« Médecines douces, parallèles, holistiques, intégratives, complémentaires, alternatives, etc. et nous pourrions continuer la liste, a lancé en guise d’introduction Véronique Suissa.
Cette pluralité de terminologies pour qualifier cet amas de pratiques utilisées par un Français sur deux sont très différentes les unes des autres. Parmi ces pratiques plus ou moins éloignées de la médecine, validées ou inéprouvées par la science, utilisées de façon complémentaire ou alternative, certaines sont acceptées, d’autres tolérées par la médecine ou encore dénoncées par les autorités.
C’est là tout le champ d’intervention de l’A-MCA qui œuvre, comme l’a rappelée sa directrice générale, à réfléchir aux enjeux liés à ces pratiques, agir concrètement sur le terrain, informer les publics et démocratiser le débat sociétal.
« Le positionnement de l’A-MCA est parfois complexe à saisir parce qu’il implique une approche médiane peu commune pour un sujet généralement clivant, a-t-elle expliqué. Autrement dit, l’association n’est ni pour ni contre les pratiques complémentaires au sens où elle défend l’idée d’une structuration efficiente pour les citoyens dont l’enjeu est de répondre à la demande de l’usage dans une démarche de qualité et de sécurité. »
Et de rappeler : « L’A-MCA ne milite pas pour les pratiques mais défend, in fine, une vision de santé intégrative, ce qui implique une structuration des pratiques. Cependant, ce n’est pas à l’association d’en décider, elle s’attache donc surtout à aider, guider et éclairer le citoyen en lui apportant des repères à partir d’un existant complexe à saisir. »
Cette pluralité de terminologies pour qualifier cet amas de pratiques utilisées par un Français sur deux sont très différentes les unes des autres. Parmi ces pratiques plus ou moins éloignées de la médecine, validées ou inéprouvées par la science, utilisées de façon complémentaire ou alternative, certaines sont acceptées, d’autres tolérées par la médecine ou encore dénoncées par les autorités.
C’est là tout le champ d’intervention de l’A-MCA qui œuvre, comme l’a rappelée sa directrice générale, à réfléchir aux enjeux liés à ces pratiques, agir concrètement sur le terrain, informer les publics et démocratiser le débat sociétal.
« Le positionnement de l’A-MCA est parfois complexe à saisir parce qu’il implique une approche médiane peu commune pour un sujet généralement clivant, a-t-elle expliqué. Autrement dit, l’association n’est ni pour ni contre les pratiques complémentaires au sens où elle défend l’idée d’une structuration efficiente pour les citoyens dont l’enjeu est de répondre à la demande de l’usage dans une démarche de qualité et de sécurité. »
Et de rappeler : « L’A-MCA ne milite pas pour les pratiques mais défend, in fine, une vision de santé intégrative, ce qui implique une structuration des pratiques. Cependant, ce n’est pas à l’association d’en décider, elle s’attache donc surtout à aider, guider et éclairer le citoyen en lui apportant des repères à partir d’un existant complexe à saisir. »
Intégration de l’A-MCA au groupe de travail ministériel
En trois ans à peine, l’A-MCA s’est entourée d’un vaste écosystème de plus de 250 acteurs internes (conseils, équipes, experts, partenaires…) et d’un Réseau Citoyen composé de 10.000 citoyens et de 3.000 praticiens.
En interne, les missions de l’A-MCA s'organisent autour de ses cinq pôles d’experts composés d’universitaires, de médecins, de professionnels du soin, de haut-dirigeants, d’élus ou encore de praticiens qualifiés.
Le pôle réflexion produit les rapports collectifs de l’A-MCA, le pôle action aide à l’ingénierie des projets, le pôle information participe à la production des contenus, la commission citoyenne assure la représentativité des usagers et enfin une cinquième branche, la collégiale, soutient cette démocratisation en participant aux actions menées pour les citoyens et les praticiens.
