AVC : comment se reconstruire plus vite et plus efficacement

Dans le cadre de la Journée internationale des accidents vasculaires-cérébraux (le 29 octobre), Céline Bonnyaud, chercheuse kinésithérapeute pour le Laboratoire Analyse Mouvement Garches AP-HP, en collaboration avec Kinvent, société spécialisée dans la rééducation et la réadaptation des patients, répond à cette question.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Vendredi 28 Octobre 2022

En France, 130.000 accidents vasculaires-cérébraux (AVC) surviennent chaque année. Pour la majorité des patients qui survivent, d’importantes séquelles sensitivo-motrices et cognitives restent et s’avèrent être invalidantes au quotidien.
 
Ces patients nécessitent donc une prise en charge rééducative ciblée incluant des évaluations de suivi et des programmes de rééducation. L’avènement et l’évolution de dispositifs technologiques permet aujourd’hui une rééducation connectée.

Quelles sont les séquelles les plus courantes d’un AVC ?

Des séquelles motrices (difficultés à effectuer des mouvements, contractions involontaires pouvant être gênantes), sensitives (le patient ne sent plus quand on le touche, ne sent plus ou sont ses membres dans l’espace) et cognitives (troubles de la parole, de l’attention, exploration de l’espace...).

Comment la rééducation post-AVC fonctionne-t-elle ? Quels sont ses objectifs ? Quelles en sont les étapes essentielles ?

Il faut stimuler au maximum les fonctions touchées (sensitives, motrices et cognitives) pour accompagner et optimiser la récupération neurologique.
 
La phase aigüe et subaigüe correspond aux six premiers mois après l’AVC, où la récupération est la plus importante, suivie de la phase chronique où il a été démontré que les patients peuvent s’améliorer encore sur le plan fonctionnel.

Quels sont les exercices recommandés par les professionnels à faire chez soi en prévention ?

Toute sorte d’exercices sont bons à faire à partir du moment où ils ciblent vraiment les difficultés des patients.

Il est toujours recommandé de les réaliser en sécurité, orienté par un professionnel de la rééducation comme les kinésithérapeutes pour ce qui est de la motricité.




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