Dans une approche anti-âge et pour la santé en général, le rôle de l’intestin est primordial. Il y a plus d'un siècle, Elie Metchnikov a constaté que le vieillissement découlait d'une inflammation accrue de l'intestin et l'infiltration de microbes dans la circulation sanguine.
Plus nous vieillissons, moins le tube digestif joue son rôle de barrière et ainsi laisse passer certaines particules et bactéries indésirables qui entrainent le vieillissement plus rapide de l’organisme.
Dans une nouvelle étude, l’équipe de Miguel Godinho Ferreira de l’Ircan -l’Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement de Nice (CNRS/Inserm/Université Côte d’Azur)- a étudié chez le poisson zèbre l’influence de la longueur des télomères dans les cellules de l’intestin sur le vieillissement.
En effet, comme chez les humains, ces extrémités de chromosomes raccourcissent plus vite dans l’intestin que dans les autres organes au cours de la vie. C’est pourquoi ce processus joue un rôle très important dans le vieillissement.
Les scientifiques ont inséré dans le poisson zèbre un fragment d'ADN permettant aux cellules intestinales de produire l’enzyme responsable de l’allongement des télomères, la télomérase.
Ils ont alors observé le ralentissement non seulement du déclin de cet organe mais surtout, le vieillissement de tout l’organisme. Ce phénomène régénère la fertilité et la santé générale des individus au fil du processus normal du vieillissement et augmente la durée de vie sans risque associé de développer un cancer.
La proximité entre la longueur des télomères du poisson zèbre et celle de l'Homme ouvre des perspectives pour contrer le vieillissement. En parallèle les chercheurs souhaitent étudier les pathologies associées au raccourcissement des télomères comme le cancer, les maladies neurodégénératives, immunitaires et gastro-intestinales.
*Le poisson zèbre partage 70 % de ses gènes avec l'Homme. Aussi, 84 % des gènes liés à des maladies humaines ont un équivalent chez le poisson zèbre. Le vieillissement chez ce dernier est similaire à celui des humains et lié à des maladies associées à l'âge, telles que l'arthrose, la cachexie, les maladies neurodégénératives et le cancer.
Source
Plus nous vieillissons, moins le tube digestif joue son rôle de barrière et ainsi laisse passer certaines particules et bactéries indésirables qui entrainent le vieillissement plus rapide de l’organisme.
Dans une nouvelle étude, l’équipe de Miguel Godinho Ferreira de l’Ircan -l’Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement de Nice (CNRS/Inserm/Université Côte d’Azur)- a étudié chez le poisson zèbre l’influence de la longueur des télomères dans les cellules de l’intestin sur le vieillissement.
En effet, comme chez les humains, ces extrémités de chromosomes raccourcissent plus vite dans l’intestin que dans les autres organes au cours de la vie. C’est pourquoi ce processus joue un rôle très important dans le vieillissement.
Les scientifiques ont inséré dans le poisson zèbre un fragment d'ADN permettant aux cellules intestinales de produire l’enzyme responsable de l’allongement des télomères, la télomérase.
Ils ont alors observé le ralentissement non seulement du déclin de cet organe mais surtout, le vieillissement de tout l’organisme. Ce phénomène régénère la fertilité et la santé générale des individus au fil du processus normal du vieillissement et augmente la durée de vie sans risque associé de développer un cancer.
La proximité entre la longueur des télomères du poisson zèbre et celle de l'Homme ouvre des perspectives pour contrer le vieillissement. En parallèle les chercheurs souhaitent étudier les pathologies associées au raccourcissement des télomères comme le cancer, les maladies neurodégénératives, immunitaires et gastro-intestinales.
*Le poisson zèbre partage 70 % de ses gènes avec l'Homme. Aussi, 84 % des gènes liés à des maladies humaines ont un équivalent chez le poisson zèbre. Le vieillissement chez ce dernier est similaire à celui des humains et lié à des maladies associées à l'âge, telles que l'arthrose, la cachexie, les maladies neurodégénératives et le cancer.
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