Les métiers liés l’accompagnement des personnes âgées, le soutien aux aidants, la prévention, les médecines complémentaires et alternatives (MCA) : l’ensemble de ces thématiques font actuellement l’objet de réflexions dans le cadre de la campagne présidentielle.
« La santé de demain va être amenée à intégrer toujours plus les pratiques de prévention, les approches de soins relationnelles et les médecines complémentaires pour soutenir le bien-être, la qualité de vie et le bien-vieillir », soutient Véronique Suissa, qui a organisé au siège de la majorité présidentielle, une rencontre avec les acteurs du secteur auprès de Serge Guérin.
Praticiens, médecins, formateurs, chercheurs, associations de terrain, représentants de centre de santé, se sont réunis, le temps d’une demi-journée, « afin d’échanger et d’offrir une vision transverse de la place des MCA dans le domaine de la prévention et dans la prise en charge des personnes âgées », explique Véronique Suissa.
Elle rappelle d’ailleurs qu’une proposition de résolution a été déposée à l’Assemblée nationale en mars 2021 dans le but de créer une agence gouvernementale d’évaluation des approches complémentaires adaptée et de contrôle des dérives thérapeutiques et des pratiques alternatives.
Un système de santé médico-centré
L’ordre du jour de la rencontre a permis d’aborder plusieurs thématiques et réflexions pour l’avenir des MCA au sein de la société. Une multitude de problématiques se superposent dans le champ de la santé, avec tout d’abord des difficultés d’accès à la prévention en raison de pratiques coûteuses, la pénurie de praticiens dans certains territoires et un manque de lisibilité de l’offre dans le domaine des approches complémentaires.
En parallèle, se dessine un manque d’assise des pratiques du « prendre soin » avec une méconnaissance autour des procédés et des métiers, des formations inégales au sein de centres de formation parfois non reconnus, et un retrait de certaines formations au sein du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
« Les soignants comme les usagers du système de santé sont également confrontés à des problématiques de sécurité avec de la désinformation, des dérives en santé dans le champ de la médecine non conventionnelle et la naissance de plateformes ″bien-être″, dont les intentions laissent à désirer », dénonce Véronique Suissa.
L’ensemble de ces problèmes rendent difficile l’intégration des MCA dans le système de santé, et ce d’autant plus dans une société marquée historiquement par une séparation entre le cure et le care.
L’appétence des seniors pour le care
Pourtant, les enjeux autour des MCA pour les séniors sont nombreux, en termes de promotion de la prévention, afin d’avancer en âge en bonne forme physique et psychique, et de prévenir les fragilités.
Les MCA, et plus largement les pratiques du care, représentent aussi un enjeu pour conserver la qualité de vie, et continuer à bien-vivre malgré la perte d’autonomie liée à l’âge, ou encore maintenir le plaisir de vivre, en préservant autant que possible les facultés physiques, mentales, cognitives.
« L’Activité physique adaptée, les ateliers diététiques, l’art-thérapie, la sophrologie sont autant de pratiques déjà déployées en faveur du bien-vieillir et il importe d’en structurer l’intégration », indique Véronique Suissa.
Le groupe de travail est donc parvenu à formuler différentes propositions à l’intention de la majorité présentielle. Tout d’abord, dans le champ réglementaire, il encourage la création d’une structure gouvernementale telle que celle de la proposition de Résolution de 2021.
Le groupe suggère aussi de définir des normes de formations et de renforcer l’intégration des pratiques validées, réglementées et/ou celles détenant un cadre. Il recommande le développement de financements et d’appels à projets dans le domaine.
Ensuite, les acteurs du secteur proposent d’instaurer une culture de la prévention depuis le plus jeune âge, en passant par les entreprises et ce, jusqu’à la fin de vie. Pour y parvenir, il est nécessaire de sensibiliser les publics à tous les âges de la vie et de mieux valoriser les métiers du care.
Enfin, ils suggèrent de réfléchir à un parcours du prendre soin, impliquant les territoires et de créer plus de cohésion entre les praticiens issus de disciplines différentes en lien avec les soignants. L’enjeu principal étant pour le groupe de mieux articuler le cure avec le care.
