Si, au quotidien, l’être humain dispose dans notre atmosphère de l’oxygène nécessaire à sa survie et son équilibre, certaines situations peuvent créer une carence.
La montée en altitude, le surmenage sportif ou l’âge sur le parcours nez/cellule, réduisent l’arrivée de ce gaz au niveau de la mitochondrie : c’est l’hypoxie.
Ce manque d’oxygène, le sujet peut en percevoir les premiers signes dans son activité cérébrale. « Le cerveau bénéficie globalement d’un flux sanguin régulier, mais qui s’ajuste aux différentes zones en fonction de la nature de la tâche effectuée », explique Béatrice Mercier, biologiste.
Le flux sanguin amenant l’oxygène est plus important dans la matière grise qui réalise le traitement des informations que dans la matière blanche qui véhicule ces dernières vers la périphérie. Au repos, le lobe frontal est privilégié ; pendant un mouvement, le débit est augmenté dans la zone pariétale ascendante (contrôle de la réalisation du mouvement) et dans la zone frontale ascendante (contrôle de la commande du mouvement).
Même endormi, le débit sanguin des zones cérébrales varie : il augmente par exemple dans les aires visuelles lors du sommeil paradoxal. Particulièrement sensible à toute variation du flux d’oxygène, l’extraordinaire mécanique du cerveau connaît donc rapidement ses premiers dérèglements en cas d’hypoxie : troubles du sommeil, de la vigilance, de d’appétit...
L’hypoxie cérébrale peut également favoriser l’asthénie, la baisse des performances intellectuelles (lenteur d’idéation (faculté d’avoir des idées), difficultés de concentration, de mémorisation), et des épisodes d’amnésie peuvent s’installer.
Par exemple, « une heure de vol à 4.000 m engendre une altération de la vision nocturne et du sens chromatique ainsi qu’une diminution de 20% des capacités de travail mental », rappelle Béatrice Mercier.
L’hypoxie cérébrale est aussi corrélée aux troubles psychoaffectifs. Les alpinistes, lors de leurs expéditions en haute altitude, présentent davantage de somatisations, de mouvements d’humeur, de réactions impulsives, ou de comportements dépressifs et/ou obsessionnels-compulsionnels.
Ils se décrivent comme plus anxieux, développent des idées paranoïdes, voire des hallucinations psychosensorielles (visions d’objets étranges) ou psychiques (compagnon fantôme). Ces troubles relèvent d’un dysfonctionnement de zones reconnues comme particulièrement sensibles à l’hypoxie : l’hippocampe et le cortex préfrontal.
La montée en altitude, le surmenage sportif ou l’âge sur le parcours nez/cellule, réduisent l’arrivée de ce gaz au niveau de la mitochondrie : c’est l’hypoxie.
Ce manque d’oxygène, le sujet peut en percevoir les premiers signes dans son activité cérébrale. « Le cerveau bénéficie globalement d’un flux sanguin régulier, mais qui s’ajuste aux différentes zones en fonction de la nature de la tâche effectuée », explique Béatrice Mercier, biologiste.
Le flux sanguin amenant l’oxygène est plus important dans la matière grise qui réalise le traitement des informations que dans la matière blanche qui véhicule ces dernières vers la périphérie. Au repos, le lobe frontal est privilégié ; pendant un mouvement, le débit est augmenté dans la zone pariétale ascendante (contrôle de la réalisation du mouvement) et dans la zone frontale ascendante (contrôle de la commande du mouvement).
Même endormi, le débit sanguin des zones cérébrales varie : il augmente par exemple dans les aires visuelles lors du sommeil paradoxal. Particulièrement sensible à toute variation du flux d’oxygène, l’extraordinaire mécanique du cerveau connaît donc rapidement ses premiers dérèglements en cas d’hypoxie : troubles du sommeil, de la vigilance, de d’appétit...
L’hypoxie cérébrale peut également favoriser l’asthénie, la baisse des performances intellectuelles (lenteur d’idéation (faculté d’avoir des idées), difficultés de concentration, de mémorisation), et des épisodes d’amnésie peuvent s’installer.
Par exemple, « une heure de vol à 4.000 m engendre une altération de la vision nocturne et du sens chromatique ainsi qu’une diminution de 20% des capacités de travail mental », rappelle Béatrice Mercier.
L’hypoxie cérébrale est aussi corrélée aux troubles psychoaffectifs. Les alpinistes, lors de leurs expéditions en haute altitude, présentent davantage de somatisations, de mouvements d’humeur, de réactions impulsives, ou de comportements dépressifs et/ou obsessionnels-compulsionnels.
