Selon le Docteur Alexandre de la Taille, praticien hospitalo-universitaire dans le service d’urologie du CHU Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne), « le diagnostic du cancer de la prostate peut être difficile. Les outils de diagnostic actuels, tels que le test PSA ont leurs limites ». Dans ce contexte, ce nouveau test « est un complément tout à fait bienvenu ».
Plus concrètement, ce test s’annonce comme le premier à utiliser la présence du PCA3 (un marqueur génétique du cancer de la prostate) pour prévoir ce type de cancer et pourra être utilisé conjointement avec les tests actuels pour conduire au diagnostic posé par les biopsies prostatiques.
« Le test a le potentiel de faire une grande différence dans la vie de certains hommes en permettant aux médecins de décider s’il convient ou non de procéder à davantage de biopsies, lesquelles peuvent être douloureuses et avoir des effets indésirables », poursuit le Docteur Alexandre de la Taille. « De récentes études ont également indiqué que ce test pourrait se révéler utile pour identifier les hommes présentant des formes de cancer moins agressives et pour lesquelles une surveillance active pourrait constituer une option thérapeutique. »
Selon le communiqué du laboratoire, ce nouveau test « devrait apporter plus que les tests existants donnant un diagnostic limité. Par exemple, l’antigène prostatique spécifique (Prostate Specific Antigen, PSA) est généralement élevé pour des raisons non liées au cancer telles que l’infection, l’inflammation ou l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP ou adénome).Par conséquent, le dosage du PSA produit de nombreux résultats « faux positifs », ce qui peut conduire à des biopsies inutiles et coûteuses. L’intérêt du marqueur génétique PCA3 est qu’il s’élève dans le tissu prostatique tumoral, ce qui en fait un indicateur plus précis que le PSA. Son utilisation pourrait réduire le nombre de biopsies inutiles et permettre aux médecins d’identifier les patients à risque de cancer et d’identifier des tumeurs agressives ».
Toujours selon le Docteur Alexandre de la Taille « il manque des outils d’orientation et de recommandations pour indiquer les patients chez qui il existe une forte suspicion de cancer après une première série de biopsies de la prostate négatives. Répéter les biopsies permet le diagnostic d’environ 20% de cancer ! Mais cela sous entend 70% de biopsies répétées de façon inutile. Le PSA ou le toucher rectal ne permettent pas de sélectionner ces patients à risque. Le test trouve logiquement sa place dans l’indication de sélectionner les patients à risque. Tout test capable de réduire le risque de biopsie inutile est une bonne nouvelle pour les patients ».
Rappelons que le cancer de la prostate représente le cancer le plus fréquent chez les hommes en France, avec 62.245 cas diagnostiqués en 2005. En dépit de meilleures options de traitement, au cours des vingt-cinq dernières années, le nombre de ce type de cancer a considérablement augmenté. Par contre, la mortalité se stabilise en France avec en 2005, 9 202 décès liés à ce cancer. Les antécédents familiaux de cancer et les patients afro-antillais sont les deux facteurs de risque reconnu.
Plus concrètement, ce test s’annonce comme le premier à utiliser la présence du PCA3 (un marqueur génétique du cancer de la prostate) pour prévoir ce type de cancer et pourra être utilisé conjointement avec les tests actuels pour conduire au diagnostic posé par les biopsies prostatiques.
« Le test a le potentiel de faire une grande différence dans la vie de certains hommes en permettant aux médecins de décider s’il convient ou non de procéder à davantage de biopsies, lesquelles peuvent être douloureuses et avoir des effets indésirables », poursuit le Docteur Alexandre de la Taille. « De récentes études ont également indiqué que ce test pourrait se révéler utile pour identifier les hommes présentant des formes de cancer moins agressives et pour lesquelles une surveillance active pourrait constituer une option thérapeutique. »
Selon le communiqué du laboratoire, ce nouveau test « devrait apporter plus que les tests existants donnant un diagnostic limité. Par exemple, l’antigène prostatique spécifique (Prostate Specific Antigen, PSA) est généralement élevé pour des raisons non liées au cancer telles que l’infection, l’inflammation ou l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP ou adénome).Par conséquent, le dosage du PSA produit de nombreux résultats « faux positifs », ce qui peut conduire à des biopsies inutiles et coûteuses. L’intérêt du marqueur génétique PCA3 est qu’il s’élève dans le tissu prostatique tumoral, ce qui en fait un indicateur plus précis que le PSA. Son utilisation pourrait réduire le nombre de biopsies inutiles et permettre aux médecins d’identifier les patients à risque de cancer et d’identifier des tumeurs agressives ».
Toujours selon le Docteur Alexandre de la Taille « il manque des outils d’orientation et de recommandations pour indiquer les patients chez qui il existe une forte suspicion de cancer après une première série de biopsies de la prostate négatives. Répéter les biopsies permet le diagnostic d’environ 20% de cancer ! Mais cela sous entend 70% de biopsies répétées de façon inutile. Le PSA ou le toucher rectal ne permettent pas de sélectionner ces patients à risque. Le test trouve logiquement sa place dans l’indication de sélectionner les patients à risque. Tout test capable de réduire le risque de biopsie inutile est une bonne nouvelle pour les patients ».
Rappelons que le cancer de la prostate représente le cancer le plus fréquent chez les hommes en France, avec 62.245 cas diagnostiqués en 2005. En dépit de meilleures options de traitement, au cours des vingt-cinq dernières années, le nombre de ce type de cancer a considérablement augmenté. Par contre, la mortalité se stabilise en France avec en 2005, 9 202 décès liés à ce cancer. Les antécédents familiaux de cancer et les patients afro-antillais sont les deux facteurs de risque reconnu.