Perception de l'ampleur de la discrimination sur la base de l’âge
Petit rappel : « il ne faut pas oublier que lorsqu'il a été demandé aux répondants d'estimer l'ampleur de la discrimination fondée sur l'âge, il n’a pas été précisé s'il s'agissait d'une discrimination sur la base du jeune âge ou d'un âge plus avancé. Les répondants pouvaient de ce fait avoir une idée différente du concept même de discrimination fondée sur l'âge » remarquent les auteurs de ce rapport.
Indépendamment de la distinction mentionnée ci-dessus, 42% des répondants estiment que la discrimination fondée sur l'âge est répandue contre 52% qui affirment qu'elle est rare. De manière plus détaillée, 8% des citoyens de l'UE pensent qu'elle est très répandue, 34% qu'elle est assez répandue, 35% qu'elle est assez rare et 17% qu'elle est très rare. 4% répondent spontanément qu'ils la croient inexistante, 2% sont incapables de donner une réponse.
Un pourcentage très important de répondants hongrois affirment que la discrimination fondée sur l'âge est répandue dans leur pays (67%). La République tchèque (58%), la Lettonie (52%) et le Portugal (51%) enregistrent également des résultats élevés en la matière. En revanche, moins d'un quart des Irlandais et des Luxembourgeois (24% dans chaque cas) pensent qu'elle est répandue dans leur pays.
« Bien que nous ayons déjà souligné, rappellent les auteurs, que nous ne pouvons affirmer avec certitude que les répondants associent la discrimination fondée sur l'âge au jeune âge ou à un âge avancé, nous pouvons affirmer que les répondants âgés de 40 ans ou plus sont plus susceptibles d'affirmer que cette discrimination est répandue. Ceci est à la fois logique et contraire à la tendance observée pour les autres types de discriminations, qui sont plus largement ressenties comme répandues chez les groupes de répondants les plus jeunes ».
Les autres distinctions en matière de discrimination fondée sur l'âge s'inscrivent plus largement dans la lignée des tendances observées pour les autres types de discriminations :
- les femmes (44%) sont plus susceptibles que les hommes (39%) d'affirmer que la discrimination fondée sur l'âge est répandue ;
- les répondants d'orientation politique de gauche (45%) pensent qu'elle est plus commune que ceux du centre (40%) ou de droite (41%).
Toutefois, remarquent les responsables de cette enquête, depuis 2006, le sentiment que la discrimination fondée sur l'âge est répandue a fortement diminué (-4 points à partir de 46%), alors que le sentiment qu'elle est rare a augmenté (+4 points à partir de 48%). Dans la logique de ce qui précède, on note une diminution importante du sentiment que la discrimination est répandue, plus particulièrement à Chypre (-21 points à partir de 48%) et en Roumanie (-16 points à partir de 46%). Le seul pays qui présente un changement significatif dans la direction opposée est la Suède (+5 points à partir de 36%).
Lorsqu'ils sont invités à faire la comparaison avec la situation d'il y a cinq ans, les répondants sont plus enclins à affirmer que la discrimination fondée sur l'âge est à présent moins répandue (57% ; 43% un peu moins répandue, 14% beaucoup moins répandue) qu'à affirmer qu'elle est plus répandue (33% ; 6% beaucoup plus répandue, 27% un peu moins répandue).
« Nous constatons le même équilibre dans les résultats de la plupart des pays, même si plus de la moitié des répondants estiment que la discrimination fondée sur l'âge est à présent plus répandue en Hongrie (61%) et dans la République tchèque (53%). En Slovaquie, le pourcentage des répondants qui estiment que cette discrimination est plus répandue est le même que celui des répondants qui défendent la position inverse (48% dans chaque cas) » affirment les auteurs du rapport.
