L’OMS définit la ménopause comme un arrêt permanent des menstruations résultant d’une perte de l’activité folliculaire ovarienne (définition OMS 1996). Plus précisément, on parle de ménopause quand l’aménorrhée dure douze mois consécutifs sans cause physiologique ou pathologique.
Elle survient entre 46 et 54 ans. En France, 10 millions de femmes sont ménopausées, et chaque année, on en recense 400 000 nouvelles.
La ménopause se traduit par l’épuisement du capital folliculaire ovarien, qui est fixé dès la naissance et ne cesse de décroître tout au long de la vie. La fonction endocrine de l’ovaire s’altère, entraînant une carence en estrogènes et progestérone.
La majorité des femmes subissent les perturbations (ou troubles climatériques) entraînées par les changements endocriniens, physiques et psychologiques de la ménopause. Les signes les plus fréquemment ressentis sont les bouffées de chaleur, la fatigue liée aux troubles du sommeil, la nervosité, les sueurs nocturnes, etc. Leur durée peut varier de quelques mois à plusieurs années.
Manifestation des bouffées de chaleur
Préoccupation majeure en période de ménopause, les bouffées de chaleur concernent trois femmes ménopausées sur quatre. Dans la majorité des cas, elles persistent pendant plus d’un an et, chez près de la moitié des femmes, pendant plus de cinq ans après l’arrêt des règles. Certaines femmes ont même des bouffées de chaleur après 70 ans. En cause ? Probablement la baisse de sécrétion d’estrogènes. L’organisme maintient sa température constante en modifiant l’afflux de sang au niveau de la peau. Or, les estrogènes interviennent dans ce mécanisme de régulation de la température corporelle.
À la ménopause, la diminution puis l’arrêt de la sécrétion d’estrogènes peut provoquer une vasodilatation importante des vaisseaux sanguins de la peau. Les bouffées de chaleur apparaissent. Le premier signe est une sensation de pression au niveau de la tête, qui s’accroît progressivement pour laisser place à une forte sensation de chaleur. Cette bouffée de chaleur débute au niveau de la tête et du cou puis se propage dans tout l’organisme.
Des crises de sueurs plus ou moins gênantes peuvent également être perceptibles essentiellement la nuit, sur la tête, le cou, la poitrine, les joues et les jambes. L’épisode peut durer deux à cinq minutes et se terminer par des tremblements et des frissons. Sans danger, les bouffées de chaleur peuvent cependant être très incommodantes, notamment en société. « Les bouffées de chaleur ne sont pas seulement liées à un dérèglement hormonal, le côté psychologique et le côté neuro-végétatif entrent également en ligne de compte, précise le docteur Françoise Moreau, gynécologue-obstétricienne-homéopathe. Par exemple, une femme naturellement émotive déclenchera des bouffées de chaleur dans les situations les plus stressantes pour elle (réunion de travail, etc.).»
Un contexte social qui évolue
Comme la puberté, la ménopause est l’une des périodes de transition les plus importantes dans la vie d’une femme. Elle est vécue différemment selon l’histoire familiale, le contexte social, personnel et professionnel dans lesquels la femme évolue. La ménopause ne débute pas au même âge et n’a pas les mêmes implications chez toutes les femmes.
Dans la mesure où l’espérance de vie d’une femme en France est maintenant de 84,5 ans et où cette période occupe plus du tiers de sa vie (soit plus de trente ans en moyenne), il est important de bien vivre sa ménopause. D’après certains auteurs, plus une femme attache de l’importance à sa fécondité et à sa capacité de séduction, plus la ménopause peut être vécue comme un stress majeur. Elle s’apparente forcément à d’autres notions et perspectives : le vieillissement, l’estime de soi, la sexualité, etc.
Des femmes plus actives et épanouies
Depuis quelques décennies, la place des femmes dans notre société ne cesse d’évoluer. Selon un sondage, 57% des femmes estiment que leur vie est plus facile que celle de leur mère ou de leur grand-mère. Et pour cause. Leur espérance de vie est plus longue, l’âge du premier enfant est maintenant de plus de 28 ans et elles n’ont en moyenne que deux enfants. Elles sont en outre de plus en plus actives professionnellement : au début des années 1970, la moitié des femmes âgées de 25 à 59 ans étaient actives. Aujourd’hui, les trois quarts le sont. L’importance qu’elles donnent à leur image a également évolué : de nos jours, 41% des Françaises estiment qu’il vaut mieux assumer son corps et son âge. Pourtant, elles sont tout de même 33% à être angoissées par cette idée de vieillir, ce qui ne les empêche pas de revendiquer une sexualité libérée de contraintes et de plus en plus assumée.
