Plus concrètement, le lecanemab est un anticorps qui vise à « nettoyer » le cerveau des plaques amyloïdes, ces fameux agrégats toxiques dont on parle depuis des années déjà, et que l’on peut observer dans le cerveau de patients atteints d’Alzheimer.
Pour la première fois, ce traitement a montré un nettoyage du cerveau de ces plaques amyloïdes accompagné d’un ralentissement significatif du déclin cognitif chez les patients traités et ce, après 18 mois de traitement.
Avant de prendre ce traitement, les patients devront avoir passé des examens confirmant la présence des plaques amyloïdes cérébrales. De plus, il devrait y avoir une recommandation de vigilance accrue concernant l’apparition d’effets secondaires.
Pour la première fois, ce traitement a montré un nettoyage du cerveau de ces plaques amyloïdes accompagné d’un ralentissement significatif du déclin cognitif chez les patients traités et ce, après 18 mois de traitement.
Avant de prendre ce traitement, les patients devront avoir passé des examens confirmant la présence des plaques amyloïdes cérébrales. De plus, il devrait y avoir une recommandation de vigilance accrue concernant l’apparition d’effets secondaires.
« En effet, ce traitement peut induire des effets secondaires tels que des micro-hémorragies ou des œdèmes cérébraux appelés ARIA. Ils sont, dans la majorité des cas, contrôlables et sans grave conséquence, mais il faut les surveiller avec des séances d’IRM régulières » signale le Dr Marion Levy, Responsable Etudes et Recherche de la Fondation Vaincre Alzheimer.
Cette décision concernant cette nouvelle molécule a été prise de manière rapide. En effet, le laboratoire pharmaceutique japonais Eisai, en collaboration avec le laboratoire américain Biogen, a soumis le dossier à la FDA en mai 2022, à la fin de la 2ème phase de l’essai clinique. Pour rappel, un essai clinique se fait généralement en 3 phases.
En juillet 2022, la FDA, aux vues des résultats sur les plaques amyloïdes, avait alors donné au dossier un statut prioritaire. Une procédure accélérée avait donc été entamée, menant ainsi à une décision au 6 janvier 2023, moins d’un an après les premiers résultats positifs.
« Cette procédure accélérée est destinée aux maladies qui n’ont pas de traitement et donc pour lesquelles il y a un réel besoin médical. Elle peut être appliquée si le médicament testé montre des signes d’efficacité sur la maladie, permettant ainsi de prédire un effet clinique du médicament. Dans le cas du lecanemab, ce dernier montrait une forte diminution de l’accumulation des plaques amyloïdes cérébrales chez les malades d’Alzheimer et un ralentissement du déclin cognitif » explique le Dr Maï Panchal, Directrice générale et scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer.
Quid d’une mise sur le marché européen ? Les laboratoires Eisai et Biogen vont également déposer un dossier de mise sur le marché en Europe. Mais le calendrier n’est toutefois pas encore connu à ce jour.
Rappelons que pour une mise sur le marché en France, il faut que le lecanemab obtienne tout d’abord l’autorisation de l’agence européenne du médicament, puis celle de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
« Cela est une très bonne nouvelle qui donne de l’espoir aux patients, et notamment aux Etats-Unis où les personnes malades auront une nouvelle alternative de traitement. En effet, les traitements actuels ont surtout un effet sur les symptômes. C’est la première fois que de tels effets cliniques sont observés dans le cas d’un traitement contre la maladie d’Alzheimer » ajoute le Dr Maï Panchal.
L’espoir se porte désormais vers les futurs traitements qui pourraient être découverts dans les prochaines années. Cette autorisation est en effet le fruit de près de 40 ans de recherche depuis la découverte de la protéine bêta-amyloïde en 1984, à l’origine des plaques amyloïdes.
Une autre protéine toxique, appelée tau, s’accumule dans le cerveau malade et est à l’origine des symptômes. D’autres facteurs entrent en jeu, comme la neuro-inflammation, le métabolisme cellulaire, et les aspects vasculaire, génétique et environnementaux. En effet, la maladie d’Alzheimer est multifactorielle.
Ainsi, dans le but de stopper le déclin cognitif, il sera nécessaire de développer plusieurs traitements qui ciblent ces différents versants…
Cette décision concernant cette nouvelle molécule a été prise de manière rapide. En effet, le laboratoire pharmaceutique japonais Eisai, en collaboration avec le laboratoire américain Biogen, a soumis le dossier à la FDA en mai 2022, à la fin de la 2ème phase de l’essai clinique. Pour rappel, un essai clinique se fait généralement en 3 phases.
En juillet 2022, la FDA, aux vues des résultats sur les plaques amyloïdes, avait alors donné au dossier un statut prioritaire. Une procédure accélérée avait donc été entamée, menant ainsi à une décision au 6 janvier 2023, moins d’un an après les premiers résultats positifs.
« Cette procédure accélérée est destinée aux maladies qui n’ont pas de traitement et donc pour lesquelles il y a un réel besoin médical. Elle peut être appliquée si le médicament testé montre des signes d’efficacité sur la maladie, permettant ainsi de prédire un effet clinique du médicament. Dans le cas du lecanemab, ce dernier montrait une forte diminution de l’accumulation des plaques amyloïdes cérébrales chez les malades d’Alzheimer et un ralentissement du déclin cognitif » explique le Dr Maï Panchal, Directrice générale et scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer.
Quid d’une mise sur le marché européen ? Les laboratoires Eisai et Biogen vont également déposer un dossier de mise sur le marché en Europe. Mais le calendrier n’est toutefois pas encore connu à ce jour.
Rappelons que pour une mise sur le marché en France, il faut que le lecanemab obtienne tout d’abord l’autorisation de l’agence européenne du médicament, puis celle de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
« Cela est une très bonne nouvelle qui donne de l’espoir aux patients, et notamment aux Etats-Unis où les personnes malades auront une nouvelle alternative de traitement. En effet, les traitements actuels ont surtout un effet sur les symptômes. C’est la première fois que de tels effets cliniques sont observés dans le cas d’un traitement contre la maladie d’Alzheimer » ajoute le Dr Maï Panchal.
L’espoir se porte désormais vers les futurs traitements qui pourraient être découverts dans les prochaines années. Cette autorisation est en effet le fruit de près de 40 ans de recherche depuis la découverte de la protéine bêta-amyloïde en 1984, à l’origine des plaques amyloïdes.
Une autre protéine toxique, appelée tau, s’accumule dans le cerveau malade et est à l’origine des symptômes. D’autres facteurs entrent en jeu, comme la neuro-inflammation, le métabolisme cellulaire, et les aspects vasculaire, génétique et environnementaux. En effet, la maladie d’Alzheimer est multifactorielle.
Ainsi, dans le but de stopper le déclin cognitif, il sera nécessaire de développer plusieurs traitements qui ciblent ces différents versants…