Apparue à la rentrée du mois de septembre, la huitième vague épidémique (…) a entraîné une augmentation des hospitalisations et des formes sévères avec une moyenne de 70 décès par jour depuis la mi-octobre.
« Bien que ce nouvel épisode montre que la pandémie n'est pas terminée » estime l’académie, « la couverture vaccinale de la population française a cessé de progresser depuis plusieurs mois, même chez les personnes les plus exposées au risque de formes graves ».
Et de préciser que « l'efficacité protectrice d'une dose de rappel contre les hospitalisations et les décès est pourtant bien avérée, bien qu'elle tende à décroître après trois mois aux alentours de 70 à 80% ».
C'est pourquoi l'administration d'un second rappel (4ème dose) a été recommandée pour les seniors au mois de juillet, six mois après la dernière dose à partir de 60 ans et 3 mois à partir de 80 ans. Pour autant, cette campagne de rappels aurait été peu suivie par les ainés puisque seulement 38,4% des 60-79 ans et 51% des 80 ans et plus avaient reçu ce deuxième rappel à la date du 24 octobre.
Cependant, la récente mise sur le marché de vaccins bivalents relance l'espoir d'améliorer la protection des personnes les plus vulnérables dans le cadre d'une campagne automnale de vaccination*.
Par ailleurs, la pandémie de Covid-19 ne doit pas faire négliger la menace d'une grippe saisonnière plus meurtrière que les années précédentes (elle était absente pendant l'hiver 2020-2021 mais elle a réapparu la saison suivante au premier trimestre 2022) et le risque de surmortalité lié aux co-infections virales.
« Bien que ce nouvel épisode montre que la pandémie n'est pas terminée » estime l’académie, « la couverture vaccinale de la population française a cessé de progresser depuis plusieurs mois, même chez les personnes les plus exposées au risque de formes graves ».
Et de préciser que « l'efficacité protectrice d'une dose de rappel contre les hospitalisations et les décès est pourtant bien avérée, bien qu'elle tende à décroître après trois mois aux alentours de 70 à 80% ».
C'est pourquoi l'administration d'un second rappel (4ème dose) a été recommandée pour les seniors au mois de juillet, six mois après la dernière dose à partir de 60 ans et 3 mois à partir de 80 ans. Pour autant, cette campagne de rappels aurait été peu suivie par les ainés puisque seulement 38,4% des 60-79 ans et 51% des 80 ans et plus avaient reçu ce deuxième rappel à la date du 24 octobre.
Cependant, la récente mise sur le marché de vaccins bivalents relance l'espoir d'améliorer la protection des personnes les plus vulnérables dans le cadre d'une campagne automnale de vaccination*.
Par ailleurs, la pandémie de Covid-19 ne doit pas faire négliger la menace d'une grippe saisonnière plus meurtrière que les années précédentes (elle était absente pendant l'hiver 2020-2021 mais elle a réapparu la saison suivante au premier trimestre 2022) et le risque de surmortalité lié aux co-infections virales.
Récommandations de l'Académie nationale de Médecine
L'espérance de vaccins anti-Covid de seconde génération ne pouvant plus justifier la procrastination des personnes indécises depuis que des vaccins bivalents sont accessibles, l'Académie nationale de Médecine recommande :
*Il s'agit du vaccin Spikevax bivalent Original/Omicron BA.1® (Moderna) et du vaccin Comirnaty Original/Omicron BA.4-5® (BioNTech-Pfizer). Ce dernier, incluant le sous-lignage Omicron BA.5 actuellement dominant, présente un avantage potentiel mais non démontré.
- de maintenir la protection vaccinale des personnes les plus fragiles par l'administration d'une dose de rappel additionnelle en respectant un délai de 6 mois après la dernière dose chez les personnes de 60 ans et plus, et un délai de 3 mois chez les personnes de 80 ans et plus, les résidents en institution et les personnes immunodéprimées ;
- d'intégrer dans cette population-cible les adultes et les enfants ayant des facteurs de risque de formes graves ou vivant au contact de personnes fragiles, ainsi que les femmes enceintes ;
- de ne plus différer ces injections de rappel pour les personnes éligibles, la préférence pour l'un des deux vaccins bivalents disponibles ne devant pas être une cause de retard ;
- d'associer ces rappels anti-Covid à la vaccination antigrippale dans une même campagne automnale de vaccination ;
- de conserver l'habitude des gestes barrières, même après vaccination, en particulier le port du masque, dans les transports en commun et les lieux publics très fréquentés.
*Il s'agit du vaccin Spikevax bivalent Original/Omicron BA.1® (Moderna) et du vaccin Comirnaty Original/Omicron BA.4-5® (BioNTech-Pfizer). Ce dernier, incluant le sous-lignage Omicron BA.5 actuellement dominant, présente un avantage potentiel mais non démontré.