Certes, neuf sur dix des Français retraités portent un regard positif sur la retraite (89%) avec du temps pour faire ce que l’on veut (82%), du repos (70%), du temps pour aider ses proches (50%), de la sérénité (45%) et une seconde vie (45%).
Pour autant, un quart en a une perception négative (24%), en raison notamment des difficultés financières liées à la perte de pouvoir d’achat (55%) et de l’isolement (12%) pouvant en découler.
Dans ce contexte, quelles sont les principales activités des retraités en France ? Le sport et les voyages (41%), suivis par la garde des petits-enfants (38%), puis les activités culturelles (31%) et le bénévolat (23%). Bien souvent, ils aimeraient en faire davantage mais près de la moitié (49%) ne le fait pas par manque de ressources !
Autre information intéressante : le montant de leur retraite, dont les répondants sont insatisfaits, s’élève en moyenne à 61% de leur revenu antérieur (contre 71% pour les satisfaits). Qu’il s’agisse de la poursuite d’une activité professionnelle ou de la mise en place d’une retraite complémentaire, ni l’une, ni l’autre de ces solutions ne sont véritablement développées.
En effet :
• Seuls 5% des retraités interrogés déclaraient avoir une activité professionnelle non bénévole en parallèle de leur retraite et ce, dix heures par semaine en moyenne.
• Seuls 3% d’entre eux ont reçu une aide financière de leur famille.
• Et ils ne sont que 60% à avoir mis en place des solutions de complément : 48% ont choisi l’épargne (livret d’épargne, CEL, PEE…) et 17% l’assurance-vie, 12% l’immobilier (12%), 9% le PER.
Le montant moyen global mis de côté s’élève à 60.377 euros. Toujours selon cette enquête, sur la moitié des Français (54%) qui avait épargné pour la retraite, un gros tiers (35%) l’a fait de façon régulière (la moitié épargnant moins de 181 euros par mois) ; 29% l’ont fait entre 11 et 20 ans avant la retraite, 27% entre 6 et 10 ans, 25% 1 à 5 ans et 6% moins d’un an avant.
D’une manière générale, la moitié des retraités commence à se préparer 11 ans avant le départ en retraite. Mais plus de la moitié (56%) des retraités interrogés ne s’étaient pas préparée en amont et un quart le regrettent.
A contrario, une bonne part d’entre-eux -44%- s’étaient informés (19% chez les 40-50 ans et 17% chez les 51-60 ans). Ils ont commencé à se préparer à 48,9 ans pour un départ en retraite à 59,6 ans, soit pendant 10,8 ans.
Leurs principales sources d’information (entre 1 et 2 en moyenne) : la caisse de retraite (42%), l’entourage familial ou amical (26%) ainsi que la banque (22%), et les collègues (18%), l’assurance (15%) et la mutuelle (11%).
Et seuls 10% avaient réalisé un bilan épargne retraite (39% n’en connaissant pas l’existence, 30% estimant ne pas en avoir besoin ayant suffisamment d’informations, 11% ne sachant pas à qui s’adresser). Si 77% des retraités interrogés pensent s’être assez préparés, 23% pensent ne pas l’avoir fait assez.
Leurs conseils aux futurs retraités :
1. Se préparer dès 40 ans en moyenne (entre 40 et 50 ans (54%), avant 40 ans (36%), entre 51 et 60 ans (10%),
2. Aller s’informer (47%) auprès d’une banque, une assurance ou une mutuelle,
3. Mettre en place une(des) solution(s) financière(s) comme le PER (38%), l’épargne type livret, CEL, PEE (36%) ou l’investissement dans l’immobilier (29%).
En dépit des difficultés qu’ils peuvent rencontrer, les retraités continuent d’aider financièrement leurs proches, leurs enfants (67%) et petits-enfants (42%) en premier lieu. Ils les soutiennent à hauteur de 182 euros par mois en moyenne (211 euros pour un(des) enfant(s), 87 euros pour un(des) petits(s)- enfant(s)), leur consacrant une somme annuelle moyenne de 1.718 euros.
Pour plus des trois-quarts (78%) d’entre eux, la crise sanitaire n’a pas eu d’impact sur leur aide financière familiale. Les principales formes de cette aide ? Des cadeaux (57%) et des espèces (32%), ainsi que des achats de vêtements (31%) et des donations (26%).
La perte d’autonomie est le quatrième sujet d'inquiétude des retraités (51%), derrière les conflits internationaux (56%), l’avenir de leurs enfants et petits-enfants (54%), leur santé et celle de leur conjoint (52%).
Pourtant, seuls 24% ont commencé à la préparer financièrement. Cette préparation débute à l’âge moyen de 55,3 ans. Et 30% des 70-75 ans ont commencé, 27% des 65-69 ans, 18% des 55-64 ans. Comment ? Principalement par le biais de l’épargne (59%), d’une assurance dépendance (31%) ou d’un achat de bien immobilier dans la perspective de la retraite (25%).
Quant aux dispositifs d’assistance qu’ils envisagent, la réponse unanime est pour 62% des personnes interrogées : un service d’aide à domicile en restant dans leur logement. Puis pour un peu moins d’un tiers, des travaux d’adaptation du logement (27%). Seuls 10% évoquent l’installation dans une résidence médicalisée et 7% dans une maison de retraite.
*Ce sondage OpinionWay pour la Carac a été mené entre les 23 et 31 mars 2022 auprès de 1 006 personnes entre 55 et 75 ans et retraités, issues d’un échantillon national représentatif de la population française selon la méthode des quotas. Âge moyen des répondants : 66,5 ans (55-64 ans : 43% / 65-69 ans : 29% / 70-75 ans : 28%).
