Dans ce baromètre, les deux partenaires ont étudié le coût de plus de 25 produits et services indispensables aux seniors tels que la mutuelle, l'aide à domicile, l'achat d’accessoires adaptés ou de produits nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation).
Pour chaque tranche d'âge (65 ans, 75 ans et 85 ans ), l'étude a analysé le prix des services de base aux services premium afin d'adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en épluchant plus de 250 devis.
Pour cette seconde édition, les variations de tarifs des 25 produits et services ont été analysées tels
que la mutuelle, l’aide à domicile, l’achat de fauteuils adaptés ou produits nécessaires à la dépendance
pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité,
alimentation).
Et selon ce baromètre, il faut compter 13.078 euros par an, soit 1.090 euros par mois (+3,49%) de coût moyen sur trente ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans. Pour rappel, en 2020, il fallait prévoir 12.514 euros par an, soit 1.043 euros par mois.
« Après 2 ans de crise sanitaire et économique inédite, le regard sur les EHPAD a été profondément
assombri et l’importance de s’équiper pour bien vivre dans son logement n’a jamais été autant
d’actualité » explique Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.
Pour Benjamin Zimmer, directeur de Silver Alliance (collectif de 38 marques de la Silver Economie) :
« La hausse globale de 3,49% sur les neuf profils est à nuancer à la fois sur les tranches d’âge et sur les
services. La réforme 100% santé a permis de réduire drastiquement en 2021 les frais liés à l’audition
en proposant un appareil auditif sans avoir un euro à débourser pour le consommateur. Inversement,
le tarif des mutuelles a subi une hausse conséquente, venant impacter le pouvoir d’achat des seniors.
L’inflation des prix des matières premières nécessaires pour produire certains produits a également un
impact sur leurs prix finaux. »
« Plus généralement la hausse des tarifs est faible voire négative pour les seniors de 65-75 ans et
augmente au fur et à mesure avec l’âge pour atteindre 5,56 % pour les plus de 85 ans » précise le
fondateur de Retraite.com.
En analysant chaque profil, ce coût est de
Pour 2021, la hausse s’établit à +3,49% par rapport à 2020. Plus précisément, ce coût mensuel
s’établit par profil à :
• 583 € par mois pour les 65-75 ans (vs 584 € en 2020), stable par rapport à 2020
• 748 € par mois pour les 75-85 ans (vs 740 € en 2020), en hausse de 1,01 % par rapport à 2020
• 1939 € par mois pour les +85 ans (vs 1836 € en 2020), en hausse de 5,56 % par rapport à 2020
Les résultats de cette étude décrivent clairement les tendances de coûts liées au vieillissement :
Entre 65 et 75 ans, les frais de santé (mutuelle, optique, dentaire) restent le premier poste de
dépenses et connaissent la plus forte augmentation avec une hausse de plus de 10%. Cette hausse
des mutuelles est cependant contrebalancée par une prise en charge à 100% des appareils auditifs,
qui permet in fine aux nouveaux retraités de gagner en pouvoir d’achat.
Entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de frais avec des prix de mutuelles en
hausse. Cette augmentation est là encore compensée par le 100% santé pour l’audition. En revanche
l’âge avançant, ces ainés ont tendance à diminuer leurs déplacements.
Leur sédentarité accrue implique des frais plus élevés dans les prestations de services à domicile, les taches usuelles devenant également plus difficiles à accomplir. Le matériel médical et de confort tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur subissent une hausse de 10% liée notamment à l’augmentation des prix des matières premières répercutées vers l’usager. La tendance globale par rapport à 2021 reste cependant quasi-stable.
Enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement deviennent le
premier poste de dépenses. Leur hausse de plus de 5% par rapport à 2020 s’explique par l’augmentation des salaires et des équipements liés au covid. L’arrêt de la prime Action Logement accordée aux seniors pour rénover leur salle de bain en juin 2021 pèse fortement dans la hausse du coût du bien vieillir à domicile. D’autant que cela accroît les risques de chutes pour les plus de 85 ans.
L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement. Pour
Benjamin Zimmer « la couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être majoritairement pris en charge par la sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance tels que le fauteuil roulant ou le lit médicalisé. Enfin, la réforme 100 % santé mise en place début 2020 a clairement marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins et de garantir au plus grand nombre une prise en charge totale de certaines prestations en dentaire et en optique et désormais pour les aides auditives depuis le 1er janvier 2021. »
« La crise sanitaire a permis également de voir se démocratiser l’usage des solutions de télémédecine
et de téléconsultation permettant ainsi de réduire les inégalités territoriales d’accès au soin dans des
déserts médicaux. Cette massification des usages de la télémédecine, tant par les professionnels que
par les patients, est une réelle chance de progrès pour toutes les parties prenantes de notre système
de santé », conclut Benjamin Zimmer.
