Bouffées de chaleur : Granio+Ménopause, une alternative au T.H.M et au soja

Suite aux polémiques qui entourent les relations entre THM et soja et leurs implications dans les cancers du sein, le laboratoire EA Pharma a décidé de suivre une autre voie en proposant un nouveau complément alimentaire contre les bouffées de chaleurs : Granio+Ménopause qui réunit deux actifs de plantes (houblon et sésame) « pour une garantie d’efficacité et de non toxicité »

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mercredi 24 Décembre 2008

Bouffées de chaleur : Granio+Ménopause, une alternative au T.H.M et au soja
« Peu de femmes le savent. De l’exercice, une nutrition appropriée et de bons compléments alimentaires peuvent radicalement transformer l’étape de la ménopause et minorer les symptômes les plus désagréables de ce passage naturel : les bouffées de chaleur et leur cortège associé, sommeil perturbé, stress, irritabilité… autrement dit les troubles climatériques » rappelle d’emblée le laboratoire.

Aujourd’hui, dix millions de françaises sont ménopausées. Et 400.000 nouvelles femmes atteignent cette étape chaque année. Désormais, il faut également réaliser que compte tenu de l’espérance de vie, chaque femme va passer en moyenne autant d’années ménopausée que non ménopausée ! « Les petites filles qui sont nées en l’an 2000 ont une chance sur deux de vivre jusqu’à 100 ans » précise le Docteur Amine Achite, directeur du laboratoire EA Pharma.

Il s’agit là d’un vrai bouleversement. Les œstrogènes avaient le bon goût de protéger nos fonctions cardiaques et de contribuer à notre régulation (règles signifie régulation) : sommeil, solidité des os, thermorégulation etc. L’hypo-oestrogénie à la pré-ménopause et à la ménopause nous amène à chercher d’autres facteurs d’équilibre, de santé et d’harmonie.

Les signes les plus fréquents de la ménopause

Bouffées de chaleur : 82 %
Troubles du sommeil : 34%
Céphalées : 34 %
Prise de poids : 32%
Irritabilité : 13 %
Anxiété : 13 %

Sources : AFEM, association Française pour l’étude de la Ménopause.

Près de 82 % des femmes souffrent de bouffées de chaleur (*)

Quand on est jeune dans sa tête, quand on s’applique à rester mince, à se tenir droite et à marcher avec dynamisme, on voudrait bien que le reste suive. Et l’arrivée des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes est généralement vécue comme une trahison. Des facteurs de stress supplémentaires qui fragilisent le sommeil et rendent souvent irritable.
(*) source : AFEM, association Française pour l’étude de la Ménopause.

Pourquoi des bouffées de chaleur ?

Le mécanisme exact est peu connu. On sait que lorsque l’on prescrit des œstrogènes, les bouffées de chaleur et les sueurs se calment. Les causes hormonales sont indéniables, découlant de l’arrêt de la production d’œstrogènes par les ovaires. Mais on a également l’impression, sans comprendre encore pourquoi, que le système de thermorégulation corporelle reçoit l’ordre d’abaisser à tout prix la température du corps par des moyens comme les rougeurs ou la transpiration excessive. Au niveau cérébral, les bouffées sont sans doute dues à un dérèglement des échanges entre l’hypothalamus, chef d’orchestre hormonal qui règle la thermorégulation et certains neurotransmetteurs comme la sérotonine et la noradrénaline. D’ailleurs on prescrit parfois pour réduire les bouffées des antidépresseurs, des psychotropes qui agissent sur ces neuromédiateurs. Et autrefois on donnait même, malgré leurs effets secondaires possibles, des antihypertenseurs, des bétabloquants. Leur action au niveau du cerveau pouvait diminuer les bouffées.

Comment les reconnaît-on ?

Une brusque sensation de chaleur naît au niveau du visage et s’étend au décolleté et au cou. La peau peut rougir et transpirer violemment. Plus ou moins fréquentes selon les femmes, les bouffées de chaleur, qui s’expriment la nuit par des sueurs nocturnes, durent de quelques secondes à quelques minutes pendant plusieurs années. Elles peuvent survenir à tout moment du jour ou de la nuit, en pleine réunion professionnelle comme dans un dîner entre amis, ce qui les rend très incommodantes. C’est toute la climatisation interne qui se perturbe, car des sensations de froid peuvent suivre ces coups de chaud. Outre la gêne sociale, elles troublent le sommeil, fatiguent, irritent. Toutes ces perturbations s’ajoutent encore à la sensation de sautes d’humeur.

