La Cour d’appel d’Orléans constate l’existence d’un aléa. Outre le fait qu’il n’avait pas de connaissances médicales, l’acheteur ne pouvait pas savoir au jour de la vente l’imminence du décès de la vendeuse, décès sans aucun lien avec sa maladie.
Les héritiers de la défunte forment un pourvoi contre cette décision. Selon eux, la vente est dépourvue d’aléa. Ils estiment aussi que ce proche était certain de faire une excellente affaire en ne versant qu’une somme d’environ 1/5e de la valeur du bien. Il aurait fallu 13 ans pour que le prix versé sous forme de rente corresponde à la valeur totale du prix du bien.
La Cour de cassation rejette le pourvoi formé et confirme la décision de la cour d’appel. Elle précise que si le vendeur n'est pas indéniablement condamné par la maladie, que l'acquéreur n'est pas compétent pour juger que son état de santé compromettait son espérance de vie de manière irrémédiable au jour de la vente viagère, la vente n'a pas de raisons d'être annulée.
Elle rappelle également qu’un viager est nul du fait de la maladie du vendeur seulement si le vendeur meure de cette maladie 20 jours après sa signature.
À savoir : la vente en viager est fondée sur un aléa. Elle dépend en effet d'un facteur incertain, la durée de vie du vendeur. Le décès futur du vendeur (crédirentier) doit être imprévisible. L'acquéreur (débirentier) ne doit pas avoir eu connaissance d'une maladie qui compromet à brève échéance l'espérance de vie du vendeur.
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Les héritiers de la défunte forment un pourvoi contre cette décision. Selon eux, la vente est dépourvue d’aléa. Ils estiment aussi que ce proche était certain de faire une excellente affaire en ne versant qu’une somme d’environ 1/5e de la valeur du bien. Il aurait fallu 13 ans pour que le prix versé sous forme de rente corresponde à la valeur totale du prix du bien.
La Cour de cassation rejette le pourvoi formé et confirme la décision de la cour d’appel. Elle précise que si le vendeur n'est pas indéniablement condamné par la maladie, que l'acquéreur n'est pas compétent pour juger que son état de santé compromettait son espérance de vie de manière irrémédiable au jour de la vente viagère, la vente n'a pas de raisons d'être annulée.
Elle rappelle également qu’un viager est nul du fait de la maladie du vendeur seulement si le vendeur meure de cette maladie 20 jours après sa signature.
À savoir : la vente en viager est fondée sur un aléa. Elle dépend en effet d'un facteur incertain, la durée de vie du vendeur. Le décès futur du vendeur (crédirentier) doit être imprévisible. L'acquéreur (débirentier) ne doit pas avoir eu connaissance d'une maladie qui compromet à brève échéance l'espérance de vie du vendeur.
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