On estime à 425 millions le nombre de personnes atteintes dans le monde. Un chiffre qui pourrait dépasser les 620 millions d’ici 2040 !
Rappelons à ce titre que le diabète est « l’un des principaux tueurs au monde » selon l’OMS. Cette pathologie constitue même un problème de santé publique majeur : en 2019, plus de 4,5 millions de Français étaient traités pour un diabète.
Plus de la moitié des malades sont atteints par cette pathologie sans le savoir ; un chiffre d’autant plus important dans les pays en voie de développement (en Afrique, deux-tiers des personnes ne sont pas diagnostiquées) et une naissance sur sept est menacée par le diabète gestationnel.
Force est de constater que son caractère quasi pandémique fait du diabète un enjeu de santé d’une urgence grave.
Rappelons que cette prise de conscience fut initiée à l’origine en 1991 avec le lancement de la Journée Mondiale du Diabète organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l’OMS pour répondre à plusieurs défis.
Focus sur la maladie
Caractérisé par un excès de sucre dans le sang, aussi appelé hyperglycémie, le diabète est avéré si le taux de glycémie à jeun est égal ou supérieur à 1,26 g/l ou 7 mmol/l de sang.
Ce taux excessif résulte d’un dysfonctionnement de l’insuline, hormone produite par le pancréas dont le but est de réguler le taux de sucre dans le sang. En revanche, il est globalement moins connu qu’il en existe 2 types.
Le diabète de type 1, appelé autrefois diabète insulinodépendant, apparaît lorsque le pancréas ne produit plus d’insuline de manière suffisante.
En son absence, les cellules ne peuvent plus utiliser correctement le sucre qui circule dans le sang, le malade a alors besoin de s’administrer de l’insuline de manière fréquente. Les enfants, adolescents et jeunes adultes sont davantage sujets à ce type de diabète, bien qu’il ne touche que 6% de la population.
Le diabète de type 2 survient généralement après l’âge de 20 ans, mais peut parfois apparaître dès l’adolescence. Il est le plus fréquent et concerne environ 90% des personnes ayant un diabète. Il touche 4 % de la population en France, soit environ 2,5 millions de personnes. Ces chiffres augmentent chaque année.
Son développement est plus complexe et se caractérise par trois phases :
- en premier lieu, les cellules développent une résistance à l’insuline, ce qui pousse le pancréas,
- dans un deuxième temps, à augmenter la dose d’insuline (hyperinsulinisme),
- avant qu’il ne finisse par s’épuiser et créer une insulino-déficience.
D'après l'OMS, le nombre de diabétiques de type 2 dans le monde est passé de 108 à 422 millions entre 1980 et 2014.
Selon les estimations, cette augmentation est due :
- À la croissance de la population et du vieillissement (facteur inéluctable) ;
- À la hausse de prévalence à des âges déterminés ;
- Au mode de vie (manque d’activité physique, mauvaise alimentation, surpoids…)
Le traitement : un enjeu colossal
Le diabète étant par définition une maladie dont on ne peut complètement guérir, son traitement devient, de facto, un enjeu très important pour que le patient se soigne correctement.
Contrairement à d’autres maladies, il n’y a pas de traitement bien précis pour soigner le diabète, mais plutôt l’alliance d’un traitement médical et d’un ensemble de recommandations de suivi, en termes d’alimentation, d’activité physique et de surveillance des symptômes ou des complications qui pourraient survenir.
Le traitement doit s’adapter en permanence au profil du patient et à l’évolution de la maladie.
En revanche, il existe des différences de traitement entre types de diabètes. Pour le diabète de type 1, l’unique traitement est l’apport d’insuline, qui est indispensable à la vie du patient.
Tandis que pour le diabète de type 2, le traitement de référence est l’optimisation des habitudes de vie (perte de poids si nécessaire, activité physique régulière et alimentation équilibrée) afin, dans un premier temps, de contrôler la glycémie. Dans un second temps, un traitement médicamenteux peut y être associé.
