En Amérique latine, il faut dépasser la barre symbolique des 70 ans pour être qualifié de personne âgée. A l’inverse, dans les pays du continent asiatique, la vieillesse démarre dès la deuxième moitié de la cinquantaine (56 ans en Malaisie).
Si les contours de la vieillesse varient d’une culture à l’autre, tous les pays interrogés dans cette grande enquête abordent cette étape clé avec appréhension, et en particulier la France.
Ainsi, l’Hexagone se classe parmi les plus pessimistes au monde à l’idée de prendre de l’âge : plus des trois-quarts (78%) de nos compatriotes redoutent leur passage à la « seniorité ». Une vision qui est partagée en Europe, exception faite de l’Allemagne où près d’un Allemand sur trois se déclare optimiste à l’idée de vieillir.
Une des principales raisons de ce pessimisme : la dégradation de la santé. Seul un Français sur cinq pense ainsi qu’il sera en bonne santé lorsqu’il sera âgé, un chiffre bien en-deçà de la moyenne mondiale (57%).
Cette angoisse vient en écho aux éléments négatifs les plus associés à la vieillesse par les Français, tous liés à une diminution des capacités physiques et mentales. Ainsi, la perte de l’autonomie (40%), de la mobilité (29%) et de la mémoire (28%) sont les aspects négatifs du vieillissement les plus cités par nos concitoyens, avant même des appréhensions matérielles comme le manque d’argent, pourtant en première position de la moyenne mondiale (30%).
« La vulnérabilité physique, qu’il s’agisse d’une fragilisation de son état de santé, de la perte d’audition ou pire, la mort, sont largement évoquées par l’ensemble des Français. On notera d’ailleurs qu’à l’inverse des autres pays du monde, cette peur devance celle de perdre des proches » remarque Yves Bardon, directeur du programme Flair au Ipsos Knowledge Center.
Si les contours de la vieillesse varient d’une culture à l’autre, tous les pays interrogés dans cette grande enquête abordent cette étape clé avec appréhension, et en particulier la France.
Ainsi, l’Hexagone se classe parmi les plus pessimistes au monde à l’idée de prendre de l’âge : plus des trois-quarts (78%) de nos compatriotes redoutent leur passage à la « seniorité ». Une vision qui est partagée en Europe, exception faite de l’Allemagne où près d’un Allemand sur trois se déclare optimiste à l’idée de vieillir.
Une des principales raisons de ce pessimisme : la dégradation de la santé. Seul un Français sur cinq pense ainsi qu’il sera en bonne santé lorsqu’il sera âgé, un chiffre bien en-deçà de la moyenne mondiale (57%).
Cette angoisse vient en écho aux éléments négatifs les plus associés à la vieillesse par les Français, tous liés à une diminution des capacités physiques et mentales. Ainsi, la perte de l’autonomie (40%), de la mobilité (29%) et de la mémoire (28%) sont les aspects négatifs du vieillissement les plus cités par nos concitoyens, avant même des appréhensions matérielles comme le manque d’argent, pourtant en première position de la moyenne mondiale (30%).
« La vulnérabilité physique, qu’il s’agisse d’une fragilisation de son état de santé, de la perte d’audition ou pire, la mort, sont largement évoquées par l’ensemble des Français. On notera d’ailleurs qu’à l’inverse des autres pays du monde, cette peur devance celle de perdre des proches » remarque Yves Bardon, directeur du programme Flair au Ipsos Knowledge Center.
Dans cet avenir assombri, les Français perçoivent toutefois quelques aspects positifs, comme le gain de temps libre associé à l’âge mûr, qui est aussi l’âge de la retraite... Véritable spécificité de l’Hexagone, 42% des répondants s’estiment heureux de vieillir pour ne plus avoir à travailler (contre 26% pour l’ensemble des pays interrogés).
Ce temps retrouvé réjouit les Français qui envisagent d’en tirer profit pour voir davantage leurs proches (36%), le consacrer à leurs hobbies (32%) ou partir en vacances et voyager (26%). En revanche, peu de place pour la nouveauté : les nouvelles compétences, expériences et rencontres, bien qu’étant des motifs de satisfaction, ne sont pas vues comme prioritaires.
L’âge ne fait pas seulement gagner du temps, mais aussi des égards. Ainsi, lorsque les citoyens du monde sont questionnés sur les adjectifs qui qualifient le mieux les personnes âgées, les termes rapportés à la sagesse prédominent.
Elles sont ainsi qualifiées de personnes avisées (35%) et respectées (25%). Les Français y associent des nuances plus négatives, renvoyant la vieillesse avant tout à la fragilité (42%), la solitude (25%) ou une forme d’injustice de traitement (24%).
L’étude met également en lumière les nuances entre pays dans le respect de leurs ainés. Si certains déplorent que les personnes âgées ne soient pas respectées comme elles le devraient, comme dans les pays d’Amérique latine à l’instar du Brésil (82%), c’est un constat qui ressort moins dans les pays d’Asie ou du Moyen Orient, où les sondés pensent que leurs ainés sont respectés à leur juste valeur.
