N’oublions pas non plus les vieux couples qui font face à la maladie et à la dépendance et qui peuvent être confrontés à l’isolement à deux. Et qu’on soit âgé, sans compagne et compagnon depuis peu ou depuis de longues années, voire depuis toujours, nous n’avons que peu d’informations sur l’impact de cette vie en solitaire sur leur vie affective.
Pourtant, les bénévoles des Petits Frères des Pauvres, qui accompagnent au quotidien des aînés isolés et fragilisés, sont souvent les témoins privilégiés de confidences sur la vie et les carences affectives de celles et ceux qu’ils accompagnent.
Souvenirs d’un amour parti ou disparu, envie d’être encore aimé, désiré, touché, espoir de pouvoir encore rencontrer quelqu’un sans savoir comment faire ou volonté farouche de rester seul…
Il arrive d’ailleurs qu’à l’occasion d’animations collectives ou de séjours de vacances organisés par notre association que deux solitudes se rencontrent, s’attirent et que des couples se forment.
Dans notre monde qui expose si facilement les corps et les idylles, la vie affective, intime et sexuelle des plus âgés est encore regardée avec dégoût pour certains, suspicion pour d’autres.
Ou alors traitée de façon caricaturale : passé un certain âge, cette vie affective et sexuelle n’existe plus, elle s’éteint ou alors pour exister, il faut qu’elle soit performante voire extravagante.
Dans tous les cas, la vision n’est guère respectueuse.
Avec cette étude inédite* qui a donné la parole à 1.500 Français de 60 ans et plus ainsi qu’à 10 personnes accompagnées par l’Association âgées de 61 à 101 ans, nous voulons démontrer, chiffres et témoignages à l’appui, que la vie affective, intime et sexuelle des aînés est un sujet « normal », qu’elle est bien une continuité de la vie jusqu’au bout, que le couple peut être un lieu d’épanouissement dans la durée, que l’amour peut continuer à exister très tardivement, que le corps vieillissant peut être désirable.
Et bien sûr, je pense à tous les aînés qui vivent sans personne à leurs côtés, notamment à celles et ceux qui cumulent solitude, isolement et précarité. Nous devons les soutenir, leur offrir des espaces d’écoute et leur permettre de vivre sereinement jusqu’au bout de leur vie, en tenant compte de leurs attentes et leurs envies.
*« Rapport Vie affective, intime et sexuelle des personnes âgées - Petits Frères des Pauvres - Septembre 2022 ». Réalisé à partir de l’étude CSA Research Avec le soutien financier de la Fondation des Petits Frères des Pauvres et de la CNAV (Caisse nationale d’Assurance Vieillesse).
Pourtant, les bénévoles des Petits Frères des Pauvres, qui accompagnent au quotidien des aînés isolés et fragilisés, sont souvent les témoins privilégiés de confidences sur la vie et les carences affectives de celles et ceux qu’ils accompagnent.
Souvenirs d’un amour parti ou disparu, envie d’être encore aimé, désiré, touché, espoir de pouvoir encore rencontrer quelqu’un sans savoir comment faire ou volonté farouche de rester seul…
Il arrive d’ailleurs qu’à l’occasion d’animations collectives ou de séjours de vacances organisés par notre association que deux solitudes se rencontrent, s’attirent et que des couples se forment.
Dans notre monde qui expose si facilement les corps et les idylles, la vie affective, intime et sexuelle des plus âgés est encore regardée avec dégoût pour certains, suspicion pour d’autres.
Ou alors traitée de façon caricaturale : passé un certain âge, cette vie affective et sexuelle n’existe plus, elle s’éteint ou alors pour exister, il faut qu’elle soit performante voire extravagante.
Dans tous les cas, la vision n’est guère respectueuse.
Avec cette étude inédite* qui a donné la parole à 1.500 Français de 60 ans et plus ainsi qu’à 10 personnes accompagnées par l’Association âgées de 61 à 101 ans, nous voulons démontrer, chiffres et témoignages à l’appui, que la vie affective, intime et sexuelle des aînés est un sujet « normal », qu’elle est bien une continuité de la vie jusqu’au bout, que le couple peut être un lieu d’épanouissement dans la durée, que l’amour peut continuer à exister très tardivement, que le corps vieillissant peut être désirable.
Et bien sûr, je pense à tous les aînés qui vivent sans personne à leurs côtés, notamment à celles et ceux qui cumulent solitude, isolement et précarité. Nous devons les soutenir, leur offrir des espaces d’écoute et leur permettre de vivre sereinement jusqu’au bout de leur vie, en tenant compte de leurs attentes et leurs envies.
*« Rapport Vie affective, intime et sexuelle des personnes âgées - Petits Frères des Pauvres - Septembre 2022 ». Réalisé à partir de l’étude CSA Research Avec le soutien financier de la Fondation des Petits Frères des Pauvres et de la CNAV (Caisse nationale d’Assurance Vieillesse).