En parallèle, les activités de l’A-MCA s’articulent autour de quatre axes : la recherche, les actions de terrain, des publications et l’organisation d’évènements. « Nous avons par exemple piloté plusieurs études de terrain, développé un grand espace d’information sur le sujet, publié plusieurs ouvrages aux Editions Michalon ou encore mené de nombreuses actions sur le terrain », a énuméré Véronique Suissa.
La Directrice de l’A-MCA a également fait le point sur les perspectives d’actions de l’A-MCA : initier une démarche rigoureuse de sélection de praticiens qualifiés parmi les 3.000 praticiens de son Réseau, développer de nouveaux les liens synergiques avec les acteurs (universités, entreprises, centres de soins, experts…), renforcer sa démarche d’information auprès du grand public et déployer ses Espaces Professionnels œuvrant pour des actions de formations et de santé durable au cœur des organisations.
Cette conférence de presse a également été l’occasion pour Véronique Suissa d’annoncer officiellement l’intégration de l’A-MCA au sein du Comité d’appui à l’évaluation des pratiques complémentaires, un groupe ministériel pilotée par la ministre Agnès Firmin Le Bodo.
Conjointement nommés, Véronique Suissa et le Pr Antoine Bioy, responsable scientifique de l’association, la représenteront.
« Nous sommes ravis et honorés de la sollicitation du ministère de la Santé auprès de l’A-MCA, et nous l’accueillons comme une reconnaissance de ce travail collectif mené depuis plus de trois ans, a soutenu la directrice générale. Le Pr Antoine Bioy et moi-même intégrerons ce groupe de travail pour y apporter nos expertises respectives et la vision de terrain de l’A-MCA. »
En interne, les missions de l’A-MCA s'organisent autour de ses cinq pôles d’experts composés d’universitaires, de médecins, de professionnels du soin, de haut-dirigeants, d’élus ou encore de praticiens qualifiés.
Le pôle réflexion produit les rapports collectifs de l’A-MCA, le pôle action aide à l’ingénierie des projets, le pôle information participe à la production des contenus, la commission citoyenne assure la représentativité des usagers et enfin une cinquième branche, la collégiale, soutient cette démocratisation en participant aux actions menées pour les citoyens et les praticiens.
En parallèle, les activités de l’A-MCA s’articulent autour de quatre axes : la recherche, les actions de terrain, des publications et l’organisation d’évènements. « Nous avons par exemple piloté plusieurs études de terrain, développé un grand espace d’information sur le sujet, publié plusieurs ouvrages aux Editions Michalon ou encore mené de nombreuses actions sur le terrain », a énuméré Véronique Suissa.
La Directrice de l’A-MCA a également fait le point sur les perspectives d’actions de l’A-MCA : initier une démarche rigoureuse de sélection de praticiens qualifiés parmi les 3.000 praticiens de son Réseau, développer de nouveaux les liens synergiques avec les acteurs (universités, entreprises, centres de soins, experts…), renforcer sa démarche d’information auprès du grand public et déployer ses Espaces Professionnels œuvrant pour des actions de formations et de santé durable au cœur des organisations.
Cette conférence de presse a également été l’occasion pour Véronique Suissa d’annoncer officiellement l’intégration de l’A-MCA au sein du Comité d’appui à l’évaluation des pratiques complémentaires, un groupe ministériel pilotée par la ministre Agnès Firmin Le Bodo.
Conjointement nommés, Véronique Suissa et le Pr Antoine Bioy, responsable scientifique de l’association, la représenteront.
« Nous sommes ravis et honorés de la sollicitation du ministère de la Santé auprès de l’A-MCA, et nous l’accueillons comme une reconnaissance de ce travail collectif mené depuis plus de trois ans, a soutenu la directrice générale. Le Pr Antoine Bioy et moi-même intégrerons ce groupe de travail pour y apporter nos expertises respectives et la vision de terrain de l’A-MCA. »
Une réflexion scientifique
Au cours de cette conférence de presse, le Pr Antoine Bioy s’est ensuite attaché à présenter les missions des pôles d’experts et l’orientation scientifique de l’A-MCA.