Toujours plus libérées et informées
Détachée de la reproduction et des soucis de contraception, la sexualité à la ménopause peut même se voir investie d’un réel plaisir. Les femmes sont de plus en plus informées sur les différents traitements de la ménopause ; grâce à leur médecin, à la presse, à Internet, aux forums de discussion, etc. Elles savent que les symptômes liés à cet état physiologique ne sont plus une fatalité. D’ailleurs, comme le souligne le docteur Françoise Moreau, « le fait de parler de traitement de la ménopause est une aberration. On traite une maladie, mais on ne traite pas un état physiologique. Traite-t-on la puberté ou la grossesse ? Non. On accompagne pour soulager des symptômes naturels. » Ca tombe bien : les femmes ménopausées ne souhaitent plus forcément suivre les traitements classiques et commencent à vouloir minimiser les effets de la ménopause en s’orientant vers des solutions naturelles, d’autant plus indiquées pour accompagner et aider à limiter les bouffées de chaleur et autres sueurs nocturnes.
Elle survient entre 46 et 54 ans. En France, 10 millions de femmes sont ménopausées, et chaque année, on en recense 400 000 nouvelles.
La ménopause se traduit par l’épuisement du capital folliculaire ovarien, qui est fixé dès la naissance et ne cesse de décroître tout au long de la vie. La fonction endocrine de l’ovaire s’altère, entraînant une carence en estrogènes et progestérone.
La majorité des femmes subissent les perturbations (ou troubles climatériques) entraînées par les changements endocriniens, physiques et psychologiques de la ménopause. Les signes les plus fréquemment ressentis sont les bouffées de chaleur, la fatigue liée aux troubles du sommeil, la nervosité, les sueurs nocturnes, etc. Leur durée peut varier de quelques mois à plusieurs années.
Manifestation des bouffées de chaleur
Préoccupation majeure en période de ménopause, les bouffées de chaleur concernent trois femmes ménopausées sur quatre. Dans la majorité des cas, elles persistent pendant plus d’un an et, chez près de la moitié des femmes, pendant plus de cinq ans après l’arrêt des règles. Certaines femmes ont même des bouffées de chaleur après 70 ans. En cause ? Probablement la baisse de sécrétion d’estrogènes. L’organisme maintient sa température constante en modifiant l’afflux de sang au niveau de la peau. Or, les estrogènes interviennent dans ce mécanisme de régulation de la température corporelle.
À la ménopause, la diminution puis l’arrêt de la sécrétion d’estrogènes peut provoquer une vasodilatation importante des vaisseaux sanguins de la peau. Les bouffées de chaleur apparaissent. Le premier signe est une sensation de pression au niveau de la tête, qui s’accroît progressivement pour laisser place à une forte sensation de chaleur. Cette bouffée de chaleur débute au niveau de la tête et du cou puis se propage dans tout l’organisme.
Des crises de sueurs plus ou moins gênantes peuvent également être perceptibles essentiellement la nuit, sur la tête, le cou, la poitrine, les joues et les jambes. L’épisode peut durer deux à cinq minutes et se terminer par des tremblements et des frissons. Sans danger, les bouffées de chaleur peuvent cependant être très incommodantes, notamment en société. « Les bouffées de chaleur ne sont pas seulement liées à un dérèglement hormonal, le côté psychologique et le côté neuro-végétatif entrent également en ligne de compte, précise le docteur Françoise Moreau, gynécologue-obstétricienne-homéopathe. Par exemple, une femme naturellement émotive déclenchera des bouffées de chaleur dans les situations les plus stressantes pour elle (réunion de travail, etc.).»
Un contexte social qui évolue
Comme la puberté, la ménopause est l’une des périodes de transition les plus importantes dans la vie d’une femme. Elle est vécue différemment selon l’histoire familiale, le contexte social, personnel et professionnel dans lesquels la femme évolue. La ménopause ne débute pas au même âge et n’a pas les mêmes implications chez toutes les femmes.
Dans la mesure où l’espérance de vie d’une femme en France est maintenant de 84,5 ans et où cette période occupe plus du tiers de sa vie (soit plus de trente ans en moyenne), il est important de bien vivre sa ménopause. D’après certains auteurs, plus une femme attache de l’importance à sa fécondité et à sa capacité de séduction, plus la ménopause peut être vécue comme un stress majeur. Elle s’apparente forcément à d’autres notions et perspectives : le vieillissement, l’estime de soi, la sexualité, etc.
Des femmes plus actives et épanouies
Depuis quelques décennies, la place des femmes dans notre société ne cesse d’évoluer. Selon un sondage, 57% des femmes estiment que leur vie est plus facile que celle de leur mère ou de leur grand-mère. Et pour cause. Leur espérance de vie est plus longue, l’âge du premier enfant est maintenant de plus de 28 ans et elles n’ont en moyenne que deux enfants. Elles sont en outre de plus en plus actives professionnellement : au début des années 1970, la moitié des femmes âgées de 25 à 59 ans étaient actives. Aujourd’hui, les trois quarts le sont. L’importance qu’elles donnent à leur image a également évolué : de nos jours, 41% des Françaises estiment qu’il vaut mieux assumer son corps et son âge. Pourtant, elles sont tout de même 33% à être angoissées par cette idée de vieillir, ce qui ne les empêche pas de revendiquer une sexualité libérée de contraintes et de plus en plus assumée.
