Une envie partagée de créer du lien entre jeunes et seniors
Jeunes et seniors s’accordent à dire que la société ne favorise pas les occasions de rencontre avec l’autre génération (respectivement 77% et 66 %, +10 points par rapport à 2022 ; les choses ne s’arrangent donc pas).
Dans le même sens, plus des deux-tiers (67%) des jeunes et près des trois-quarts (72%) des seniors considèrent que la génération 16-25 ans et la génération des 65 ans et plus ne sont pas suffisamment en lien.
Les jeunes (16-25 ans) sont 67% à déclarer vouloir passer du temps avec leurs aînés, qu’ils perçoivent comme une source d’inspiration. Quant aux seniors (plus de 65 ans), ils sont les trois-quarts à partager cette envie !
Les relations entre générations, une utilité pour tous !
Les relations entre jeunes (16-25 ans) et seniors (65 ans et plus) apparaissent, pour les concernés, comme un moyen de combattre de nombreux maux de la société.
Selon eux, le renforcement des liens entre les générations permettrait d’éviter la dégradation de la santé mentale des seniors (pour 90% des jeunes et 93% des seniors) et de lutter contre leur isolement (96% des seniors, contre 88% des jeunes, le déclarent).
En plus des avantages pour la santé mentale, les deux publics jugent que les seniors auraient aussi à y gagner sur le plan de la santé physique (87% des seniors et 80% des jeunes le pensent). Enfin, un des atouts majeurs identifiés est une meilleure compréhension de l’autre.
Pour la quasi-totalité des deux publics, le renforcement des relations entre générations leur permettrait de mieux se connaître et de mieux se comprendre (pour 98% des seniors et 88% des jeunes), mais aussi de changer respectivement leur regard sur l’autre génération (pour 95% des seniors et 88% des jeunes).
De manière générale, ce lien intergénérationnel permettrait de renforcer la cohésion sociale (pour 94% des seniors, dont un gros tiers -34%- qui indique être « tout à fait d’accord » et 87% des jeunes, dont 38% qui déclarent être « tout à fait d’accord »).
Enfin, le renforcement des relations entre jeunes et seniors participe à la lutte contre les préjugés associés au vieillissement pour la majorité des jeunes et des seniors (pour respectivement 87% et 96% d’entre eux).
Par ailleurs, le temps passé entre les baby-boomers et la génération Z semble leur apporter de nombreux bénéfices mutuels.
Véritables moments de complicité, le temps passé avec l’autre génération permet en premier lieu de partager des connaissances et des expériences ensemble (pour 77% des 65 ans et plus et 62% des 16-25 ans), de profiter aussi d’une écoute attentive (pour 42% des seniors et 49% des jeunes), et même d’un soutien affectif (pour 38% des 65 ans et plus, et 42% des 16-25 ans).
Enfin, ces moments sont aussi une manière pour eux de voir les choses autrement, d’avoir une perspective différente sur la vie (pour 50% des seniors et 47% des jeunes).
Néanmoins, quelques freins à la relation intergénérationnelle existent
En dehors du manque de temps et de l’éloignement géographique, que ce soit chez les baby-boomers comme au sein de la génération Z, de nombreux freins à la relation existent encore.
Tout d’abord, en premier lieu, chez les jeunes, le manque de temps est la raison principale évoquée par la moitié des interrogés (contre seulement 12 % des seniors).
Des appréhensions vis-à-vis de l’autre génération ressortent également fortement comme des freins importants aux rencontres entre les deux publics. Les seniors et les jeunes craignent des centres d’intérêt trop différents (pour 43% des 65 ans et plus et un quart des 16-25 ans).
Les seniors sont aussi 27% à craindre d’être mal à l’aise à cause d’un décalage générationnel trop important. Parallèlement, 36% des 16-25 ans déclarent redouter d’être en présence de personnes âgées fragiles, diminuées physiquement ou mentalement, ou de ne pas savoir comment agir en face d’elles…
Bref, de la bonne volonté et de l'envie des deux parts, mais cette histoire n’est pas encore gagnée !