« Jusqu’à présent, nous avons travaillé à délimiter les grands enjeux et à définir une approche méthodologique structurée en s’appuyant à la fois sur les savoirs scientifiques et les savoir-faire de terrain », a-t-il fait savoir.
Les deux premiers rapports produits par l’A-MCA représentent la concrétisation de ce travail avec un 2021, une réflexion sur les bases des thématiques traverses (définitions, méthodes d’évaluation, panorama des typologies de formations, intégration des MCA dans les services, dérives) et en 2022, un rapport sur les critères de qualité et de sécurité.
« Nous avons souhaité construire des repères structurants sous la forme de 65 recommandations pour les praticiens, les organisations et les usagers en nous basant sur ce que les pouvoirs publics légitiment ou non », a-t-il précisé avant d’ajouter :
« Nous sommes face à un objet scientifique particulier qui rassemble des pratiques diversifiées dont le sujet est parfois polémique en raison notamment attentes différentes des uns et des autres dans un contexte où les pouvoirs publics souhaitent aujourd’hui donner un cadre. »
« Jusqu’à présent, nous avons travaillé à délimiter les grands enjeux et à définir une approche méthodologique structurée en s’appuyant à la fois sur les savoirs scientifiques et les savoir-faire de terrain », a-t-il fait savoir.
Les deux premiers rapports produits par l’A-MCA représentent la concrétisation de ce travail avec un 2021, une réflexion sur les bases des thématiques traverses (définitions, méthodes d’évaluation, panorama des typologies de formations, intégration des MCA dans les services, dérives) et en 2022, un rapport sur les critères de qualité et de sécurité.
« Nous avons souhaité construire des repères structurants sous la forme de 65 recommandations pour les praticiens, les organisations et les usagers en nous basant sur ce que les pouvoirs publics légitiment ou non », a-t-il précisé avant d’ajouter :
« Nous sommes face à un objet scientifique particulier qui rassemble des pratiques diversifiées dont le sujet est parfois polémique en raison notamment attentes différentes des uns et des autres dans un contexte où les pouvoirs publics souhaitent aujourd’hui donner un cadre. »
Un retour du terrain
Après l’intervention du Pr Bioy, le Dr Marie Floccia, gériatre et algologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, a présenté les travaux déployés au sein de la structure, dans le champ des MCA.
« Le CHU de Bordeaux affiche une culture des approches complémentaires, depuis une quinzaine d’années environ, autour de l’hypnose clinique et thérapeutique », a-t-elle fait savoir.
Le soutien de la direction et de la coordination des soins, permet aux soignants de se former ou d’être sensibilisés à la pratique. Le constat est identique pour la méditation de pleine conscience. La direction du CHU a donc accepté la création de l’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC), qui a ouvert ses portes en janvier 2019.
« Avec l’IMIC, nous souhaitons accompagner le recours aux pratiques non médicamenteuses au sein du CHU et non, faire à la place des services, a expliqué le Dr Floccia. Nous voulons laisser le dynamisme propre à chaque service. ».
« Nous souhaitons intégrer d’autres méthodes que nous voudrions faire valider dans le cadre de la recherche académique », a-t-elle fait savoir avant de conclure : « Dans le cadre de nos actions, le rôle de l’A-MCA est central afin de travailler en lien et faire en sorte que la voix du terrain soit portée à un échelon supérieur. »
« Le CHU de Bordeaux affiche une culture des approches complémentaires, depuis une quinzaine d’années environ, autour de l’hypnose clinique et thérapeutique », a-t-elle fait savoir.
Le soutien de la direction et de la coordination des soins, permet aux soignants de se former ou d’être sensibilisés à la pratique. Le constat est identique pour la méditation de pleine conscience. La direction du CHU a donc accepté la création de l’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC), qui a ouvert ses portes en janvier 2019.
« Avec l’IMIC, nous souhaitons accompagner le recours aux pratiques non médicamenteuses au sein du CHU et non, faire à la place des services, a expliqué le Dr Floccia. Nous voulons laisser le dynamisme propre à chaque service. ».