Expérience de la discrimination sur la base de l'âge
En termes de répondants affirmant avoir subi une discrimination, l'âge est la discrimination la plus fréquemment citée, avec 6% des répondants affirmant en avoir été victimes au cours des douze mois qui précédent l'étude. Il n’y a pas ici de clivage significatif entre les discriminations subies personnellement et celles dont les répondants ont été témoins, avec 7% des répondants qui affirment avoir été témoins d'une discrimination fondée sur ce motif.
Ces résultats élevés peuvent découler du fait que l'âge est un attribut commun à tous et que les jeunes comme les moins jeunes sont susceptibles de faire l'objet d'une discrimination dans diverses circonstances (souvent différentes). La discrimination fondée sur l'âge semble être particulièrement fréquente en République tchèque, où 12% des répondants affirment l'avoir subie et 16% affirment en avoir été témoins. Les autres pays affichant des niveaux de discrimination supérieurs à la moyenne (pour une mesure ou pour les deux mesures) sont l'Autriche la Slovaquie et la Suède.
Attitudes à l'égard des personnes plus jeunes et des personnes plus âgées occupant la plus haute fonction politique
Le scénario du « voisin » n'a pas été présenté dans le cas de discrimination fondée sur l'âge. « Nous présentons ici les attitudes à l'égard des personnes plus jeunes et des personnes plus âgées occupant la plus haute fonction politique dans le pays du répondant. Ainsi, il a été demandé aux répondants dans quelle mesure ils se sentaient à l'aise à l'idée qu'une personne de moins de 30 ans ou de plus de 75 ans occupe un tel poste » remarquent encore les responsables de l’enquête.
Niveau de confort relativement faible à la fois à l'égard des personnes très jeunes et des personnes très âgées occupant des fonctions politiques
L'idée qu'une personne de moins de 30 ans ou de plus de 75 ans occupe la plus haute fonction politique d'un pays provoque un plus fort sentiment de "malaise" que certains autres scénarios présentés aux répondants - par exemple qu'une personne issue d'une minorité religieuse ou qu'une femme occupe la fonction politique la plus élevée. Entre les deux options, les répondants sont, en moyenne, plus à l'aise à l'idée qu'une personne de moins de 30 ans (6,4) occupe ce genre de fonctions qu'une personne de plus de 75 ans (5,4).
Si l'on considère l'exemple d'une personne âgée de moins de 30 ans, les pays les plus réceptifs à l'idée qu'une personne de cet âge occupe la plus haute fonction politique sont la Roumanie (7,8), la Pologne (7,6) et le Danemark (7,5). L'Allemagne quant à elle, enregistre un score très faible (4,8)
Niveau de confort à l'idée qu'une personne âgée de moins de 30 ans occupe la plus haute fonction politique du pays
Comme on peut s'y attendre, on remarque une relation évidente entre l'âge du répondant et les réponses à cette question, le niveau de confort exprimé diminuant en effet avec l'âge du répondant.
De sérieux doutes sont exprimés à l'idée qu'une personne âgée de plus de 75 ans occupe le poste politique le plus élevé du pays
Dans le cas d'une personne de plus de 75 ans, les niveaux "à l'aise" moyens les plus élevés par pays n'excèdent pas de beaucoup la moyenne de l'UE. Même dans les pays affichant les résultats les plus élevés - l'Espagne (6,1) - le score moyen est tout juste de 0,7 point supérieur à la moyenne de l'UE (5,4).
Dans l'ensemble, les répondants bulgares et lettons sont fermement opposés à l'idée d'être dirigés par une personne de cet âge (3,6 dans chaque cas).
Niveau de confort à l'idée qu'une personne âgée de plus de 75 ans occupe la fonction politique la plus élevée.
Au vu de la corrélation qui existe entre être plus jeune et se sentir à l'aise à l'idée d'avoir un leader politique plus jeune, on pourrait penser que l'inverse est vrai pour un leader plus âgé. En réalité… on constate que tel n'est pas le cas, ce sont les répondants les plus jeunes qui se sentent le plus à l'aise à l'idée d'être dirigé par un leader plus âgé.