Jeunes et seniors s’accordent à dire que la société ne favorise pas les occasions de rencontre avec l’autre génération (respectivement 77% et 66 %, +10 points par rapport à 2022 ; les choses ne s’arrangent donc pas).
Dans le même sens, plus des deux-tiers (67%) des jeunes et près des trois-quarts (72%) des seniors considèrent que la génération 16-25 ans et la génération des 65 ans et plus ne sont pas suffisamment en lien.
Les jeunes (16-25 ans) sont 67% à déclarer vouloir passer du temps avec leurs aînés, qu’ils perçoivent comme une source d’inspiration. Quant aux seniors (plus de 65 ans), ils sont les trois-quarts à partager cette envie !
Les relations entre générations, une utilité pour tous !
Les relations entre jeunes (16-25 ans) et seniors (65 ans et plus) apparaissent, pour les concernés, comme un moyen de combattre de nombreux maux de la société.
Selon eux, le renforcement des liens entre les générations permettrait d’éviter la dégradation de la santé mentale des seniors (pour 90% des jeunes et 93% des seniors) et de lutter contre leur isolement (96% des seniors, contre 88% des jeunes, le déclarent).
En plus des avantages pour la santé mentale, les deux publics jugent que les seniors auraient aussi à y gagner sur le plan de la santé physique (87% des seniors et 80% des jeunes le pensent). Enfin, un des atouts majeurs identifiés est une meilleure compréhension de l’autre.
Pour la quasi-totalité des deux publics, le renforcement des relations entre générations leur permettrait de mieux se connaître et de mieux se comprendre (pour 98% des seniors et 88% des jeunes), mais aussi de changer respectivement leur regard sur l’autre génération (pour 95% des seniors et 88% des jeunes).
De manière générale, ce lien intergénérationnel permettrait de renforcer la cohésion sociale (pour 94% des seniors, dont un gros tiers -34%- qui indique être « tout à fait d’accord » et 87% des jeunes, dont 38% qui déclarent être « tout à fait d’accord »).
Enfin, le renforcement des relations entre jeunes et seniors participe à la lutte contre les préjugés associés au vieillissement pour la majorité des jeunes et des seniors (pour respectivement 87% et 96% d’entre eux).
Par ailleurs, le temps passé entre les baby-boomers et la génération Z semble leur apporter de nombreux bénéfices mutuels.
Véritables moments de complicité, le temps passé avec l’autre génération permet en premier lieu de partager des connaissances et des expériences ensemble (pour 77% des 65 ans et plus et 62% des 16-25 ans), de profiter aussi d’une écoute attentive (pour 42% des seniors et 49% des jeunes), et même d’un soutien affectif (pour 38% des 65 ans et plus, et 42% des 16-25 ans).
Enfin, ces moments sont aussi une manière pour eux de voir les choses autrement, d’avoir une perspective différente sur la vie (pour 50% des seniors et 47% des jeunes).
Néanmoins, quelques freins à la relation intergénérationnelle existent
En dehors du manque de temps et de l’éloignement géographique, que ce soit chez les baby-boomers comme au sein de la génération Z, de nombreux freins à la relation existent encore.
Tout d’abord, en premier lieu, chez les jeunes, le manque de temps est la raison principale évoquée par la moitié des interrogés (contre seulement 12 % des seniors).
Des appréhensions vis-à-vis de l’autre génération ressortent également fortement comme des freins importants aux rencontres entre les deux publics. Les seniors et les jeunes craignent des centres d’intérêt trop différents (pour 43% des 65 ans et plus et un quart des 16-25 ans).
Les seniors sont aussi 27% à craindre d’être mal à l’aise à cause d’un décalage générationnel trop important. Parallèlement, 36% des 16-25 ans déclarent redouter d’être en présence de personnes âgées fragiles, diminuées physiquement ou mentalement, ou de ne pas savoir comment agir en face d’elles…
Bref, de la bonne volonté et de l'envie des deux parts, mais cette histoire n’est pas encore gagnée !