A la retraite, les seniors ne bénéficient plus -assez logiquement d’ailleurs- de la couverture santé collective proposée par l’employeur. Ainsi, du jour au lendemain, c’est au retraité de payer lui-même et intégralement de sa poche sa propre mutuelle.
Une mutuelle qui lui coute en moyenne plus de 120 euros par mois pour sa santé alors que dans le même temps, il est confronté à une baisse de revenus due à son nouveau statut de pensionné.
Dans ce contexte, 12% des retraités ne sont plus couverts et renoncent à se soigner : il faut savoir que le taux d’effort pour un senior pour sa santé représente en moyenne 7%** de ses revenus : si c’est une broutille pour certain, cela représente un poids financier énorme pour d’autres. Or, ne plus se couvrir, c’est prendre un risque financier colossal.
Par exemple, pour un jour d’hospitalisation, il faut compter en moyenne 20 euros pour un séjour à l’hôpital, à cela s’ajoute les frais et soins liés à l’hospitalisation, les frais annexes, dits suppléments pour confort personnel (par exemple si vous souhaitez une chambre individuelle) et les dépassements d’honoraires possibles.
A ce titre, il faut savoir que la Sécurité sociale prend en charge 80% de ces frais. Ainsi, sur une journée facturée 1.700 euros par un établissement, la fraction à supporter par le patient représente tout de même 340 euros. Donc pour 5 jours d’hospitalisation, un patient devra payer de sa poche 1.700 euros ! Pour certains, cette dépense peut s’avérer un vrai gouffre financier.
Autre exemple très parlant et courant : pour une couronne dentaire métallique dont le coût maximum est fixé à 290 euros depuis le 1er janvier 2020, le régime obligatoire offrira une prise en charge à hauteur de 120 euros. Le reste à charge sera donc de 170 euros par couronne pour une personne sans couverture complémentaire, là où une personne ayant souscrit une mutuelle n’aura rien à débourser...
On comprend dès lors qu’une personne qui n’est pas en mesure de cotiser à une assurance complémentaire aura du mal à débourser ces 170 euros pour une seule couronne. En conséquence et sans trop de surprise, une partie non-négligeable des retraités renonce à ce type de soins.
Pour autant, la grande pluralité de contrats proposé sur le marché français offre la possibilité aux seniors d’avoir à leur disposition, notamment grâce à des comparateurs en mutuelle santé, des tarifs à échelle très variable avec différents niveaux de remboursement selon leurs besoins, mais aussi, selon leur budget !
De fait, pour moins de 500 euros par an, soit un peu moins de 50 euros par mois, un senior peut disposer d’une mutuelle avec un faible niveau de remboursement mais lui offrant tout de même une couverture intéressante en cas d’hospitalisation ou de besoin de lunettes de vue. Bref, le minimum est assuré, et la dépense est rapidement « rentabilisée » en cas de pépin.
D’autre part, il faut savoir que si un retraité est en difficulté pour payer chaque mois sa couverture santé, il peut, depuis le 1er décembre 2020, changer de contrat quand il le souhaite ! Cette mesure « pouvoir d’achat » permettrait selon UFC que Choisir de redistribuer 1,2 milliards d’euros aux assurés qui paient parfois trop cher pour un contrat mal adapté à leurs besoins !
C’est le moment pour le senior non seulement de souscrire à un contrat moins cher mais surtout qui lui laisse le moins de reste à charge possible sur ses principales dépenses de santé (optique, dentaire, hospitalisation…).
Pourtant, d’après un récent sondage mené par Magnolia.fr et l’institut de sondage Pôle&Roll mené auprès de 500 retraités de plus de 65 ans, pratiquement les trois-quarts (72%) des sondés déclarent parfaitement connaître le coût de leur contrat de mutuelle et son niveau de garanties mais seulement un petit tiers (30%) serait prêt à profiter de cette réforme pour en changer.
Pourtant, les prix des contrats continuent d’augmenter et ce sont bien les retraités qui continuent à payer le prix fort. Dans ce contexte, il est plus que jamais temps de comparer les offres et de partir à la recherche d’un contrat moins cher et mieux adapté. La diversité des contrats présents sur le marché le permet.
