Une étude dans un centre de santé communautaire
Les chercheurs de cette étude ont décidé d’examiner l'association entre les soins chiropratiques et les prescriptions d'opiacés chez les patients adultes souffrant de douleurs vertébrales non cancéreuses dans un contexte de soins primaires. Ils ont émis l'hypothèse que les soins chiropratiques seraient inversement associés à la prise d'opiacés.
Les chercheurs ont mené une étude rétrospective de 945 dossiers de patients (de janvier 2014 à décembre 2020) et ont réalisé des entretiens avec 14 patients et 9 médecins généralistes.
En s’appuyant sur un modèle de prévision statistique, ils ont utilisé les données démographiques des patients, les comorbidités, la fréquence des visites pour évaluer l'association entre les soins chiropratiques et le délai avant la première prescription d'opiacés jusqu'à un an après les premiers soins chiropratiques.
Les données ont permis de comprendre que les soins chiropratiques étaient associés à une baisse de la prescription d’opiacés. Les entretiens de suivi des patients ont permis d'identifier plusieurs facteurs d'influence : le tabagisme et la dépression étaient fortement associés à l'utilisation d'opioïdes par les patients de cette étude.
Les chercheurs ont mené une étude rétrospective de 945 dossiers de patients (de janvier 2014 à décembre 2020) et ont réalisé des entretiens avec 14 patients et 9 médecins généralistes.
En s’appuyant sur un modèle de prévision statistique, ils ont utilisé les données démographiques des patients, les comorbidités, la fréquence des visites pour évaluer l'association entre les soins chiropratiques et le délai avant la première prescription d'opiacés jusqu'à un an après les premiers soins chiropratiques.
Les données ont permis de comprendre que les soins chiropratiques étaient associés à une baisse de la prescription d’opiacés. Les entretiens de suivi des patients ont permis d'identifier plusieurs facteurs d'influence : le tabagisme et la dépression étaient fortement associés à l'utilisation d'opioïdes par les patients de cette étude.
La chiropraxie pour éviter la prescription d'opiacés
Les chercheurs ont également constaté que, lorsqu'elle est utilisée comme traitement de première intention, la chiropraxie pouvait contribuer à retarder, et dans certains cas à prévenir, la prescription d'opiacés.
Dix-neuf pour cent des patients (183 sur 945) ont reçu des soins chiropratiques. Parmi eux, 48% (87 sur 183) ont reçu des soins chiropratiques dans les 30 jours suivant leur visite de référence pour cette étude.
A un an après le début des soins, 51% des patients qui n’avaient pas bénéficié de soins chiropratiques ont reçu des opiacés contre 29% des patients ayant reçu des soins chiropratiques. Chez les patients ayant reçu un suivi chiropratique précoce, le risque d'initier une prescription d'opiacés était également plus faible.
Les résultats suggèrent que les soins chiropratiques sont systématiquement associés à une réduction du risque de prescription d'opiacés, ainsi qu'à une amélioration des résultats des patients et à un potentiel d'économies (par exemple, réduction des visites chez le médecin généraliste ou le médecin de famille, de l'imagerie avancée et des références à des spécialistes).
Ainsi, avec une intégration plus poussée de la chiropraxie dans les centres de soins primaires, les avantages potentiels pour la crise des opiacés, pourraient être substantiels.
Source
Dix-neuf pour cent des patients (183 sur 945) ont reçu des soins chiropratiques. Parmi eux, 48% (87 sur 183) ont reçu des soins chiropratiques dans les 30 jours suivant leur visite de référence pour cette étude.
A un an après le début des soins, 51% des patients qui n’avaient pas bénéficié de soins chiropratiques ont reçu des opiacés contre 29% des patients ayant reçu des soins chiropratiques. Chez les patients ayant reçu un suivi chiropratique précoce, le risque d'initier une prescription d'opiacés était également plus faible.
Les résultats suggèrent que les soins chiropratiques sont systématiquement associés à une réduction du risque de prescription d'opiacés, ainsi qu'à une amélioration des résultats des patients et à un potentiel d'économies (par exemple, réduction des visites chez le médecin généraliste ou le médecin de famille, de l'imagerie avancée et des références à des spécialistes).
Ainsi, avec une intégration plus poussée de la chiropraxie dans les centres de soins primaires, les avantages potentiels pour la crise des opiacés, pourraient être substantiels.
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