Pour autant, un quart en a une perception négative (24%), en raison notamment des difficultés financières liées à la perte de pouvoir d’achat (55%) et de l’isolement (12%) pouvant en découler.
Dans ce contexte, quelles sont les principales activités des retraités en France ? Le sport et les voyages (41%), suivis par la garde des petits-enfants (38%), puis les activités culturelles (31%) et le bénévolat (23%). Bien souvent, ils aimeraient en faire davantage mais près de la moitié (49%) ne le fait pas par manque de ressources !
Autre information intéressante : le montant de leur retraite, dont les répondants sont insatisfaits, s’élève en moyenne à 61% de leur revenu antérieur (contre 71% pour les satisfaits). Qu’il s’agisse de la poursuite d’une activité professionnelle ou de la mise en place d’une retraite complémentaire, ni l’une, ni l’autre de ces solutions ne sont véritablement développées.
En effet :
• Seuls 5% des retraités interrogés déclaraient avoir une activité professionnelle non bénévole en parallèle de leur retraite et ce, dix heures par semaine en moyenne.
• Seuls 3% d’entre eux ont reçu une aide financière de leur famille.
• Et ils ne sont que 60% à avoir mis en place des solutions de complément : 48% ont choisi l’épargne (livret d’épargne, CEL, PEE…) et 17% l’assurance-vie, 12% l’immobilier (12%), 9% le PER.
Le montant moyen global mis de côté s’élève à 60.377 euros. Toujours selon cette enquête, sur la moitié des Français (54%) qui avait épargné pour la retraite, un gros tiers (35%) l’a fait de façon régulière (la moitié épargnant moins de 181 euros par mois) ; 29% l’ont fait entre 11 et 20 ans avant la retraite, 27% entre 6 et 10 ans, 25% 1 à 5 ans et 6% moins d’un an avant.
D’une manière générale, la moitié des retraités commence à se préparer 11 ans avant le départ en retraite. Mais plus de la moitié (56%) des retraités interrogés ne s’étaient pas préparée en amont et un quart le regrettent.
A contrario, une bonne part d’entre-eux -44%- s’étaient informés (19% chez les 40-50 ans et 17% chez les 51-60 ans). Ils ont commencé à se préparer à 48,9 ans pour un départ en retraite à 59,6 ans, soit pendant 10,8 ans.
Leurs principales sources d’information (entre 1 et 2 en moyenne) : la caisse de retraite (42%), l’entourage familial ou amical (26%) ainsi que la banque (22%), et les collègues (18%), l’assurance (15%) et la mutuelle (11%).
Et seuls 10% avaient réalisé un bilan épargne retraite (39% n’en connaissant pas l’existence, 30% estimant ne pas en avoir besoin ayant suffisamment d’informations, 11% ne sachant pas à qui s’adresser). Si 77% des retraités interrogés pensent s’être assez préparés, 23% pensent ne pas l’avoir fait assez.
Leurs conseils aux futurs retraités :
1. Se préparer dès 40 ans en moyenne (entre 40 et 50 ans (54%), avant 40 ans (36%), entre 51 et 60 ans (10%),
2. Aller s’informer (47%) auprès d’une banque, une assurance ou une mutuelle,
3. Mettre en place une(des) solution(s) financière(s) comme le PER (38%), l’épargne type livret, CEL, PEE (36%) ou l’investissement dans l’immobilier (29%).
En dépit des difficultés qu’ils peuvent rencontrer, les retraités continuent d’aider financièrement leurs proches, leurs enfants (67%) et petits-enfants (42%) en premier lieu. Ils les soutiennent à hauteur de 182 euros par mois en moyenne (211 euros pour un(des) enfant(s), 87 euros pour un(des) petits(s)- enfant(s)), leur consacrant une somme annuelle moyenne de 1.718 euros.
Pour plus des trois-quarts (78%) d’entre eux, la crise sanitaire n’a pas eu d’impact sur leur aide financière familiale. Les principales formes de cette aide ? Des cadeaux (57%) et des espèces (32%), ainsi que des achats de vêtements (31%) et des donations (26%).
La perte d’autonomie est le quatrième sujet d'inquiétude des retraités (51%), derrière les conflits internationaux (56%), l’avenir de leurs enfants et petits-enfants (54%), leur santé et celle de leur conjoint (52%).
Pourtant, seuls 24% ont commencé à la préparer financièrement. Cette préparation débute à l’âge moyen de 55,3 ans. Et 30% des 70-75 ans ont commencé, 27% des 65-69 ans, 18% des 55-64 ans. Comment ? Principalement par le biais de l’épargne (59%), d’une assurance dépendance (31%) ou d’un achat de bien immobilier dans la perspective de la retraite (25%).
Quant aux dispositifs d’assistance qu’ils envisagent, la réponse unanime est pour 62% des personnes interrogées : un service d’aide à domicile en restant dans leur logement. Puis pour un peu moins d’un tiers, des travaux d’adaptation du logement (27%). Seuls 10% évoquent l’installation dans une résidence médicalisée et 7% dans une maison de retraite.
*Ce sondage OpinionWay pour la Carac a été mené entre les 23 et 31 mars 2022 auprès de 1 006 personnes entre 55 et 75 ans et retraités, issues d’un échantillon national représentatif de la population française selon la méthode des quotas. Âge moyen des répondants : 66,5 ans (55-64 ans : 43% / 65-69 ans : 29% / 70-75 ans : 28%).