Pour chaque tranche d'âge (65 ans, 75 ans et 85 ans ), l'étude a analysé le prix des services de base aux services premium afin d'adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en épluchant plus de 250 devis.
Pour cette seconde édition, les variations de tarifs des 25 produits et services ont été analysées tels
que la mutuelle, l’aide à domicile, l’achat de fauteuils adaptés ou produits nécessaires à la dépendance
pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité,
alimentation).
Et selon ce baromètre, il faut compter 13.078 euros par an, soit 1.090 euros par mois (+3,49%) de coût moyen sur trente ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans. Pour rappel, en 2020, il fallait prévoir 12.514 euros par an, soit 1.043 euros par mois.
« Après 2 ans de crise sanitaire et économique inédite, le regard sur les EHPAD a été profondément
assombri et l’importance de s’équiper pour bien vivre dans son logement n’a jamais été autant
d’actualité » explique Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.
Pour Benjamin Zimmer, directeur de Silver Alliance (collectif de 38 marques de la Silver Economie) :
« La hausse globale de 3,49% sur les neuf profils est à nuancer à la fois sur les tranches d’âge et sur les
services. La réforme 100% santé a permis de réduire drastiquement en 2021 les frais liés à l’audition
en proposant un appareil auditif sans avoir un euro à débourser pour le consommateur. Inversement,
le tarif des mutuelles a subi une hausse conséquente, venant impacter le pouvoir d’achat des seniors.
L’inflation des prix des matières premières nécessaires pour produire certains produits a également un
impact sur leurs prix finaux. »
« Plus généralement la hausse des tarifs est faible voire négative pour les seniors de 65-75 ans et
augmente au fur et à mesure avec l’âge pour atteindre 5,56 % pour les plus de 85 ans » précise le
fondateur de Retraite.com.
En analysant chaque profil, ce coût est de
Pour 2021, la hausse s’établit à +3,49% par rapport à 2020. Plus précisément, ce coût mensuel
s’établit par profil à :
• 583 € par mois pour les 65-75 ans (vs 584 € en 2020), stable par rapport à 2020
• 748 € par mois pour les 75-85 ans (vs 740 € en 2020), en hausse de 1,01 % par rapport à 2020
• 1939 € par mois pour les +85 ans (vs 1836 € en 2020), en hausse de 5,56 % par rapport à 2020
Les résultats de cette étude décrivent clairement les tendances de coûts liées au vieillissement :
Entre 65 et 75 ans, les frais de santé (mutuelle, optique, dentaire) restent le premier poste de
dépenses et connaissent la plus forte augmentation avec une hausse de plus de 10%. Cette hausse
des mutuelles est cependant contrebalancée par une prise en charge à 100% des appareils auditifs,
qui permet in fine aux nouveaux retraités de gagner en pouvoir d’achat.
Entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de frais avec des prix de mutuelles en
hausse. Cette augmentation est là encore compensée par le 100% santé pour l’audition. En revanche
l’âge avançant, ces ainés ont tendance à diminuer leurs déplacements.
Leur sédentarité accrue implique des frais plus élevés dans les prestations de services à domicile, les taches usuelles devenant également plus difficiles à accomplir. Le matériel médical et de confort tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur subissent une hausse de 10% liée notamment à l’augmentation des prix des matières premières répercutées vers l’usager. La tendance globale par rapport à 2021 reste cependant quasi-stable.
Enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement deviennent le
premier poste de dépenses. Leur hausse de plus de 5% par rapport à 2020 s’explique par l’augmentation des salaires et des équipements liés au covid. L’arrêt de la prime Action Logement accordée aux seniors pour rénover leur salle de bain en juin 2021 pèse fortement dans la hausse du coût du bien vieillir à domicile. D’autant que cela accroît les risques de chutes pour les plus de 85 ans.
L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement. Pour
Benjamin Zimmer « la couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être majoritairement pris en charge par la sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance tels que le fauteuil roulant ou le lit médicalisé. Enfin, la réforme 100 % santé mise en place début 2020 a clairement marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins et de garantir au plus grand nombre une prise en charge totale de certaines prestations en dentaire et en optique et désormais pour les aides auditives depuis le 1er janvier 2021. »
« La crise sanitaire a permis également de voir se démocratiser l’usage des solutions de télémédecine
et de téléconsultation permettant ainsi de réduire les inégalités territoriales d’accès au soin dans des
déserts médicaux. Cette massification des usages de la télémédecine, tant par les professionnels que
par les patients, est une réelle chance de progrès pour toutes les parties prenantes de notre système
de santé », conclut Benjamin Zimmer.