« Nous souhaitons intégrer d’autres méthodes que nous voudrions faire valider dans le cadre de la recherche académique », a-t-elle fait savoir avant de conclure : « Dans le cadre de nos actions, le rôle de l’A-MCA est central afin de travailler en lien et faire en sorte que la voix du terrain soit portée à un échelon supérieur. »
Des débats croisés avec le public
La conférence de presse s’est terminée sur un moment d’échanges et de débats avec le public à la fois en présentiel et distanciel.
Parmi les questions : des demandes de distinctions conceptuelles bien-être/thérapeutiques, dérives volontaires/involontaires), des questions autour des formations/spécialisations et la nécessité de sécuriser les usages.
Le Pr Jean-Pierre Klein, psychiatre, père de l’art-thérapie en France, et expert au sein de l’A-MCA est intervenu pour partager son inquiétude face à l’essor des formations express en art-thérapie. Le Dr Jean-Pierre Tricot, directeur de la Ligue Contre le Cancer du Lot a également alerté sur le phénomène des multi-praticiens, qui se disent experts de multiples disciplines.
Elisabeth Breton, réflexologue et présidente de l’Association des réflexologues ARRNCP) a quant à elle illustré l’intérêt pour les organisations et les praticiens de coopérer avec l’A-MCA, qu’elle considère comme « un relais de terrain avec les professionnels ».
D’autres questions ont été posées, notamment d’ordre politique, concernant par exemple, les suites de la proposition de résolution déposée par des parlementaires à l’Assemblée nationale et visant à la transformation de l’A-MCA en Agence gouvernementale.
« Les travaux annoncés par le Gouvernement s’inscrivent dans la continuité de cette proposition de résolution puisqu’ils ambitionnent de clarifier la place et l’usage des pratiques complémentaires dans une approche qualité/sécurité, à l’image du texte de cette proposition », a répondu Véronique Suissa, avant d’ajouter :
« rappelons que des résolutions européenne ont déjà été votées en 1997 et 1999 soulignant déjà la nécessité de réguler les pratiques, former les praticiens, développer la recherche, lutter contre les dérives. En ce sens, la démarche nationale initiée est une réponse salutaire aux enjeux des résolutions européennes. »
Enfin, des questionnements quant à l’institutionnalisation des pratiques complémentaires, notamment en milieu de soin, ont été abordés.
« Nous ne cherchons pas à institutionnaliser des pratiques puisqu’elles le sont déjà, mais plutôt à soutenir une démarche structurée impliquant des intervenants formés agissant dans une approche qualité/sécurité », a précisé Véronique Suissa.
Concernant l’interrogation exprimée face à la présence de pratiques non validées et institutionnalisées telles que la sophrologie ou la réflexologie, « le temps du terrain ne correspond pas à celui de la recherche, a rappelé la directrice de l’A-MCA.
L’enjeu principal est de sécuriser les pratiques, notamment à travers des formations plus homogènes et parfois plus solides. Mais si nous attendons de valider scientifiquement certaines pratiques avant de les sécuriser par la formation, alors il faudra retirer nombre d’entre-elles déployées à l’hôpital ou dans le cadre des soins de support, ce qui laisserait l’usager sans repères face à un amas de méthodes et de praticiens aux compétences disparates.
Mieux former est une étape préliminaire permettant d’assurer des interventions de qualité, ce qui doit évidemment aller de pair avec une démarche d’évaluation des pratiques ».
D’ailleurs, comme l’a expliqué Alice Warusfel, responsable de la formation et de la démarche santé durable au sein de l’A-MCA, l’association œuvre en ce sens au travers de ses deux antennes que sont l’Espace de formation pour la prévention en santé (E-FPS) et l’Espace en santé durable (E-SD).
Elles ont respectivement vocation à renforcer l’expertise des praticiens dans le domaine des fragilités humaines et à contribuer à la qualité de vie des usagers et des salariés.