* Étude le Lynx, mars 2021
** États des lieux HCAAM, janvier 2021
Une mutuelle qui lui coute en moyenne plus de 120 euros par mois pour sa santé alors que dans le même temps, il est confronté à une baisse de revenus due à son nouveau statut de pensionné.
Dans ce contexte, 12% des retraités ne sont plus couverts et renoncent à se soigner : il faut savoir que le taux d’effort pour un senior pour sa santé représente en moyenne 7%** de ses revenus : si c’est une broutille pour certain, cela représente un poids financier énorme pour d’autres. Or, ne plus se couvrir, c’est prendre un risque financier colossal.
Par exemple, pour un jour d’hospitalisation, il faut compter en moyenne 20 euros pour un séjour à l’hôpital, à cela s’ajoute les frais et soins liés à l’hospitalisation, les frais annexes, dits suppléments pour confort personnel (par exemple si vous souhaitez une chambre individuelle) et les dépassements d’honoraires possibles.
A ce titre, il faut savoir que la Sécurité sociale prend en charge 80% de ces frais. Ainsi, sur une journée facturée 1.700 euros par un établissement, la fraction à supporter par le patient représente tout de même 340 euros. Donc pour 5 jours d’hospitalisation, un patient devra payer de sa poche 1.700 euros ! Pour certains, cette dépense peut s’avérer un vrai gouffre financier.
Autre exemple très parlant et courant : pour une couronne dentaire métallique dont le coût maximum est fixé à 290 euros depuis le 1er janvier 2020, le régime obligatoire offrira une prise en charge à hauteur de 120 euros. Le reste à charge sera donc de 170 euros par couronne pour une personne sans couverture complémentaire, là où une personne ayant souscrit une mutuelle n’aura rien à débourser...
On comprend dès lors qu’une personne qui n’est pas en mesure de cotiser à une assurance complémentaire aura du mal à débourser ces 170 euros pour une seule couronne. En conséquence et sans trop de surprise, une partie non-négligeable des retraités renonce à ce type de soins.
Pour autant, la grande pluralité de contrats proposé sur le marché français offre la possibilité aux seniors d’avoir à leur disposition, notamment grâce à des comparateurs en mutuelle santé, des tarifs à échelle très variable avec différents niveaux de remboursement selon leurs besoins, mais aussi, selon leur budget !
De fait, pour moins de 500 euros par an, soit un peu moins de 50 euros par mois, un senior peut disposer d’une mutuelle avec un faible niveau de remboursement mais lui offrant tout de même une couverture intéressante en cas d’hospitalisation ou de besoin de lunettes de vue. Bref, le minimum est assuré, et la dépense est rapidement « rentabilisée » en cas de pépin.
D’autre part, il faut savoir que si un retraité est en difficulté pour payer chaque mois sa couverture santé, il peut, depuis le 1er décembre 2020, changer de contrat quand il le souhaite ! Cette mesure « pouvoir d’achat » permettrait selon UFC que Choisir de redistribuer 1,2 milliards d’euros aux assurés qui paient parfois trop cher pour un contrat mal adapté à leurs besoins !
C’est le moment pour le senior non seulement de souscrire à un contrat moins cher mais surtout qui lui laisse le moins de reste à charge possible sur ses principales dépenses de santé (optique, dentaire, hospitalisation…).
Pourtant, d’après un récent sondage mené par Magnolia.fr et l’institut de sondage Pôle&Roll mené auprès de 500 retraités de plus de 65 ans, pratiquement les trois-quarts (72%) des sondés déclarent parfaitement connaître le coût de leur contrat de mutuelle et son niveau de garanties mais seulement un petit tiers (30%) serait prêt à profiter de cette réforme pour en changer.
Pourtant, les prix des contrats continuent d’augmenter et ce sont bien les retraités qui continuent à payer le prix fort. Dans ce contexte, il est plus que jamais temps de comparer les offres et de partir à la recherche d’un contrat moins cher et mieux adapté. La diversité des contrats présents sur le marché le permet.
* Étude le Lynx, mars 2021
** États des lieux HCAAM, janvier 2021