Cette option intéresse un nombre croissant de dirigeants. Bien que faible par rapport aux pays voisins, le taux d’emploi de cette catégorie de travailleurs est en constante augmentation dans l’Hexagone.
Les freins à l’embauche des seniors malgré une forte demande
La Dares indique que « seulement 56,2% des 55-64 ans avaient un emploi salarié fin 2021 ». Plusieurs facteurs, dont certains tiennent des idées reçues, freinent encore leur embauche, parmi eux : lenteur, coût élevé et manque d’aisance avec les outils digitaux.
Dans un contexte économique tendu, les entreprises font particulièrement attention avant de recruter, et les seniors sont mis de côté en raison de rémunérations plus élevées liées à leur niveau de compétences et d’expérience.
Ces derniers redoutent de faire les frais de la suppression des aides de l’État après la crise du Covid-19. Or, alors que l’âge de départ à la retraite recule, des milliers de personnes reprennent une activité après avoir liquidé leurs droits.
La faiblesse de la pension contraint la plupart d’entre elles à chercher une source de revenus additionnelle. Sans cette rémunération issue d’un contrat salarié, généralement à mi-temps, ou d’un emploi indépendant, beaucoup auraient du mal à joindre les deux bouts.
La moitié des cinq millions d’actifs qui partiront à la retraite d’ici à 2030 prévoient ainsi de prendre un emploi pour compléter leur pension, dont la moyenne ne dépasse pas 1.400 euros.
Dans un contexte économique tendu, les entreprises font particulièrement attention avant de recruter, et les seniors sont mis de côté en raison de rémunérations plus élevées liées à leur niveau de compétences et d’expérience.
Ces derniers redoutent de faire les frais de la suppression des aides de l’État après la crise du Covid-19. Or, alors que l’âge de départ à la retraite recule, des milliers de personnes reprennent une activité après avoir liquidé leurs droits.
La faiblesse de la pension contraint la plupart d’entre elles à chercher une source de revenus additionnelle. Sans cette rémunération issue d’un contrat salarié, généralement à mi-temps, ou d’un emploi indépendant, beaucoup auraient du mal à joindre les deux bouts.
La moitié des cinq millions d’actifs qui partiront à la retraite d’ici à 2030 prévoient ainsi de prendre un emploi pour compléter leur pension, dont la moyenne ne dépasse pas 1.400 euros.
Les avantages de l’emploi des seniors pour les entreprises
Pour accélérer la relance, les entreprises doivent saisir les opportunités qu’offre l’embauche des quinquagénaires et sexagénaires pour compenser le manque de main-d’œuvre. Car ces derniers ne manquent pas de qualités sur lesquelles les employeurs ont tout intérêt à capitaliser.
Leur expérience, leur capacité à prendre du recul et leur résilience face à des situations inédites, sont d’une valeur inestimable. Ainsi, pendant la pandémie, les aînés ont joué le rôle de coach pour rassurer et stabiliser les équipes.
En outre, dans certains métiers, les recruteurs peinent à séduire les jeunes en raison du faible salaire, de la complexité technique ou de la pénibilité. Christophe Debray, directeur du recrutement au sein du cabinet Cooptalis, affirme par ailleurs que les seniors sont plus enclins que la plupart des juniors à privilégier le sens du travail et les valeurs de l’entreprise à la rémunération.
De plus, sans enfant à charge, les seniors sont plus disponibles et mobiles. Le succès de la plateforme d’emploi TeePy Job créée par Jean-Manuel Roux et dédiée aux plus de 50 ans prouve l’intérêt croissant des recruteurs et des travailleurs plus âgés pour une collaboration à temps plein ou partiel, en télétravail ou en profitant du dispositif du cumul emploi retraite et portage salarial.
Aussi, que les entreprises qui redoutent de perdre de l’argent dans la formation d’un senior en fin de carrière se détrompent. Selon les spécialistes, ces derniers sont beaucoup plus fidèles à leur employeur que les jeunes.
Un sondage réalisé par OpinionWay pour Microsoft en novembre 2021 montre que 36% des salariés ayant plus 50 ans envisagent de changer d’entreprise, contre 55% des moins de 35 ans.
Les faire monter en compétences représente donc un investissement rentable sur la durée. Eux-mêmes contribuent à sécuriser la transmission des savoirs vers les jeunes talents à fort potentiel au travers du mentoring.
Leur expérience, leur capacité à prendre du recul et leur résilience face à des situations inédites, sont d’une valeur inestimable. Ainsi, pendant la pandémie, les aînés ont joué le rôle de coach pour rassurer et stabiliser les équipes.
En outre, dans certains métiers, les recruteurs peinent à séduire les jeunes en raison du faible salaire, de la complexité technique ou de la pénibilité. Christophe Debray, directeur du recrutement au sein du cabinet Cooptalis, affirme par ailleurs que les seniors sont plus enclins que la plupart des juniors à privilégier le sens du travail et les valeurs de l’entreprise à la rémunération.
De plus, sans enfant à charge, les seniors sont plus disponibles et mobiles. Le succès de la plateforme d’emploi TeePy Job créée par Jean-Manuel Roux et dédiée aux plus de 50 ans prouve l’intérêt croissant des recruteurs et des travailleurs plus âgés pour une collaboration à temps plein ou partiel, en télétravail ou en profitant du dispositif du cumul emploi retraite et portage salarial.
Aussi, que les entreprises qui redoutent de perdre de l’argent dans la formation d’un senior en fin de carrière se détrompent. Selon les spécialistes, ces derniers sont beaucoup plus fidèles à leur employeur que les jeunes.
Un sondage réalisé par OpinionWay pour Microsoft en novembre 2021 montre que 36% des salariés ayant plus 50 ans envisagent de changer d’entreprise, contre 55% des moins de 35 ans.
Les faire monter en compétences représente donc un investissement rentable sur la durée. Eux-mêmes contribuent à sécuriser la transmission des savoirs vers les jeunes talents à fort potentiel au travers du mentoring.