Petit rappel : « il ne faut pas oublier que lorsqu'il a été demandé aux répondants d'estimer l'ampleur de la discrimination fondée sur l'âge, il n’a pas été précisé s'il s'agissait d'une discrimination sur la base du jeune âge ou d'un âge plus avancé. Les répondants pouvaient de ce fait avoir une idée différente du concept même de discrimination fondée sur l'âge » remarquent les auteurs de ce rapport.
Indépendamment de la distinction mentionnée ci-dessus, 42% des répondants estiment que la discrimination fondée sur l'âge est répandue contre 52% qui affirment qu'elle est rare. De manière plus détaillée, 8% des citoyens de l'UE pensent qu'elle est très répandue, 34% qu'elle est assez répandue, 35% qu'elle est assez rare et 17% qu'elle est très rare. 4% répondent spontanément qu'ils la croient inexistante, 2% sont incapables de donner une réponse.
Un pourcentage très important de répondants hongrois affirment que la discrimination fondée sur l'âge est répandue dans leur pays (67%). La République tchèque (58%), la Lettonie (52%) et le Portugal (51%) enregistrent également des résultats élevés en la matière. En revanche, moins d'un quart des Irlandais et des Luxembourgeois (24% dans chaque cas) pensent qu'elle est répandue dans leur pays.
« Bien que nous ayons déjà souligné, rappellent les auteurs, que nous ne pouvons affirmer avec certitude que les répondants associent la discrimination fondée sur l'âge au jeune âge ou à un âge avancé, nous pouvons affirmer que les répondants âgés de 40 ans ou plus sont plus susceptibles d'affirmer que cette discrimination est répandue. Ceci est à la fois logique et contraire à la tendance observée pour les autres types de discriminations, qui sont plus largement ressenties comme répandues chez les groupes de répondants les plus jeunes ».
Les autres distinctions en matière de discrimination fondée sur l'âge s'inscrivent plus largement dans la lignée des tendances observées pour les autres types de discriminations :
- les femmes (44%) sont plus susceptibles que les hommes (39%) d'affirmer que la discrimination fondée sur l'âge est répandue ;
- les répondants d'orientation politique de gauche (45%) pensent qu'elle est plus commune que ceux du centre (40%) ou de droite (41%).
Toutefois, remarquent les responsables de cette enquête, depuis 2006, le sentiment que la discrimination fondée sur l'âge est répandue a fortement diminué (-4 points à partir de 46%), alors que le sentiment qu'elle est rare a augmenté (+4 points à partir de 48%). Dans la logique de ce qui précède, on note une diminution importante du sentiment que la discrimination est répandue, plus particulièrement à Chypre (-21 points à partir de 48%) et en Roumanie (-16 points à partir de 46%). Le seul pays qui présente un changement significatif dans la direction opposée est la Suède (+5 points à partir de 36%).
Lorsqu'ils sont invités à faire la comparaison avec la situation d'il y a cinq ans, les répondants sont plus enclins à affirmer que la discrimination fondée sur l'âge est à présent moins répandue (57% ; 43% un peu moins répandue, 14% beaucoup moins répandue) qu'à affirmer qu'elle est plus répandue (33% ; 6% beaucoup plus répandue, 27% un peu moins répandue).
« Nous constatons le même équilibre dans les résultats de la plupart des pays, même si plus de la moitié des répondants estiment que la discrimination fondée sur l'âge est à présent plus répandue en Hongrie (61%) et dans la République tchèque (53%). En Slovaquie, le pourcentage des répondants qui estiment que cette discrimination est plus répandue est le même que celui des répondants qui défendent la position inverse (48% dans chaque cas) » affirment les auteurs du rapport.
