En voici quelques exemples qui sauront flatter vos invités. Et surtout, s’agissant de vins jeunes, ce seront de très jolis cadeaux à mettre en garde dans une belle cave.
En Bordeaux voici tout d’abord le Château Lafon-Rochet 2020. Un Saint-Estèphe Grand Cru Classé en 1855 qui fait désormais partie de la galaxie des Vignobles Cruse-Lorenzetti depuis décembre 2021 et, rejoint ainsi, le Château d’Issan (un Margaux), le Château Pedesclaux (un Pauillac) et le Château Lilian Ladouys un cru bourgeois.
On le voit, le Lafon-Rochet est désormais en belle compagnie. Pour ce millésime 2020, il a privilégié un assemblage de cabernet sauvignon à 61%, de merlot à 33%, de cabernet franc à 3% et enfin, de petit verdot à 3% avec un élevage de 12 mois en barriques.
Selon Christophe Congé qui dirige le domaine : « il s’agit d’un vin de garde qui pourra séduire les amateurs de vins jeunes. Très élégant, il bénéficie d’une belle structure tannique. ».
Dans l’immédiat, son nez délicat dégage des touches de petits fruits tandis que sa bouche fruitée laisse venir vers le palais des tanins soyeux. Idéal pour se construire une cave. Chäteau Lafon-Rochet 2020, 55€ chez les cavistes.
Restons dans la famille Lorenzetti qui possède également le Château Pédesclaux. Un grand cru classé 1855. Ce millésime 2022 présente la particularité d’être le premier millésime certifié AB (agriculture biologique).
Cela, après de nombreuses années de tests en agriculture biologique et biodynamique. Un choix qui se juxtapose avec les bâtiments du château qui ont été mis en valeur par une vision moderne due à Jean-Michel Wilmotte.
Tradition et modernité sont désormais les valeurs de Pédesclaux. Ce millésime 2022, est issu d’un assemblage de 68% de cabernet sauvignon, de 22% de merlot, de 7% de cabernet franc et 3% de petit verdot.
Son élevage se fait en barriques neuves à 65% pour une durée de 17 mois. Ce vin est une synthèse des trois derniers grands millésimes de Pédesclaux (2018, 2019 et 2020). A savoir : flamboyance, fraîcheur et droiture. Il offre une robe d’une rare intensité. La bouche complexe, fruitée et minérale, dégage des tannins soyeux et délicats. Châteaux Pédesclaux 2022, 50€ chez les cavistes.
A la lisière de la Bourgogne, la Côte Châlonnaise est, pour certain, un terroir oublié. N’oublions pas que nous sommes encore sous le régime des climats.
Une appellation bourguignonne pour désigner des parcelles. C’est le cas de ce Mercurey, Le Clos de l’Evêque, l’un des plus réputés. Une parcelle de près de 7 hectares qui fait désormais partie des Domaine Chanson.
Pour ce millésime 2022, les vendanges ont eu lieu assez tôt avec des orages en fin d’été qui ont compensé un été parfois très chaud avec pour résultat une belle productivité et une qualité affirmée.
De son cépage, il hérite naturellement d’une robe d’un rubis éclatant qui illumine le verre. Au nez, c’est la mûre et la cerise noire avec une touche d’épices qui dominent.
En bouche, on aime cette mâche soyeuse avec un palais de petits fruits noirs et surtout une longueur que l’on ne voudrait pas interrompre.
Avec une belle pièce de chasse et un plateau de fromages bourguignons comme l’Ami du Chambertin. Mercurey Premier cru, Le Clos l’Evêque 2022, chez les cavistes. 45,40€. A intégrer dans sa cave au rayon Bourgogne.
Château de La Chaize, Côte de Brouilly Lieu dit « Brulhié » 2022. On abandonne le terroir du pinot noir pour aborder celui du gamay en descendant plus au sud dans le Domaine du Château de la Chaize.
Au-delà d’un simple domaine viticole, on aborde ici une tranche de l’histoire de France avec un domaine de 450 hectares dont 150 hectares de vignes qui sont restés dans la même famille depuis 1676 jusqu’en 2017.
Le frère du fondateur, un jésuite, fut durant trente ans le confesseur du roi Louis XIV. Son nom est connu des Parisiens par le cimetière du père Lachaise dont le terrain appartenait à la famille La Chaize d’Aix.
Aujourd’hui, c’est la famille Gruy qui a repris le domaine et en exploite le vignoble. Le « Brulhié » est l’un des 23 lieu-dit que compte le domaine.
Il est issu d’une toute petite parcelle de 0,5 hectare située en côte de Brouilly. Dont le gamay autorise une belle garde. Comme pour tous les vignobles cette année 2022 a été compliquée avec en final un millésime réussi.
La robe de cette cuvée est lumineuse avec une teinte entre le rouge et le violet. Le nez dégage des notes de petits fruits rouges et de fleurs séchées. En bouche, le cassis et la groseille se disputent aux épices de la finale avec une certaine minéralité.
Avec une cuisine lyonnaise, saucisson chaud, oeufs meurettes, pâtés en croute et quelques fromages de chèvres, il sera parfait. Côte de Brouilly, Lieu-dit « Brulhié » 2022, 36€. Sans doute le plus élégant du catalogue de La Chaize. Un vin qui peut attendre dans votre cave.