Ils se décrivent comme plus anxieux, développent des idées paranoïdes, voire des hallucinations psychosensorielles (visions d’objets étranges) ou psychiques (compagnon fantôme). Ces troubles relèvent d’un dysfonctionnement de zones reconnues comme particulièrement sensibles à l’hypoxie : l’hippocampe et le cortex préfrontal.
20% de l’oxygène du corps entier est dédié au cerveau
Une hypoxie marquée amène la destruction des neurones du cortex préfrontal, de l’hippocampe et du para hippocampe. Perturbations de la mémoire, de l’attention ou du sommeil, troubles psychoaffectifs... parce qu’il est le plus gros consommateur d’oxygène de l’organisme, le cerveau supporte particulièrement mal l’hypoxie. Au total, 20% de l’oxygène du corps entier est dédié au cerveau.
Mais l’hypoxie ne concerne pas seulement les pilotes d’avion, les sportifs de l’extrême ou les alpinistes. L’avancée en âge, les diverses pathologies (métaboliques, cardio-vasculaires, pulmonaires…) et surtout la pollution et le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) sont autant de causes qui nous concernent tous.
D’origine aérienne et alimentaire ou présents dans des objets usuels, les polluants portent fréquemment atteintes à la fonction respiratoire. Ainsi, les poussières tapissent l’arbre respiratoire, et, pour les plus fines, pénètrent dans le sang et le cerveau. Les gaz toxiques -(comme le monoxyde de carbone), les nitrates (présents dans les eaux de boissons et les conserves)- prennent la place de l’oxygène sur l’hémoglobine, générant une hypoxie de fait. Sans compter le mercure, capable, à fortes doses, de générer des pneumopathies.
Le SAOS, dont la prévalence augmente, génère des pathologies cardio-vasculaires, y compris cérébrales. Chez les adultes, la fragmentation du sommeil et sa résultante, la somnolence diurne, perturbent sévèrement l’exécution des tâches quotidiennes. Ce sommeil de mauvaise qualité augmente les risques d’accidents de voiture ou de travail, et accentue la détérioration intellectuelle et la perte de mémoire. La baisse des performances cognitives est d’autant plus marquée que la personne souffrant d’apnée est âgée. Une équipe du CHU de St Etienne a même démontré que la matière grise s’amincit avec la sévérité de l’apnée.
Rappelons qu’il existe de nombreuses solutions pour pallier ce manque d’oxygénation cérébrale : médicamenteuses, chirurgicales, invasives... Surtout, il est important de rappeler que les terpènes peroxydés, inhalés durant quelques minutes en sortie des appareils Bol d’air, génèrent une amélioration de l’oxygénation tissulaire pendant plusieurs heures.
Mais l’hypoxie ne concerne pas seulement les pilotes d’avion, les sportifs de l’extrême ou les alpinistes. L’avancée en âge, les diverses pathologies (métaboliques, cardio-vasculaires, pulmonaires…) et surtout la pollution et le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) sont autant de causes qui nous concernent tous.
D’origine aérienne et alimentaire ou présents dans des objets usuels, les polluants portent fréquemment atteintes à la fonction respiratoire. Ainsi, les poussières tapissent l’arbre respiratoire, et, pour les plus fines, pénètrent dans le sang et le cerveau. Les gaz toxiques -(comme le monoxyde de carbone), les nitrates (présents dans les eaux de boissons et les conserves)- prennent la place de l’oxygène sur l’hémoglobine, générant une hypoxie de fait. Sans compter le mercure, capable, à fortes doses, de générer des pneumopathies.
Le SAOS, dont la prévalence augmente, génère des pathologies cardio-vasculaires, y compris cérébrales. Chez les adultes, la fragmentation du sommeil et sa résultante, la somnolence diurne, perturbent sévèrement l’exécution des tâches quotidiennes. Ce sommeil de mauvaise qualité augmente les risques d’accidents de voiture ou de travail, et accentue la détérioration intellectuelle et la perte de mémoire. La baisse des performances cognitives est d’autant plus marquée que la personne souffrant d’apnée est âgée. Une équipe du CHU de St Etienne a même démontré que la matière grise s’amincit avec la sévérité de l’apnée.
Rappelons qu’il existe de nombreuses solutions pour pallier ce manque d’oxygénation cérébrale : médicamenteuses, chirurgicales, invasives... Surtout, il est important de rappeler que les terpènes peroxydés, inhalés durant quelques minutes en sortie des appareils Bol d’air, génèrent une amélioration de l’oxygénation tissulaire pendant plusieurs heures.