Longtemps, les stades ultimes de l’hépatite que sont la cirrhose et le cancer ont été considérés comme incurables. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Si l’on intervient à temps, on peut faire disparaître une cirrhose et guérir un cancer. Un suivi rigoureux, associé aux progrès de l’imagerie médicale, y contribue largement.
Lorsqu’une maladie chronique du foie est traitée à temps, le risque de cirrhose ou de cancer disparaît. Si la prise en charge est tardive, alors que la cirrhose est déjà installée, une surveillance s’impose pour prévenir les risques de complications ou de cancer.
Cirrhose : l’alcool toujours en première ligne
Chaque année, quelque 600.000 personnes meurent de cirrhose du foie dans le monde et l’on considère que la moitié de ces cirrhoses sont dues à l’alcool. En France, 200.000 personnes ont une cirrhose, et 10.000 à 15.000 en meurent. En dépit d’une baisse de la consommation, l’alcool demeure ainsi la première cause de cirrhose en France.
Point important à souligner : contrairement à une idée reçue, la cirrhose alcoolique ne menace pas que les “gros” buveurs : une consommation modérée mais régulière peut elle aussi entraîner hépatite chronique et cirrhose.
Le traitement de la cirrhose passe par l’élimination de sa cause, qu’il s’agisse de l’alcool, d’un virus ou de la Nash. Soignée à temps, une cirrhose peut disparaître. À un stade plus avancé, elle ne régresse plus, mais on peut en limiter les complications.
D’importants progrès ont été réalisés ces dernières années pour les prévenir grâce à l’imagerie médicale (élastographie), mais aussi de nouveaux traitements médicamenteux ou chirurgicaux. En parallèle, des programmes d’éducation thérapeutique des patients commencent à voir le jour pour qu’ils deviennent des acteurs plus efficaces de la prévention des complications.
Le cancer mieux dépisté et mieux traité
Paradoxalement, ces progrès dans la prise en charge des cirrhoses contribuent à l’augmentation des cancers du foie, en allongeant la durée de vie des patients. Mais là encore, une meilleure surveillance et la mise au point de nouveaux traitements ont considérablement changé la donne.
Certes, le cancer du foie continue à être l’un des plus meurtriers au monde, avec plus de 800.000 décès, dont 8.500 à 9.000 en France. En termes de mortalité, il se place ainsi au quatrième rang mondial, et même au deuxième rang pour la seule population masculine. En France, une personne meurt toutes les heures d’un cancer du foie !
Les progrès médicaux sont de deux ordres. D’une part, l’IRM permet, bien mieux que l’échographie, de dépister des cancers du foie très précocement, mais aussi de les caractériser. Associées à l’intelligence artificielle, les techniques d’imagerie médicale apparaissent ainsi comme une arme majeure dans la lutte contre le cancer du foie. D’autre part, les traitements médicamenteux ou chirurgicaux gagnent en efficacité année après année.
C’est l’un des messages forts du PHC 2020 : même dépistée très tardivement à un stade de cirrhose ou de cancer, une maladie du foie peut être traitée. Une raison supplémentaire d’inciter chacun au dépistage d’éventuelles maladies du foie, avant même qu’elles ne se manifestent.
Lorsqu’une maladie chronique du foie est traitée à temps, le risque de cirrhose ou de cancer disparaît. Si la prise en charge est tardive, alors que la cirrhose est déjà installée, une surveillance s’impose pour prévenir les risques de complications ou de cancer.
Cirrhose : l’alcool toujours en première ligne
Chaque année, quelque 600.000 personnes meurent de cirrhose du foie dans le monde et l’on considère que la moitié de ces cirrhoses sont dues à l’alcool. En France, 200.000 personnes ont une cirrhose, et 10.000 à 15.000 en meurent. En dépit d’une baisse de la consommation, l’alcool demeure ainsi la première cause de cirrhose en France.
Point important à souligner : contrairement à une idée reçue, la cirrhose alcoolique ne menace pas que les “gros” buveurs : une consommation modérée mais régulière peut elle aussi entraîner hépatite chronique et cirrhose.
Le traitement de la cirrhose passe par l’élimination de sa cause, qu’il s’agisse de l’alcool, d’un virus ou de la Nash. Soignée à temps, une cirrhose peut disparaître. À un stade plus avancé, elle ne régresse plus, mais on peut en limiter les complications.
D’importants progrès ont été réalisés ces dernières années pour les prévenir grâce à l’imagerie médicale (élastographie), mais aussi de nouveaux traitements médicamenteux ou chirurgicaux. En parallèle, des programmes d’éducation thérapeutique des patients commencent à voir le jour pour qu’ils deviennent des acteurs plus efficaces de la prévention des complications.
Le cancer mieux dépisté et mieux traité
Paradoxalement, ces progrès dans la prise en charge des cirrhoses contribuent à l’augmentation des cancers du foie, en allongeant la durée de vie des patients. Mais là encore, une meilleure surveillance et la mise au point de nouveaux traitements ont considérablement changé la donne.
Certes, le cancer du foie continue à être l’un des plus meurtriers au monde, avec plus de 800.000 décès, dont 8.500 à 9.000 en France. En termes de mortalité, il se place ainsi au quatrième rang mondial, et même au deuxième rang pour la seule population masculine. En France, une personne meurt toutes les heures d’un cancer du foie !
Les progrès médicaux sont de deux ordres. D’une part, l’IRM permet, bien mieux que l’échographie, de dépister des cancers du foie très précocement, mais aussi de les caractériser. Associées à l’intelligence artificielle, les techniques d’imagerie médicale apparaissent ainsi comme une arme majeure dans la lutte contre le cancer du foie. D’autre part, les traitements médicamenteux ou chirurgicaux gagnent en efficacité année après année.
C’est l’un des messages forts du PHC 2020 : même dépistée très tardivement à un stade de cirrhose ou de cancer, une maladie du foie peut être traitée. Une raison supplémentaire d’inciter chacun au dépistage d’éventuelles maladies du foie, avant même qu’elles ne se manifestent.