Le radium, élément chimique découvert par Pierre et Marie Curie ne finit pas de nous surprendre. En 1911, Marie Curie recevait le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur le polonium et le radium.
Aujourd'hui encore on découvre de nouvelles possibilités thérapeutiques pour ce radioélément : d’ailleurs, un essai clinique international de phase III a été interrompu en 2011 en raison de son succès. En effet, ce dernier a montré que le radium-223 -dont le nom commercial est Xofigo- augmente la survie et réduit la douleur chez les patients atteints de cancer de la prostate métastatique résistant au traitement hormonal.
Lorsqu'il évolue, le cancer de la prostate peut atteindre d'autres sites de l'organisme et notamment les os. La présence de métastases osseuses est à l'origine de fortes douleurs chez les patients, parfois mal contrôlées par les traitements médicamenteux ou la radiothérapie externe.
« Tout comme le calcium, le radium injecté par voie intraveineuse se fixe dans les os en renouvellement » explique le Dr Jean-Louis Alberini, chef du service de Médecine nucléaire de l'Institut Curie. « Le radium-223 va s'accumuler préférentiellement au niveau des métastases osseuses permettant d'irradier et de détruire des cellules tumorales. Il s'inscrit dans la classe des traitements de radiothérapie interne déjà existants. Dans cet essai clinique mené chez 922 patients, une amélioration significative de la survie globale des patients a été démontrée. De plus, compte tenu du type de rayonnement qu'émet le radium-223, la toxicité hématologique est négligeable, à la différence des traitements existants ».
Face à ces résultats, l'essai clinique a été interrompu prématurément pour que l'ensemble des patients puisse bénéficier de ce nouveau traitement. Mais les recherches se poursuivent. « Les prochaines études devront aider à établir la place du radium-223 dans la chronologie de la prise en charge de ces patients, l'intérêt de l'associer aux nouvelles thérapeutiques en cours de développement dans le cancer de la prostate, ainsi que son utilité pour le traitement des métastases osseuses ayant pour origine d'autres cancers tels que le cancer du sein », souligne le Dr Jean-Louis Alberini.
Aujourd'hui encore on découvre de nouvelles possibilités thérapeutiques pour ce radioélément : d’ailleurs, un essai clinique international de phase III a été interrompu en 2011 en raison de son succès. En effet, ce dernier a montré que le radium-223 -dont le nom commercial est Xofigo- augmente la survie et réduit la douleur chez les patients atteints de cancer de la prostate métastatique résistant au traitement hormonal.
Lorsqu'il évolue, le cancer de la prostate peut atteindre d'autres sites de l'organisme et notamment les os. La présence de métastases osseuses est à l'origine de fortes douleurs chez les patients, parfois mal contrôlées par les traitements médicamenteux ou la radiothérapie externe.
« Tout comme le calcium, le radium injecté par voie intraveineuse se fixe dans les os en renouvellement » explique le Dr Jean-Louis Alberini, chef du service de Médecine nucléaire de l'Institut Curie. « Le radium-223 va s'accumuler préférentiellement au niveau des métastases osseuses permettant d'irradier et de détruire des cellules tumorales. Il s'inscrit dans la classe des traitements de radiothérapie interne déjà existants. Dans cet essai clinique mené chez 922 patients, une amélioration significative de la survie globale des patients a été démontrée. De plus, compte tenu du type de rayonnement qu'émet le radium-223, la toxicité hématologique est négligeable, à la différence des traitements existants ».
Face à ces résultats, l'essai clinique a été interrompu prématurément pour que l'ensemble des patients puisse bénéficier de ce nouveau traitement. Mais les recherches se poursuivent. « Les prochaines études devront aider à établir la place du radium-223 dans la chronologie de la prise en charge de ces patients, l'intérêt de l'associer aux nouvelles thérapeutiques en cours de développement dans le cancer de la prostate, ainsi que son utilité pour le traitement des métastases osseuses ayant pour origine d'autres cancers tels que le cancer du sein », souligne le Dr Jean-Louis Alberini.
La prostate en quelques mots (Source : Association Européenne d’Urologie)
Il s'agit d'une petite glande située sous la vessie et qui entoure la partie supérieure de l'urètre (canal traversant le pénis et conduisant l'urine et le sperme à l'extérieur). La prostate sécrète un liquide épais et clair qui se mélange aux spermatozoïdes pour former le sperme.
Cette glande peut être le siège de plusieurs affections, telles que l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), l'infection aiguë ou chronique de la prostate et le cancer. Ces maladies peuvent provoquer des symptômes similaires : difficultés ou douleurs pour uriner, mictions fréquentes (en particulier la nuit) et besoins impérieux d'uriner.
Chez l'homme, le risque d'affection de la prostate augmente avec l'âge. Les antécédents familiaux, des origines africaines et une alimentation riche en graisses animales et pauvre en fruits, légumes et poissons peuvent également accroître le risque de maladie de la prostate. Tous les hommes, en particulier ceux de plus de 50 ans, doivent donc être vigilants et consulter leur urologue en cas de doute.
Cette glande peut être le siège de plusieurs affections, telles que l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), l'infection aiguë ou chronique de la prostate et le cancer. Ces maladies peuvent provoquer des symptômes similaires : difficultés ou douleurs pour uriner, mictions fréquentes (en particulier la nuit) et besoins impérieux d'uriner.
Chez l'homme, le risque d'affection de la prostate augmente avec l'âge. Les antécédents familiaux, des origines africaines et une alimentation riche en graisses animales et pauvre en fruits, légumes et poissons peuvent également accroître le risque de maladie de la prostate. Tous les hommes, en particulier ceux de plus de 50 ans, doivent donc être vigilants et consulter leur urologue en cas de doute.