Si pour l’Insee, c’est à partir de 65 ans que l’on entre dans la catégorie des « personnes âgées », les Français, toutes générations confondues, s’accordent à penser que la perte d’autonomie, qui survient à 83 ans en moyenne, constitue le principal marqueur de la vieillesse (87%).
Le « papyboom » et l’espérance de vie qui continue d’augmenter, 82 ans pour les hommes et 87 ans pour les femmes en 2030, renforce encore la proportion des personnes âgées dans la société (grande tendance depuis près d’une vingtaine d’années déjà).
De plus, ces personnes bénéficient aujourd'hui d'un état de santé général bien meilleur que celui des générations passées, véhiculant l’image de seniors actifs et dynamiques.
Une évolution qui tend à favoriser chez les Français un regard globalement positif sur l’avancée en âge, aussi bien celle de leurs proches (69%) que la leur (67%). Pour autant, des disparités sont à relever : les femmes ayant une représentation plus sévère que les hommes sur le sujet. En fait, la perception positive du vieillissement s’avère plus marquée chez les principaux intéressés (80% chez les 65 ans et +) que chez les plus jeunes et particulièrement les 35-49 ans (61%).
Pour retarder la survenue de la dépendance, trois facteurs prioritaires semblent se dégager au premier rang desquels la liberté de vivre comme chacun l’entend (47%). Un chiffre qui traduit la volonté de rester acteur de sa vie jusqu’au bout, alors qu’un sentiment d’infantilisation des personnes âgées a pu être renforcé par la gestion de la crise sanitaire.
L’importance du lien social (interactions régulières avec des amis, la famille ou à travers de nouvelles rencontres (46%)), ainsi que la pratique d’activités culturelles, manuelles ou sportives (44%) complètent le podium, en faisant directement écho au fait que plus de 9 Français sur 10 estiment que le sentiment d’isolement (94%) et de solitude (93%) sont les principaux responsables de l’accélération du vieillissement. Ce qui est d’ailleurs corroboré par différentes études sur la cognition des ainés.
Comme le rappelle cette étude, près d’une personne sur dix est aujourd’hui âgée de 75 ans ou plus en France. Et selon les prévisions de l’INSEE, ce sera le cas d’un habitant sur huit en 2030 et un sur six en 2050. Demain donc… Et alors que 2,5 millions de personnes âgées sont actuellement en perte d’autonomie, elles seront 4 millions dans trente ans !
Phénomène relativement nouveau dans l’histoire de l’Humanité, le vieillissement de notre société est devenu une réalité démographique qui invite à repenser la façon de vivre ensemble, cinq générations se côtoyant désormais (le nombre d’arrière-arrière-grands-parents avoisinerait 30.000). Ainsi, plus des deux-tiers (67%) de nos compatriotes anticipent qu’à l'avenir, nos sociétés verront un nombre croissant de générations cohabiter, des arrière-grands-parents aux petits-enfants.
Le « papyboom » et l’espérance de vie qui continue d’augmenter, 82 ans pour les hommes et 87 ans pour les femmes en 2030, renforce encore la proportion des personnes âgées dans la société (grande tendance depuis près d’une vingtaine d’années déjà).
De plus, ces personnes bénéficient aujourd'hui d'un état de santé général bien meilleur que celui des générations passées, véhiculant l’image de seniors actifs et dynamiques.
Une évolution qui tend à favoriser chez les Français un regard globalement positif sur l’avancée en âge, aussi bien celle de leurs proches (69%) que la leur (67%). Pour autant, des disparités sont à relever : les femmes ayant une représentation plus sévère que les hommes sur le sujet. En fait, la perception positive du vieillissement s’avère plus marquée chez les principaux intéressés (80% chez les 65 ans et +) que chez les plus jeunes et particulièrement les 35-49 ans (61%).
Pour retarder la survenue de la dépendance, trois facteurs prioritaires semblent se dégager au premier rang desquels la liberté de vivre comme chacun l’entend (47%). Un chiffre qui traduit la volonté de rester acteur de sa vie jusqu’au bout, alors qu’un sentiment d’infantilisation des personnes âgées a pu être renforcé par la gestion de la crise sanitaire.
L’importance du lien social (interactions régulières avec des amis, la famille ou à travers de nouvelles rencontres (46%)), ainsi que la pratique d’activités culturelles, manuelles ou sportives (44%) complètent le podium, en faisant directement écho au fait que plus de 9 Français sur 10 estiment que le sentiment d’isolement (94%) et de solitude (93%) sont les principaux responsables de l’accélération du vieillissement. Ce qui est d’ailleurs corroboré par différentes études sur la cognition des ainés.
Comme le rappelle cette étude, près d’une personne sur dix est aujourd’hui âgée de 75 ans ou plus en France. Et selon les prévisions de l’INSEE, ce sera le cas d’un habitant sur huit en 2030 et un sur six en 2050. Demain donc… Et alors que 2,5 millions de personnes âgées sont actuellement en perte d’autonomie, elles seront 4 millions dans trente ans !
Phénomène relativement nouveau dans l’histoire de l’Humanité, le vieillissement de notre société est devenu une réalité démographique qui invite à repenser la façon de vivre ensemble, cinq générations se côtoyant désormais (le nombre d’arrière-arrière-grands-parents avoisinerait 30.000). Ainsi, plus des deux-tiers (67%) de nos compatriotes anticipent qu’à l'avenir, nos sociétés verront un nombre croissant de générations cohabiter, des arrière-grands-parents aux petits-enfants.