Il lui en aura fallu de la persévérance à cette femme au nom prédestiné, puisque la consonance de Nyad n’est pas sans se rapprocher de celle de naïade…
En tout Diana Nyad aura dû s'y prendre à cinq reprises ! Mais elle est enfin parvenue à ses fins. Elle a traversé cette portion d’Océan qu’aimait tant l’écrivain Ernest Hemingway.
Partie de La Havane à Cuba, elle est arrivée à Key West en Floride, soit 177 km sans palmes ni cage à requins (et les squales sont nombreux dans cette mer) lundi dernier. Plein nord. Si loin, si proche. Ce « voyage » aura durée 53 heures.
A l’arrivée, une foule nombreuse et enthousiaste l’attendait. Elle est sortie de l’eau, dans son maillot de bain une pièce noir et bleu, légèrement vacillante, mais heureuse.
En tout Diana Nyad aura dû s'y prendre à cinq reprises ! Mais elle est enfin parvenue à ses fins. Elle a traversé cette portion d’Océan qu’aimait tant l’écrivain Ernest Hemingway.
Partie de La Havane à Cuba, elle est arrivée à Key West en Floride, soit 177 km sans palmes ni cage à requins (et les squales sont nombreux dans cette mer) lundi dernier. Plein nord. Si loin, si proche. Ce « voyage » aura durée 53 heures.
A l’arrivée, une foule nombreuse et enthousiaste l’attendait. Elle est sortie de l’eau, dans son maillot de bain une pièce noir et bleu, légèrement vacillante, mais heureuse.
Voilà où peut mener un échec de jeunesse non digéré ! En 1978 déjà, Diana Nyad avait en effet tenté de gagner à la nage les côtes américaines au départ de Cuba… Tentative qui avait échoué. Elle avait recommencé l’année dernière puis encore cette année. Elle avouait d’ailleurs que c’était sa dernière tentative… Mais ce fut la bonne !
La première fois, il y a trente-trois ans, en août 1978, Diana Nyad avait dû abandonner -à contrecœur- sa traversée à mi-chemin. Au bout de 41 heures. La mer était alors démontée : en cause, un fort vent de nord-est. L’exploit devenait trop dangereux à réaliser. Sans compter que Diana était couverte de brûlures de méduses ! Même scénario l’année dernière, après avoir passé cinquante heures dans l'eau à lutter contre une mer agitée et contre les méduses, Diana Nyad avait dû arrêter, renonçant ainsi pour la quatrième fois à son pari…
Certes, la nageuse est aujourd’hui moins rapide qu’en 1978, mais Diana Nyad se dit plus endurante, la preuve... « Quand j’ai passé le cap de la soixantaine, j’étais dévasté par les regrets » confiait la nageuse dans la presse américaine avant son départ. « Et désespérée à l’idée du peu de temps qu’il me restait. Je me suis tournée vers ce rêve. Et depuis, tous mes regrets se sont évanouis ». Et ce rêve, elle l’a bel et bien réalisé.
Naturellement, Diana n’est pas partie seule dans cette aventure. Elle était accompagnée d’une équipe qui a veillé sur elle pendant toute la traversée : ravitaillement et vérification de sa condition physique. Mais ses équipiers étaient également en charge d‘éloigner les requins, très nombreux dans ces eaux du détroit de Floride... A noter que pour être homologuée, la nageuse ne devait porter aucune combinaison, ni s‘accrocher une seule fois à quoique ce soit pendant la traversée !
Bref, rien à voir avec les baignades idylliques dans les eaux turquoises de Floride ou de Cuba. Mais une belle aventure humaine. Qui montre bien, une fois encore, que les rêves de jeunesse peuvent avoir la vie dure !
Diana Nyad espère que son exploit fera des émules chez les sexagénaires, et compte bien prouver que même à 60 ans passés, il n'y a pas d'âge pour réaliser ses rêves.
La première fois, il y a trente-trois ans, en août 1978, Diana Nyad avait dû abandonner -à contrecœur- sa traversée à mi-chemin. Au bout de 41 heures. La mer était alors démontée : en cause, un fort vent de nord-est. L’exploit devenait trop dangereux à réaliser. Sans compter que Diana était couverte de brûlures de méduses ! Même scénario l’année dernière, après avoir passé cinquante heures dans l'eau à lutter contre une mer agitée et contre les méduses, Diana Nyad avait dû arrêter, renonçant ainsi pour la quatrième fois à son pari…
Certes, la nageuse est aujourd’hui moins rapide qu’en 1978, mais Diana Nyad se dit plus endurante, la preuve... « Quand j’ai passé le cap de la soixantaine, j’étais dévasté par les regrets » confiait la nageuse dans la presse américaine avant son départ. « Et désespérée à l’idée du peu de temps qu’il me restait. Je me suis tournée vers ce rêve. Et depuis, tous mes regrets se sont évanouis ». Et ce rêve, elle l’a bel et bien réalisé.
Naturellement, Diana n’est pas partie seule dans cette aventure. Elle était accompagnée d’une équipe qui a veillé sur elle pendant toute la traversée : ravitaillement et vérification de sa condition physique. Mais ses équipiers étaient également en charge d‘éloigner les requins, très nombreux dans ces eaux du détroit de Floride... A noter que pour être homologuée, la nageuse ne devait porter aucune combinaison, ni s‘accrocher une seule fois à quoique ce soit pendant la traversée !
Bref, rien à voir avec les baignades idylliques dans les eaux turquoises de Floride ou de Cuba. Mais une belle aventure humaine. Qui montre bien, une fois encore, que les rêves de jeunesse peuvent avoir la vie dure !
Diana Nyad espère que son exploit fera des émules chez les sexagénaires, et compte bien prouver que même à 60 ans passés, il n'y a pas d'âge pour réaliser ses rêves.