Malgré son efficacité indéniable sur les troubles climatériques et des bénéfices réels, le T.H.M., le Traitement Hormonal de la Ménopause, suscite encore des doutes auprès des femmes et des médecins. En alternative, certaines femmes se sont alors tournées vers les phytoestrogène de soja pour lutter contre leurs bouffées de chaleur. Mais très vite l’Afssaps a mis en garde contre ces produits soulignant qu’on n’avait pas assez d’études sur le soja et que ces phytoestrogène pouvaient présenter les mêmes risques de prolifération cellulaire que le T.H.M.

En 2008 on a toujours aussi peu de recul sur le soja. Les femmes japonaises, grosses consommatrices de soja ne sont que 10 % à se plaindre de bouffées ou de sueurs. Un lien a bien été établi entre leur alimentation et cette quasi-absence de bouffées. Mais en revanche, elles se plaignent de maux de tête, de douleurs articulaires et de la nuque, de bourdonnements d’oreille et de mauvais sommeil !

Aujourd’hui tous les gynécologues sont confrontés à ce problème : les femmes cherchent par tous les moyens à modérer leurs bouffées de chaleur qui restent le symptôme le plus gênant de la ménopause et elles sont prêtes à tester de nouvelles propositions. La complémenthérapie qui associe des actifs d’origine naturelle (plantes, acides gras, oligo-éléments), sélectionnés pour leur efficacité et leur synergie d’action, peut faire partie de ces propositions différentes.

La ménopause, une occasion de faire le point : Interview du Dr Sylvain Mimoun, gynécologue et psychosomaticien

Revoir son style de vie aide-t-il à réduire les bouffées de chaleur ?

Savoir que le corps se déséquilibre amène à se poser des questions sur sa façon de vivre. Il faut bien sûr profiter de la recherche qui va chercher le meilleur des plantes pour répondre efficacement aux bouffées de chaleur. Mais aussi apprendre à gérer cette nouvelle partie de la vie : changer d’hygiène de vie, maîtriser son stress et construire un projet de vie épanouissant pour le corps autant que pour l’esprit. Ce retour vers l’équilibre et une meilleure satisfaction de sa vie permet d’atténuer l’impact des bouffées.

Les bouffées peuvent-elles être majorées par les émotions ?

On sait que l’anxiété et le stress augmentent les bouffées de chaleur. Les choses se passent généralement mieux lors de vacances tranquilles que sous la pression professionnelle et familiale. Les bouffées de chaleur sont probablement sous l’influence du système nerveux autonome. Ce système neuro-végétatif, que nous ne contrôlons pas, prend les décisions à notre place en cas d’urgence, de stress ou d’émotions.

Quand tout s’accélère, l’énergie est automatiquement redistribuée dans le corps : la digestion diminue fortement, le coeur bat plus vite, envoie plus de sang dans le cerveau pour réfléchir et dans les muscles pour faire face aux évènements de vie. Ce système nerveux végétatif possède deux branches : la branche sympathique, c’est l’accélérateur qui excite et répond aux situations d’urgence. La branche para sympathique, c’est le frein qui relaxe, relance la digestion et permet le sommeil et le repos. Nous sommes conçus pour répondre aux aléas de la vie et nous rééquilibrer naturellement en passant sans cesse d’une phase à l’autre. Le souci est que dans nos sociétés sous pression, nous appuyons en permanence sur l’accélérateur et lâchons prise trop peu souvent. Cela expliquerait pourquoi les émotions (colère, frustration, stress) augmentent ou favorisent les bouffées de chaleur dites aussi bouffées vaso‐motrices. N’oublions pas que le système nerveux sympathique accélère les battements cardiaques et pulse davantage le sang. Et c’est un peu le cercle vicieux, si les bouffées de chaleur malmènent le sommeil, on devient plus fatigable, plus irritable et cette fragilisation émotionnelle ne peut que majorer les bouffées de chaleur.


Pourquoi l’activité physique est-elle si importante à la ménopause ?

A 30 ans, on fait du sport pour le plaisir. Plus rarement pour sa santé. Après 50 ans s’occuper de soi et faire de l’exercice, c’est rentable et même « payé cash » ! On agit réellement sur la forme du corps, sur le tonus, le moral et sur l’équilibre face au stress et à l’énervement. L’hygiène de vie est immédiatement payante. Et plus vite on reviendra à l’équilibre, plus longtemps on profitera de ces bénéfices santé.

Un des problèmes que l’on redoute à la ménopause c’est la prise de poids. Après 50 ans, par manque d’oestrogènes et aussi parce que les muscles vieillissent, la masse musculaire se réduit. Or l’avantage des muscles, c’est qu’ils dépensent des calories. Si on est moins musclée et qu’on mange comme avant, on stocke plus de masse grasse.

