation certifiante, en mobilisant notamment des dispositifs tels que Cléa, la période de professionnalisation, les certificats de qualification professionnelle.
• Sécuriser les parcours des personnes de plus de 57 ans en créant un nouveau contrat de travail
Assorti d’une aide financière aux entreprises, ce nouveau contrat de travail permettrait d’accompagner le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi de 57 ans et plus, jusqu’à l’acquisition des droits à une retraite à taux plein.