L’enjeu principal est de donner accès à ces traitements à l’ensemble de la population touchée et d’éveiller les consciences sur le diagnostic des symptômes.
Rappelons à ce titre que le diabète est « l’un des principaux tueurs au monde » selon l’OMS. Cette pathologie constitue même un problème de santé publique majeur : en 2019, plus de 4,5 millions de Français étaient traités pour un diabète.
Plus de la moitié des malades sont atteints par cette pathologie sans le savoir ; un chiffre d’autant plus important dans les pays en voie de développement (en Afrique, deux-tiers des personnes ne sont pas diagnostiquées) et une naissance sur sept est menacée par le diabète gestationnel.
Force est de constater que son caractère quasi pandémique fait du diabète un enjeu de santé d’une urgence grave.
Rappelons que cette prise de conscience fut initiée à l’origine en 1991 avec le lancement de la Journée Mondiale du Diabète organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l’OMS pour répondre à plusieurs défis.
Focus sur la maladie
Caractérisé par un excès de sucre dans le sang, aussi appelé hyperglycémie, le diabète est avéré si le taux de glycémie à jeun est égal ou supérieur à 1,26 g/l ou 7 mmol/l de sang.
Ce taux excessif résulte d’un dysfonctionnement de l’insuline, hormone produite par le pancréas dont le but est de réguler le taux de sucre dans le sang. En revanche, il est globalement moins connu qu’il en existe 2 types.
Le diabète de type 1, appelé autrefois diabète insulinodépendant, apparaît lorsque le pancréas ne produit plus d’insuline de manière suffisante.
En son absence, les cellules ne peuvent plus utiliser correctement le sucre qui circule dans le sang, le malade a alors besoin de s’administrer de l’insuline de manière fréquente. Les enfants, adolescents et jeunes adultes sont davantage sujets à ce type de diabète, bien qu’il ne touche que 6% de la population.
Le diabète de type 2 survient généralement après l’âge de 20 ans, mais peut parfois apparaître dès l’adolescence. Il est le plus fréquent et concerne environ 90% des personnes ayant un diabète. Il touche 4 % de la population en France, soit environ 2,5 millions de personnes. Ces chiffres augmentent chaque année.
Son développement est plus complexe et se caractérise par trois phases :
- en premier lieu, les cellules développent une résistance à l’insuline, ce qui pousse le pancréas,
- dans un deuxième temps, à augmenter la dose d’insuline (hyperinsulinisme),
- avant qu’il ne finisse par s’épuiser et créer une insulino-déficience.
D'après l'OMS, le nombre de diabétiques de type 2 dans le monde est passé de 108 à 422 millions entre 1980 et 2014.
Selon les estimations, cette augmentation est due :
- À la croissance de la population et du vieillissement (facteur inéluctable) ;
- À la hausse de prévalence à des âges déterminés ;
- Au mode de vie (manque d’activité physique, mauvaise alimentation, surpoids…)
Le traitement : un enjeu colossal
Le diabète étant par définition une maladie dont on ne peut complètement guérir, son traitement devient, de facto, un enjeu très important pour que le patient se soigne correctement.
Contrairement à d’autres maladies, il n’y a pas de traitement bien précis pour soigner le diabète, mais plutôt l’alliance d’un traitement médical et d’un ensemble de recommandations de suivi, en termes d’alimentation, d’activité physique et de surveillance des symptômes ou des complications qui pourraient survenir.
Le traitement doit s’adapter en permanence au profil du patient et à l’évolution de la maladie.
En revanche, il existe des différences de traitement entre types de diabètes. Pour le diabète de type 1, l’unique traitement est l’apport d’insuline, qui est indispensable à la vie du patient.
Tandis que pour le diabète de type 2, le traitement de référence est l’optimisation des habitudes de vie (perte de poids si nécessaire, activité physique régulière et alimentation équilibrée) afin, dans un premier temps, de contrôler la glycémie. Dans un second temps, un traitement médicamenteux peut y être associé.
L’enjeu principal est de donner accès à ces traitements à l’ensemble de la population touchée et d’éveiller les consciences sur le diagnostic des symptômes.