« L’A-MCA n’est pas juge de paix, elle n’a pas vocation à dire ce qui est bon ou non. Il revient aux pouvoirs publics de mener cette action de taille ce qui n’empêche pas l’association de partager son expertise du sujet en remontant les réalités de terrain », a conclu Véronique Suissa.
Parmi les questions : des demandes de distinctions conceptuelles bien-être/thérapeutiques, dérives volontaires/involontaires), des questions autour des formations/spécialisations et la nécessité de sécuriser les usages.
Le Pr Jean-Pierre Klein, psychiatre, père de l’art-thérapie en France, et expert au sein de l’A-MCA est intervenu pour partager son inquiétude face à l’essor des formations express en art-thérapie. Le Dr Jean-Pierre Tricot, directeur de la Ligue Contre le Cancer du Lot a également alerté sur le phénomène des multi-praticiens, qui se disent experts de multiples disciplines.
Elisabeth Breton, réflexologue et présidente de l’Association des réflexologues ARRNCP) a quant à elle illustré l’intérêt pour les organisations et les praticiens de coopérer avec l’A-MCA, qu’elle considère comme « un relais de terrain avec les professionnels ».
D’autres questions ont été posées, notamment d’ordre politique, concernant par exemple, les suites de la proposition de résolution déposée par des parlementaires à l’Assemblée nationale et visant à la transformation de l’A-MCA en Agence gouvernementale.
« Les travaux annoncés par le Gouvernement s’inscrivent dans la continuité de cette proposition de résolution puisqu’ils ambitionnent de clarifier la place et l’usage des pratiques complémentaires dans une approche qualité/sécurité, à l’image du texte de cette proposition », a répondu Véronique Suissa, avant d’ajouter :
« rappelons que des résolutions européenne ont déjà été votées en 1997 et 1999 soulignant déjà la nécessité de réguler les pratiques, former les praticiens, développer la recherche, lutter contre les dérives. En ce sens, la démarche nationale initiée est une réponse salutaire aux enjeux des résolutions européennes. »
Enfin, des questionnements quant à l’institutionnalisation des pratiques complémentaires, notamment en milieu de soin, ont été abordés.
« Nous ne cherchons pas à institutionnaliser des pratiques puisqu’elles le sont déjà, mais plutôt à soutenir une démarche structurée impliquant des intervenants formés agissant dans une approche qualité/sécurité », a précisé Véronique Suissa.
Concernant l’interrogation exprimée face à la présence de pratiques non validées et institutionnalisées telles que la sophrologie ou la réflexologie, « le temps du terrain ne correspond pas à celui de la recherche, a rappelé la directrice de l’A-MCA.
L’enjeu principal est de sécuriser les pratiques, notamment à travers des formations plus homogènes et parfois plus solides. Mais si nous attendons de valider scientifiquement certaines pratiques avant de les sécuriser par la formation, alors il faudra retirer nombre d’entre-elles déployées à l’hôpital ou dans le cadre des soins de support, ce qui laisserait l’usager sans repères face à un amas de méthodes et de praticiens aux compétences disparates.
Mieux former est une étape préliminaire permettant d’assurer des interventions de qualité, ce qui doit évidemment aller de pair avec une démarche d’évaluation des pratiques ».
D’ailleurs, comme l’a expliqué Alice Warusfel, responsable de la formation et de la démarche santé durable au sein de l’A-MCA, l’association œuvre en ce sens au travers de ses deux antennes que sont l’Espace de formation pour la prévention en santé (E-FPS) et l’Espace en santé durable (E-SD).
Elles ont respectivement vocation à renforcer l’expertise des praticiens dans le domaine des fragilités humaines et à contribuer à la qualité de vie des usagers et des salariés.
« L’A-MCA n’est pas juge de paix, elle n’a pas vocation à dire ce qui est bon ou non. Il revient aux pouvoirs publics de mener cette action de taille ce qui n’empêche pas l’association de partager son expertise du sujet en remontant les réalités de terrain », a conclu Véronique Suissa.