L’activité physique permet donc d’entretenir sa musculature et de brûler des graisses. On mincit non pas parce qu’on transpire sur une machine mais parce qu’on recrée du muscle. Changer la forme de son corps, c’est aussi se sentir mieux dans sa peau. Le corps est fait pour bouger. Le fait de danser, nager, marcher, grimper etc.… remet en contact avec la corporalité, rend plus sereine, plus joyeuse, plus satisfaite de sa vie. Après un temps d’effort au cours de l’exercice, le corps sécrète des endorphines.


Une alimentation de type méditerranéen peut-elle jouer sur les bouffées de chaleur ?

Elle ne les stoppera pas mais les réduira en contribuant à l’équilibre et au mieux être général. A 50 ans, Il faut continuer à se faire plaisir mais éviter les excès qu’on « paye » immédiatement. Le système vasculaire, le foie et les organes de la digestion vieillissent et supportent moins bien l’exagération, côté boisson notamment. La diète méditerranéenne est idéale parce qu’elle privilégie les aliments intelligents. De bons acides gras : petits poissons gras deux fois part semaine (sardines, maquereaux en boites), de bonnes huiles antioxydantes (olive) ou riches en oméga 3 protecteurs du coeur et du cerveau (colza, noix, cameline).

Beaucoup de légumes et de fruits frais et variés, riches en minéraux et en calcium. L’eau minérale calcique est recommandée. Mais pas le sel. Il faut suffisamment de protéines mais sans exagération, pour protéger la trame osseuse (acidifiants, le sel, le sucre, les protéines menacent la trame osseuse). On évitera les sucres raffinés, très oxydants (gâteaux, sucreries, viennoiseries, pain blanc, farine blanche etc.…). Un à deux verres de bon Bordeaux par jour sont recommandés. De préférence un seul par repas, car si le bon vin est réputé pour ses antioxydants, l’alcool en général même le vin favorise la vasodilatation, donc les bouffées de chaleur. Enfin on n’oublie pas que fumer malmène les microcapillaires de surface et intensifie les bouffées.


A la ménopause on a l’impression d’être beaucoup plus émotive ? Est-ce une réalité ?

Oui, les hormones donnent une marge de manoeuvre émotionnelle. La chute hormonale fait que les hommes comme les femmes se laissent plus facilement déborder sur ce plan après 50 ans qu’à 30 ans par exemple. C’est pourquoi parallèlement à l’exercice physique, certaines activités qui permettent d’apprendre à se relaxer sont recommandées pour se réguler émotionnellement : autohypnose, sophrologie, relaxation, yoga, mais aussi arts martiaux, qi gong, taï qi, etc.…

Les grands sportifs pratiquent par exemple l’autohypnose pour maîtriser leurs émotions avant les matchs. Ici il ne s’agit pas de compétition, l’important est de savoir prendre du recul par rapport aux évènements de vie. Par ailleurs lorsqu’on prend un produit pour supprimer un symptôme gênant, ce type d’activité psychocorporelle agit comme levier pour rendre le changement encore plus facile. Il suffit parfois de quelques séances pour prendre conscience qu’on peut réellement agir sur soi émotionnellement.


Est-on confronté à des « deuils obligés » à cette période de la vie ?

Le « Jamais plus de grossesse », peut être mal vécu chez certaines femmes, et a fortiori chez celles qui n’ont pas eu d’enfants. Mais le plus difficile à supporter, c’est la dramatisation de cette étape. La vie des Occidentales présente un avantage et un inconvénient. L’avantage, c’est que les limites de l’âge sont sans cesse repoussées. Il n’y a pas si longtemps, on commençait à « vieillir » à partir de 50 ans. Cet âge est décalé maintenant à 60 ans et même pour certaines à 70 ans. Comme ces limites sont sans cesse reculées, une femme qui arrive à la ménopause à 50 ou 51 ans n’est pas vraiment concernée par son âge réel. Elle se sent encore jeune.

L’inconvénient, c’est que nos sociétés ne permettent plus de vieillir. On est confronté à cette obligation de toujours rester au « top niveau ». On n’a même pas le droit de se sentir lasse de cette pression qu’on se met soi-même, pour paraître toujours jeune, dans le mouvement, à la bonne place. D’une certaine façon, les bouffées de chaleur sont des trahisons pour toutes les femmes jeunes dans leur tête et leur allure.


Vous dites que ce qui permet de rester jeune à la ménopause c’est la sexualité ?