Joël Chassaing-Cuvillier
En Bordeaux voici tout d’abord le Château Lafon-Rochet 2020. Un Saint-Estèphe Grand Cru Classé en 1855 qui fait désormais partie de la galaxie des Vignobles Cruse-Lorenzetti depuis décembre 2021 et, rejoint ainsi, le Château d’Issan (un Margaux), le Château Pedesclaux (un Pauillac) et le Château Lilian Ladouys un cru bourgeois.
On le voit, le Lafon-Rochet est désormais en belle compagnie. Pour ce millésime 2020, il a privilégié un assemblage de cabernet sauvignon à 61%, de merlot à 33%, de cabernet franc à 3% et enfin, de petit verdot à 3% avec un élevage de 12 mois en barriques.
Selon Christophe Congé qui dirige le domaine : « il s’agit d’un vin de garde qui pourra séduire les amateurs de vins jeunes. Très élégant, il bénéficie d’une belle structure tannique. ».
Dans l’immédiat, son nez délicat dégage des touches de petits fruits tandis que sa bouche fruitée laisse venir vers le palais des tanins soyeux. Idéal pour se construire une cave. Chäteau Lafon-Rochet 2020, 55€ chez les cavistes.
Restons dans la famille Lorenzetti qui possède également le Château Pédesclaux. Un grand cru classé 1855. Ce millésime 2022 présente la particularité d’être le premier millésime certifié AB (agriculture biologique).
Cela, après de nombreuses années de tests en agriculture biologique et biodynamique. Un choix qui se juxtapose avec les bâtiments du château qui ont été mis en valeur par une vision moderne due à Jean-Michel Wilmotte.
Tradition et modernité sont désormais les valeurs de Pédesclaux. Ce millésime 2022, est issu d’un assemblage de 68% de cabernet sauvignon, de 22% de merlot, de 7% de cabernet franc et 3% de petit verdot.
Son élevage se fait en barriques neuves à 65% pour une durée de 17 mois. Ce vin est une synthèse des trois derniers grands millésimes de Pédesclaux (2018, 2019 et 2020). A savoir : flamboyance, fraîcheur et droiture. Il offre une robe d’une rare intensité. La bouche complexe, fruitée et minérale, dégage des tannins soyeux et délicats. Châteaux Pédesclaux 2022, 50€ chez les cavistes.
A la lisière de la Bourgogne, la Côte Châlonnaise est, pour certain, un terroir oublié. N’oublions pas que nous sommes encore sous le régime des climats.
Une appellation bourguignonne pour désigner des parcelles. C’est le cas de ce Mercurey, Le Clos de l’Evêque, l’un des plus réputés. Une parcelle de près de 7 hectares qui fait désormais partie des Domaine Chanson.
Pour ce millésime 2022, les vendanges ont eu lieu assez tôt avec des orages en fin d’été qui ont compensé un été parfois très chaud avec pour résultat une belle productivité et une qualité affirmée.
De son cépage, il hérite naturellement d’une robe d’un rubis éclatant qui illumine le verre. Au nez, c’est la mûre et la cerise noire avec une touche d’épices qui dominent.
En bouche, on aime cette mâche soyeuse avec un palais de petits fruits noirs et surtout une longueur que l’on ne voudrait pas interrompre.
Avec une belle pièce de chasse et un plateau de fromages bourguignons comme l’Ami du Chambertin. Mercurey Premier cru, Le Clos l’Evêque 2022, chez les cavistes. 45,40€. A intégrer dans sa cave au rayon Bourgogne.
Château de La Chaize, Côte de Brouilly Lieu dit « Brulhié » 2022. On abandonne le terroir du pinot noir pour aborder celui du gamay en descendant plus au sud dans le Domaine du Château de la Chaize.
Au-delà d’un simple domaine viticole, on aborde ici une tranche de l’histoire de France avec un domaine de 450 hectares dont 150 hectares de vignes qui sont restés dans la même famille depuis 1676 jusqu’en 2017.
Le frère du fondateur, un jésuite, fut durant trente ans le confesseur du roi Louis XIV. Son nom est connu des Parisiens par le cimetière du père Lachaise dont le terrain appartenait à la famille La Chaize d’Aix.
Aujourd’hui, c’est la famille Gruy qui a repris le domaine et en exploite le vignoble. Le « Brulhié » est l’un des 23 lieu-dit que compte le domaine.
Il est issu d’une toute petite parcelle de 0,5 hectare située en côte de Brouilly. Dont le gamay autorise une belle garde. Comme pour tous les vignobles cette année 2022 a été compliquée avec en final un millésime réussi.
La robe de cette cuvée est lumineuse avec une teinte entre le rouge et le violet. Le nez dégage des notes de petits fruits rouges et de fleurs séchées. En bouche, le cassis et la groseille se disputent aux épices de la finale avec une certaine minéralité.
Avec une cuisine lyonnaise, saucisson chaud, oeufs meurettes, pâtés en croute et quelques fromages de chèvres, il sera parfait. Côte de Brouilly, Lieu-dit « Brulhié » 2022, 36€. Sans doute le plus élégant du catalogue de La Chaize. Un vin qui peut attendre dans votre cave.
Joël Chassaing-Cuvillier