Toujours plus libérées et informées
Détachée de la reproduction et des soucis de contraception, la sexualité à la ménopause peut même se voir investie d’un réel plaisir. Les femmes sont de plus en plus informées sur les différents traitements de la ménopause ; grâce à leur médecin, à la presse, à Internet, aux forums de discussion, etc. Elles savent que les symptômes liés à cet état physiologique ne sont plus une fatalité. D’ailleurs, comme le souligne le docteur Françoise Moreau, « le fait de parler de traitement de la ménopause est une aberration. On traite une maladie, mais on ne traite pas un état physiologique. Traite-t-on la puberté ou la grossesse ? Non. On accompagne pour soulager des symptômes naturels. » Ca tombe bien : les femmes ménopausées ne souhaitent plus forcément suivre les traitements classiques et commencent à vouloir minimiser les effets de la ménopause en s’orientant vers des solutions naturelles, d’autant plus indiquées pour accompagner et aider à limiter les bouffées de chaleur et autres sueurs nocturnes.
Deux questions au professeur Catherine Bennetau* :
Intérêt des phyto-estrogènes contre les bouffées de chaleur
Les phyto-estrogènes sont des composés végétaux non stéroïdiens doués d’une activité estrogéno-mimétique, c’est-à-dire qu’ils présentent une similitude structurale plus ou moins grande avec l’estradiol, une molécule faisant partie de la famille des estrogènes.
Quel est l’intérêt des phyto-estrogènes pour lutter contre les bouffées de chaleur ?
À ce jour, les isoflavones à activité estrogénique c’est-à-dire les phyto-estrogènes les plus couramment employés dans la lutte contre les bouffées de chaleur de par le monde, sont les plus efficaces des traitements alternatifs de la ménopause lorsqu’elles sont correctement dosées et prescrites. Cela vient de leur grande stabilité après l’ingestion et de leur aptitude à franchir la barrière intestinale et à passer dans le sang.
Comment fonctionnent les phyto-estrogènes ?
Il semble que les bouffées de chaleur surviennent lors de fluctuations importantes des concentrations d’estradiol dans le sang et dans le cerveau. Après une production importante d’estradiol puis une chute brutale des concentrations de cette hormone dans le sang et dans le cerveau, le centre cérébral qui contrôle la température corporelle déclenche une dilatation des vaisseaux sanguins et des sueurs. Un traitement avec de l’estradiol limite l’amplitude des variations des concentrations de cette hormone et permet un meilleur contrôle de la température corporelle. L’estradiol agit sur le cerveau par l’intermédiaire de récepteurs qui le reconnaissent. C’est le cas également des phyto-estrogènes. Pour autant, pour que cela fonctionne il faut une quantité correcte de phytoestrogènes. Chaque femme est différente. Idéalement chacune devrait recevoir la dose d’isoflavones à effet estrogénique qui lui convient.
*Sciences Animales et Nutrition Santé - Département QENS - Sciences Agro Bordeaux (ex Enita de Bordeaux)
Les phyto-estrogènes sont des composés végétaux non stéroïdiens doués d’une activité estrogéno-mimétique, c’est-à-dire qu’ils présentent une similitude structurale plus ou moins grande avec l’estradiol, une molécule faisant partie de la famille des estrogènes.
Quel est l’intérêt des phyto-estrogènes pour lutter contre les bouffées de chaleur ?
À ce jour, les isoflavones à activité estrogénique c’est-à-dire les phyto-estrogènes les plus couramment employés dans la lutte contre les bouffées de chaleur de par le monde, sont les plus efficaces des traitements alternatifs de la ménopause lorsqu’elles sont correctement dosées et prescrites. Cela vient de leur grande stabilité après l’ingestion et de leur aptitude à franchir la barrière intestinale et à passer dans le sang.
Comment fonctionnent les phyto-estrogènes ?
Il semble que les bouffées de chaleur surviennent lors de fluctuations importantes des concentrations d’estradiol dans le sang et dans le cerveau. Après une production importante d’estradiol puis une chute brutale des concentrations de cette hormone dans le sang et dans le cerveau, le centre cérébral qui contrôle la température corporelle déclenche une dilatation des vaisseaux sanguins et des sueurs. Un traitement avec de l’estradiol limite l’amplitude des variations des concentrations de cette hormone et permet un meilleur contrôle de la température corporelle. L’estradiol agit sur le cerveau par l’intermédiaire de récepteurs qui le reconnaissent. C’est le cas également des phyto-estrogènes. Pour autant, pour que cela fonctionne il faut une quantité correcte de phytoestrogènes. Chaque femme est différente. Idéalement chacune devrait recevoir la dose d’isoflavones à effet estrogénique qui lui convient.
*Sciences Animales et Nutrition Santé - Département QENS - Sciences Agro Bordeaux (ex Enita de Bordeaux)
Disponible depuis le mois de mai 2012, Ménophytea Bouffées de chaleur est un complément alimentaire destiné aux femmes pré-ménopausées et ménopausées. Il a été spécifiquement formulé pour aider à réduire les bouffées de chaleur le jour et limiter les suées nocturnes. En effet, la complémentarité de ses formules Jour/Nuit permet une action optimale et une diffusion prolongée des actifs.