Le maintien et le retour à l’emploi des seniors devrait, en principe, devenir une priorité pour toutes les entreprises françaises de plus de 50 salariés (accord national interprofessionnel du 9 mars 2006)…
En effet, rappelons que le 31 janvier 2010, si une société n’a pas négocié un accord d’entreprise ou élaboré un plan d’action portant sur l’emploi des seniors, elle devra s’acquitter d’une pénalité équivalente à 1% de sa masse salariale.
Chez SGS, « le débat est tout autre » affirme cette société spécialisée dans la certification. Et de préciser que « l’ambition du groupe est de porter le chiffre de ses seniors (à savoir les plus de 55 ans) à 10% de l’effectif d’une part, par le recrutement des plus de 55 ans (en particulier réembauchage d’anciens salariés) ; et d’autre part, par le retardement de l’âge du départ à la retraite (i.e. garder le plus longtemps possible les collaborateurs de plus de 55 ans) ».
Etat des lieux et atouts de SGS pour conserver ses seniors
Seulement 7% environ des salariés sont âgés de 55 ans et plus, soit 163 personnes sur 2.330.
Or ces employés sont globalement très qualifiés, qu’ils soient cadres ou techniciens. De plus, ils occupent des métiers où l’âge est souvent un véritable atout (expérience et expertise)
« Notons également que les modifications législatives vont dans le bon sens » poursuit la SGS dans son communiqué. Il est désormais possible de liquider sa retraite, et de reprendre un travail dans son entreprise, sans délai de carence, ni risque de remise en cause de sa retraite par les caisses de retraite. De ce fait est levé l’un des obstacles auxquels la SGS était confronté : des salariés qui étaient intéressés à conserver un lien avec l’entreprise (pour continuer à lui faire bénéficier de leur expertise) sans les servitudes découlant d’un travail à temps plein, mais qui ne franchissaient pas le pas, à cause du risque sur leur régime de retraite.
En effet, rappelons que le 31 janvier 2010, si une société n’a pas négocié un accord d’entreprise ou élaboré un plan d’action portant sur l’emploi des seniors, elle devra s’acquitter d’une pénalité équivalente à 1% de sa masse salariale.
Chez SGS, « le débat est tout autre » affirme cette société spécialisée dans la certification. Et de préciser que « l’ambition du groupe est de porter le chiffre de ses seniors (à savoir les plus de 55 ans) à 10% de l’effectif d’une part, par le recrutement des plus de 55 ans (en particulier réembauchage d’anciens salariés) ; et d’autre part, par le retardement de l’âge du départ à la retraite (i.e. garder le plus longtemps possible les collaborateurs de plus de 55 ans) ».
Etat des lieux et atouts de SGS pour conserver ses seniors
Seulement 7% environ des salariés sont âgés de 55 ans et plus, soit 163 personnes sur 2.330.
Or ces employés sont globalement très qualifiés, qu’ils soient cadres ou techniciens. De plus, ils occupent des métiers où l’âge est souvent un véritable atout (expérience et expertise)
« Notons également que les modifications législatives vont dans le bon sens » poursuit la SGS dans son communiqué. Il est désormais possible de liquider sa retraite, et de reprendre un travail dans son entreprise, sans délai de carence, ni risque de remise en cause de sa retraite par les caisses de retraite. De ce fait est levé l’un des obstacles auxquels la SGS était confronté : des salariés qui étaient intéressés à conserver un lien avec l’entreprise (pour continuer à lui faire bénéficier de leur expertise) sans les servitudes découlant d’un travail à temps plein, mais qui ne franchissaient pas le pas, à cause du risque sur leur régime de retraite.
Les atouts « made in SGS »
Le temps partiel annualisé (découle des modifications législatives, citées ci-dessus)
Permettre aux seniors de bénéficier de l’accord sur l’emploi des intermittents (temps partiel annualisé) déjà existant au sein du groupe. Il permettait traditionnellement l’emploi de jeunes retraités de la fonction publique ou parapublique (gendarmerie, RATP, SNCF etc.), qui pouvaient ainsi commencer une seconde carrière, allégée, une fois leur retraite liquidée. Désormais cette possibilité est offerte aux salariés SGS, après liquidation de leur retraite, dans les métiers opérationnels, mais aussi en assistance et conseil, pour les anciens managers, par exemple (article 5-2 de l’accord).
Un congé supplémentaire
L’accord instaure un congé supplémentaire payé, de un à cinq jours, venant s’ajouter aux cinq semaines et aux quatre jours supplémentaires de la convention collective. Ce qui fait jusqu’à sept semaines de congés payés pour les seniors ayant plus de vingt ans d’ancienneté (article 5-3). L’idée étant de créer la tentation, chez les salariés qui remplissent les conditions requises, de rester un peu plus longtemps qu’ils l’avaient prévu, sachant que le bloc des congés d’ancienneté est globalement acquis à la date anniversaire.
Plus de postes de nuit
L’accord tend à retirer progressivement les plus de 55 ans des postes de nuit, par mutations préférentielles sur postes de jour (article 5-1).
Le temps partiel annualisé (découle des modifications législatives, citées ci-dessus)
Permettre aux seniors de bénéficier de l’accord sur l’emploi des intermittents (temps partiel annualisé) déjà existant au sein du groupe. Il permettait traditionnellement l’emploi de jeunes retraités de la fonction publique ou parapublique (gendarmerie, RATP, SNCF etc.), qui pouvaient ainsi commencer une seconde carrière, allégée, une fois leur retraite liquidée. Désormais cette possibilité est offerte aux salariés SGS, après liquidation de leur retraite, dans les métiers opérationnels, mais aussi en assistance et conseil, pour les anciens managers, par exemple (article 5-2 de l’accord).
Un congé supplémentaire
L’accord instaure un congé supplémentaire payé, de un à cinq jours, venant s’ajouter aux cinq semaines et aux quatre jours supplémentaires de la convention collective. Ce qui fait jusqu’à sept semaines de congés payés pour les seniors ayant plus de vingt ans d’ancienneté (article 5-3). L’idée étant de créer la tentation, chez les salariés qui remplissent les conditions requises, de rester un peu plus longtemps qu’ils l’avaient prévu, sachant que le bloc des congés d’ancienneté est globalement acquis à la date anniversaire.
Plus de postes de nuit
L’accord tend à retirer progressivement les plus de 55 ans des postes de nuit, par mutations préférentielles sur postes de jour (article 5-1).