« La santé de demain va être amenée à intégrer toujours plus les pratiques de prévention, les approches de soins relationnelles et les médecines complémentaires pour soutenir le bien-être, la qualité de vie et le bien-vieillir », soutient Véronique Suissa, qui a organisé au siège de la majorité présidentielle, une rencontre avec les acteurs du secteur auprès de Serge Guérin.
Praticiens, médecins, formateurs, chercheurs, associations de terrain, représentants de centre de santé, se sont réunis, le temps d’une demi-journée, « afin d’échanger et d’offrir une vision transverse de la place des MCA dans le domaine de la prévention et dans la prise en charge des personnes âgées », explique Véronique Suissa.
Elle rappelle d’ailleurs qu’une proposition de résolution a été déposée à l’Assemblée nationale en mars 2021 dans le but de créer une agence gouvernementale d’évaluation des approches complémentaires adaptée et de contrôle des dérives thérapeutiques et des pratiques alternatives.
Un système de santé médico-centré
L’ordre du jour de la rencontre a permis d’aborder plusieurs thématiques et réflexions pour l’avenir des MCA au sein de la société. Une multitude de problématiques se superposent dans le champ de la santé, avec tout d’abord des difficultés d’accès à la prévention en raison de pratiques coûteuses, la pénurie de praticiens dans certains territoires et un manque de lisibilité de l’offre dans le domaine des approches complémentaires.
En parallèle, se dessine un manque d’assise des pratiques du « prendre soin » avec une méconnaissance autour des procédés et des métiers, des formations inégales au sein de centres de formation parfois non reconnus, et un retrait de certaines formations au sein du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
« Les soignants comme les usagers du système de santé sont également confrontés à des problématiques de sécurité avec de la désinformation, des dérives en santé dans le champ de la médecine non conventionnelle et la naissance de plateformes ″bien-être″, dont les intentions laissent à désirer », dénonce Véronique Suissa.
L’ensemble de ces problèmes rendent difficile l’intégration des MCA dans le système de santé, et ce d’autant plus dans une société marquée historiquement par une séparation entre le cure et le care.
L’appétence des seniors pour le care
Pourtant, les enjeux autour des MCA pour les séniors sont nombreux, en termes de promotion de la prévention, afin d’avancer en âge en bonne forme physique et psychique, et de prévenir les fragilités.
Les MCA, et plus largement les pratiques du care, représentent aussi un enjeu pour conserver la qualité de vie, et continuer à bien-vivre malgré la perte d’autonomie liée à l’âge, ou encore maintenir le plaisir de vivre, en préservant autant que possible les facultés physiques, mentales, cognitives.
« L’Activité physique adaptée, les ateliers diététiques, l’art-thérapie, la sophrologie sont autant de pratiques déjà déployées en faveur du bien-vieillir et il importe d’en structurer l’intégration », indique Véronique Suissa.
Le groupe de travail est donc parvenu à formuler différentes propositions à l’intention de la majorité présentielle. Tout d’abord, dans le champ réglementaire, il encourage la création d’une structure gouvernementale telle que celle de la proposition de Résolution de 2021.
Le groupe suggère aussi de définir des normes de formations et de renforcer l’intégration des pratiques validées, réglementées et/ou celles détenant un cadre. Il recommande le développement de financements et d’appels à projets dans le domaine.
Ensuite, les acteurs du secteur proposent d’instaurer une culture de la prévention depuis le plus jeune âge, en passant par les entreprises et ce, jusqu’à la fin de vie. Pour y parvenir, il est nécessaire de sensibiliser les publics à tous les âges de la vie et de mieux valoriser les métiers du care.
Enfin, ils suggèrent de réfléchir à un parcours du prendre soin, impliquant les territoires et de créer plus de cohésion entre les praticiens issus de disciplines différentes en lien avec les soignants. L’enjeu principal étant pour le groupe de mieux articuler le cure avec le care.