Expérience de la discrimination sur la base de l'âge
En termes de répondants affirmant avoir subi une discrimination, l'âge est la discrimination la plus fréquemment citée, avec 6% des répondants affirmant en avoir été victimes au cours des douze mois qui précédent l'étude. Il n’y a pas ici de clivage significatif entre les discriminations subies personnellement et celles dont les répondants ont été témoins, avec 7% des répondants qui affirment avoir été témoins d'une discrimination fondée sur ce motif.
Ces résultats élevés peuvent découler du fait que l'âge est un attribut commun à tous et que les jeunes comme les moins jeunes sont susceptibles de faire l'objet d'une discrimination dans diverses circonstances (souvent différentes). La discrimination fondée sur l'âge semble être particulièrement fréquente en République tchèque, où 12% des répondants affirment l'avoir subie et 16% affirment en avoir été témoins. Les autres pays affichant des niveaux de discrimination supérieurs à la moyenne (pour une mesure ou pour les deux mesures) sont l'Autriche la Slovaquie et la Suède.
Attitudes à l'égard des personnes plus jeunes et des personnes plus âgées occupant la plus haute fonction politique
Le scénario du « voisin » n'a pas été présenté dans le cas de discrimination fondée sur l'âge. « Nous présentons ici les attitudes à l'égard des personnes plus jeunes et des personnes plus âgées occupant la plus haute fonction politique dans le pays du répondant. Ainsi, il a été demandé aux répondants dans quelle mesure ils se sentaient à l'aise à l'idée qu'une personne de moins de 30 ans ou de plus de 75 ans occupe un tel poste » remarquent encore les responsables de l’enquête.
Niveau de confort relativement faible à la fois à l'égard des personnes très jeunes et des personnes très âgées occupant des fonctions politiques
L'idée qu'une personne de moins de 30 ans ou de plus de 75 ans occupe la plus haute fonction politique d'un pays provoque un plus fort sentiment de "malaise" que certains autres scénarios présentés aux répondants - par exemple qu'une personne issue d'une minorité religieuse ou qu'une femme occupe la fonction politique la plus élevée. Entre les deux options, les répondants sont, en moyenne, plus à l'aise à l'idée qu'une personne de moins de 30 ans (6,4) occupe ce genre de fonctions qu'une personne de plus de 75 ans (5,4).
Si l'on considère l'exemple d'une personne âgée de moins de 30 ans, les pays les plus réceptifs à l'idée qu'une personne de cet âge occupe la plus haute fonction politique sont la Roumanie (7,8), la Pologne (7,6) et le Danemark (7,5). L'Allemagne quant à elle, enregistre un score très faible (4,8)
Niveau de confort à l'idée qu'une personne âgée de moins de 30 ans occupe la plus haute fonction politique du pays
Comme on peut s'y attendre, on remarque une relation évidente entre l'âge du répondant et les réponses à cette question, le niveau de confort exprimé diminuant en effet avec l'âge du répondant.
De sérieux doutes sont exprimés à l'idée qu'une personne âgée de plus de 75 ans occupe le poste politique le plus élevé du pays
Dans le cas d'une personne de plus de 75 ans, les niveaux "à l'aise" moyens les plus élevés par pays n'excèdent pas de beaucoup la moyenne de l'UE. Même dans les pays affichant les résultats les plus élevés - l'Espagne (6,1) - le score moyen est tout juste de 0,7 point supérieur à la moyenne de l'UE (5,4).
Dans l'ensemble, les répondants bulgares et lettons sont fermement opposés à l'idée d'être dirigés par une personne de cet âge (3,6 dans chaque cas).
Niveau de confort à l'idée qu'une personne âgée de plus de 75 ans occupe la fonction politique la plus élevée.
Au vu de la corrélation qui existe entre être plus jeune et se sentir à l'aise à l'idée d'avoir un leader politique plus jeune, on pourrait penser que l'inverse est vrai pour un leader plus âgé. En réalité… on constate que tel n'est pas le cas, ce sont les répondants les plus jeunes qui se sentent le plus à l'aise à l'idée d'être dirigé par un leader plus âgé.