Quand on a une vie sexuelle, et, a fortiori, une vie affective agréables, on vit mieux le changement. Une vie sexuelle épanouie permet de retrouver un coup de peps. On quitte une sphère négative –bouffées de chaleur, insomnies, stress etc.-, pour du positif, des douceurs qui font du bien, qui permettent de se sentir à l’aise dans sa peau. Les bouffées de chaleur peuvent, c’est sûr, gêner la sexualité, mais en même temps l’aide de la sexualité permet de se sentir bien et donc de minorer le nombre et l’intensité de ces bouffées.

Mais que les femmes soient seules ou en couple, elles découvrent souvent un plaisir sexuel qu’elles n’avaient jamais connu auparavant. Plaisir dont elles n’ont plus honte et qui leur donne une nouvelle jeunesse et un élan de vie. Le fait d’avoir du plaisir sans culpabilité permet de se sentir très vivante.


Un travail sur soi est-il un bon outil pour cette seconde mi-temps ?

Un accompagnement qui s’appuie sur une bonne relation patient-thérapeute, permet de restaurer la confiance en soi. Et en fonction de son histoire, de découvrir, ou redécouvrir ses valeurs : ce qui fait du bien, ce qui peut aider à se construire ou à construire un nouveau projet de vie : projet artistique, sportif, humanitaire, reprise d’études, tout ce qu’on rêvait de faire et qu’on a jamais osé accomplir, la thérapie va donner les moyens d’en prendre le chemin. C’est comme si on ne se sentait plus obligée de s’occuper prioritairement des autres, et donc de s’oublier soi. Comme si, tout d’un coup venait l’urgence du « maintenant ou jamais » : « Maintenant je pense aussi à moi ».

Sur le plan affectif comme sur le plan sexuel, l’important est de ne pas s’oublier soi. Quelle que soit l’affection qu’on éprouve à l’égard des autres, l’altruisme dont on fait preuve, ne répondre qu’aux demandes des autres, ampute d’une partie de soi.

Quelques « trucs » pour faire face aux bouffées de chaleur

- Les bouffées naissent au niveau du visage. Avoir toujours un bristol à portée de main et s’éventer d’un air concentré comme si on cherchait une idée.

- Prendre une douche fraîche juste avant de se coucher ou finir la douche par un jet progressivement frais sur la nuque et les avant-bras. Cela relaxe, fait tomber la pression et envoie un signal de fraîcheur au centre de thermorégulation.

- Pour la nuit, préparer un lavabo plein d’eau froide. En cas de réveil nocturne, plonger les avant bras dans le lavabo quelques secondes. Apaise, rafraîchit et permet de retrouver rapidement le sommeil.

- Préférer la couette qu’on peut facilement écarter en cas de chaleur subite pour bouger le moins possible et préserver le sommeil.

- Prendre (si possible !) la bouffée montante avec sérénité. Se dire que comme une vague, elle va monter puis se retirer. S’irriter augmente la puissance des bouffées.

Granio+ Ménopause

Cette formule brevetée réunit deux actifs de plantes (houblon et sésame), selon un mode d’action qui se veut « innovant ». Comme le souligne le communiqué du laboratoire « c’est le premier complément alimentaire à associer deux phytoestrogène « alpha » et « bêta », pour une garantie d’efficacité et de non toxicité ».

Les phytoestrogène sont des substances extraites de plantes (soja, lin, sauge, luzerne etc.) qui se fixent sur les récepteurs des œstrogènes et qui ont une action similaire à celle des œstrogènes humains. Tout comme eux, ils agiraient également sur la thermorégulation.

Selon leur origine, ils se fixent majoritairement sur un des deux types de récepteurs aux œstrogènes :

- Soit sur les récepteurs bêta, anti prolifération cellulaire, réputés protecteurs contre le cancer du sein et ayant une action bénéfique sur la protection des os.

- Soit sur les récepteurs alpha qui, eux, peuvent avoir des effets délétères, mais qui sont particulièrement efficaces contre les bouffées de chaleur, la sècheresse vaginale et dans la protection cardiovasculaire.

La combinaison de deux actifs se fixant chacun majoritairement sur un type de récepteurs (alpha ou bêta) doit permettre à ce complément alimentaire « d’assurer à la fois efficacité maximale contre les bouffées de chaleur et protection ».

Posologie

Granio+Ménopause se prend une seule fois par jour. Une seule gélule le matin à jeun avant le petit-déjeuner. Le fait de prendre la gélule juste avant le petit déjeuner améliore son assimilation.

Prix moyen : 18 euros pour 1 mois de traitement (28 gélules)




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