La France quant à elle, se positionne en milieu de tableau : 60% des personnes interrogées estiment que leurs ainés sont insuffisamment considérés.
Ce temps retrouvé réjouit les Français qui envisagent d’en tirer profit pour voir davantage leurs proches (36%), le consacrer à leurs hobbies (32%) ou partir en vacances et voyager (26%). En revanche, peu de place pour la nouveauté : les nouvelles compétences, expériences et rencontres, bien qu’étant des motifs de satisfaction, ne sont pas vues comme prioritaires.
L’âge ne fait pas seulement gagner du temps, mais aussi des égards. Ainsi, lorsque les citoyens du monde sont questionnés sur les adjectifs qui qualifient le mieux les personnes âgées, les termes rapportés à la sagesse prédominent.
Elles sont ainsi qualifiées de personnes avisées (35%) et respectées (25%). Les Français y associent des nuances plus négatives, renvoyant la vieillesse avant tout à la fragilité (42%), la solitude (25%) ou une forme d’injustice de traitement (24%).
L’étude met également en lumière les nuances entre pays dans le respect de leurs ainés. Si certains déplorent que les personnes âgées ne soient pas respectées comme elles le devraient, comme dans les pays d’Amérique latine à l’instar du Brésil (82%), c’est un constat qui ressort moins dans les pays d’Asie ou du Moyen Orient, où les sondés pensent que leurs ainés sont respectés à leur juste valeur.
La France quant à elle, se positionne en milieu de tableau : 60% des personnes interrogées estiment que leurs ainés sont insuffisamment considérés.
Enfin, la solidarité intergénérationnelle n’est pas une valeur évidente en France : 39% des sondés estiment pensent que les jeunes doivent s’engager en faveur de leurs ainés, à l’instar de la Chine (82%). A l’inverse, les Français ne sont que 19% à penser que ce rôle n’est pas celui des jeunes.
Comment bien anticiper cette étape clé de la vie ? Les Français restent convaincus que se préparer à prendre de l’âge nécessite de prendre des prédispositions et conserver une bonne forme. Premier engagement qui se dégage : s’astreindre à de l'exercice régulier, pour la moitié des Français.
Mais en réalité, seul un tiers des sondés reconnait se l’imposer fréquemment pour anticiper les méfaits de l’âge… Par ailleurs, arrêter de fumer n’est pas formulé comme une priorité par les Français, mais la majorité s’en abstiennent dans les faits.
Viennent ensuite les considérations d’ordre social et matériel. D’abord, la nécessité de rester en contact avec ses amis, une résolution partagée, formulée et tenue : un tiers fidélise ainsi ses rapports amicaux pour être entouré dans ses vieux jours.
Quant à la volonté d’économiser pour s’assurer une bonne retraite, plutôt cigales que fourmis, 37% des Français reconnaissent que c’est une action nécessaire, alors que seuls 25% passent à l’action…
« Idéalement, il faut faire du sport, manger sain et léger, ne pas fumer, mettre de l’argent de côté, s’entourer d’un vrai réseau d’amis, équiper son domicile… Dans les faits, ce sont de vrais défis ou des efforts difficiles, comme économiser ou avoir régulièrement une activité physique. (Bien) prendre de l’âge n’est pas une mince affaire, et les Français en ont conscience. », conclut Yves Bardon.
* Étude Ipsos Global Advisor réalisée en ligne entre le 24 aout et le 7 septembre 2018 via l’Ipsos Online Panel system, Global Advisor. 20,788 répondants online âgés entre 16 et 64 ans dans 28 pays
Comment bien anticiper cette étape clé de la vie ? Les Français restent convaincus que se préparer à prendre de l’âge nécessite de prendre des prédispositions et conserver une bonne forme. Premier engagement qui se dégage : s’astreindre à de l'exercice régulier, pour la moitié des Français.
Mais en réalité, seul un tiers des sondés reconnait se l’imposer fréquemment pour anticiper les méfaits de l’âge… Par ailleurs, arrêter de fumer n’est pas formulé comme une priorité par les Français, mais la majorité s’en abstiennent dans les faits.
Viennent ensuite les considérations d’ordre social et matériel. D’abord, la nécessité de rester en contact avec ses amis, une résolution partagée, formulée et tenue : un tiers fidélise ainsi ses rapports amicaux pour être entouré dans ses vieux jours.
Quant à la volonté d’économiser pour s’assurer une bonne retraite, plutôt cigales que fourmis, 37% des Français reconnaissent que c’est une action nécessaire, alors que seuls 25% passent à l’action…
« Idéalement, il faut faire du sport, manger sain et léger, ne pas fumer, mettre de l’argent de côté, s’entourer d’un vrai réseau d’amis, équiper son domicile… Dans les faits, ce sont de vrais défis ou des efforts difficiles, comme économiser ou avoir régulièrement une activité physique. (Bien) prendre de l’âge n’est pas une mince affaire, et les Français en ont conscience. », conclut Yves Bardon.
* Étude Ipsos Global Advisor réalisée en ligne entre le 24 aout et le 7 septembre 2018 via l’Ipsos Online Panel system, Global Advisor. 20,788 répondants online âgés entre 16 et 64 ans dans 28 pays