Avec la mise en place en 2017 de Pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) au sein de deux des trois EHPAD de l’AAAS, les salariés des établissements ont découvert les MCA.
« Dans le cadre de ce dispositif, les établissements ont fait appel à des praticiens proposant des thérapies non médicamenteuses aux résidents comme la méditation ou encore le qi gong », fait savoir Vasken Meldonyan, directeur général des maisons de retraites de l'AAAS.
En parallèle, l’AAAS a participé au colloque national présentant des regards croisés sur la médecine de demain, en 2019, au ministère de la Santé, organisé par l’A-MCA. « C’est ainsi que nous avons pensé qu’il pouvait y avoir un pont entre la Qualité de vie au travail (QVT) et les MCA, indique encore Vasken Meldonyan. D’autant plus que nous avions constaté un intérêt réel du personnel de nos établissements pour cette approche. »
Au sein de l’EHPAD situé dans le Var, par exemple, un groupe de méditation est né parmi les salariés, sous l’impulsion de la direction.
Fort de ces retours, l’AAAS a souhaité proposer des actions ciblées pour soutenir ses salariés afin d’agir sur les difficultés qu’ils peuvent rencontrer au quotidien : pénibilité physique, risques psychosociaux, aggravation de la perte d’autonomie des résidents ou encore prise en charge de la grande dépendance.
Trois objectifs mesurés
Afin de déployer cette offre, l’AAAS s’est rapprochée de l’A-MCA, et ensemble, elles ont répondu à un appel d’offre et ont obtenu une bourse de la Fondation de France portant sur des projets de terrain visant à améliorer le bien-être des soignants.
La finalité du projet est d’améliorer la vie quotidienne des salariés des EHPAD afin de tendre vers une amélioration de leur qualité de vie au travail en leur proposant un accès aux MCA et en mesurant les effets.
Le projet comporte un triple objectif. Tout d’abord, diminuer le stress et l’angoisse en mettant en place une activité de soutien de nature psychocorporelle avec la sophrologie. Puis accompagner les troubles musculosquelettiques (TMS) au travail en instaurant une activité de soutien corporel avec des séances de chiropraxie.
Enfin, prévenir les troubles liés aux carences d’hygiène de vie et de comportement alimentaire des soignants en proposant un programme de formation distanciel ciblé et centré sur les règles hygiéno-diététiques, comme les régimes diététiques, les modifications des comportements alimentaires, les règles d’hygiène ou encore les activités physiques et sportives.
Ce projet se déploie sur l’année scolaire 2021-2022 au sein des trois EHPAD du groupe AAAS, pour l’ensemble des salariés majeurs des structures, sur la base du volontariat. 145 personnes sont potentiellement concernées.
Les activités proposées seront réparties selon les besoins identifiés du personnel soignant et non-soignant. En début et en fin de projet, chaque participant devra répondre à un questionnaire auto-rapporté élaboré par l’A-MCA, concernant la satisfaction et le retour sur chaque intervention.
« Notre objectif aujourd’hui au travers de ce partenariat et de l’étude qui va être menée, est de savoir si nous pouvons pérenniser la démarche pour nos salariés », fait savoir Vasken Meldonyan.
« Dans le cadre de ce dispositif, les établissements ont fait appel à des praticiens proposant des thérapies non médicamenteuses aux résidents comme la méditation ou encore le qi gong », fait savoir Vasken Meldonyan, directeur général des maisons de retraites de l'AAAS.
En parallèle, l’AAAS a participé au colloque national présentant des regards croisés sur la médecine de demain, en 2019, au ministère de la Santé, organisé par l’A-MCA. « C’est ainsi que nous avons pensé qu’il pouvait y avoir un pont entre la Qualité de vie au travail (QVT) et les MCA, indique encore Vasken Meldonyan. D’autant plus que nous avions constaté un intérêt réel du personnel de nos établissements pour cette approche. »
Au sein de l’EHPAD situé dans le Var, par exemple, un groupe de méditation est né parmi les salariés, sous l’impulsion de la direction.
Fort de ces retours, l’AAAS a souhaité proposer des actions ciblées pour soutenir ses salariés afin d’agir sur les difficultés qu’ils peuvent rencontrer au quotidien : pénibilité physique, risques psychosociaux, aggravation de la perte d’autonomie des résidents ou encore prise en charge de la grande dépendance.
Trois objectifs mesurés
Afin de déployer cette offre, l’AAAS s’est rapprochée de l’A-MCA, et ensemble, elles ont répondu à un appel d’offre et ont obtenu une bourse de la Fondation de France portant sur des projets de terrain visant à améliorer le bien-être des soignants.
La finalité du projet est d’améliorer la vie quotidienne des salariés des EHPAD afin de tendre vers une amélioration de leur qualité de vie au travail en leur proposant un accès aux MCA et en mesurant les effets.
Le projet comporte un triple objectif. Tout d’abord, diminuer le stress et l’angoisse en mettant en place une activité de soutien de nature psychocorporelle avec la sophrologie. Puis accompagner les troubles musculosquelettiques (TMS) au travail en instaurant une activité de soutien corporel avec des séances de chiropraxie.
Enfin, prévenir les troubles liés aux carences d’hygiène de vie et de comportement alimentaire des soignants en proposant un programme de formation distanciel ciblé et centré sur les règles hygiéno-diététiques, comme les régimes diététiques, les modifications des comportements alimentaires, les règles d’hygiène ou encore les activités physiques et sportives.
Ce projet se déploie sur l’année scolaire 2021-2022 au sein des trois EHPAD du groupe AAAS, pour l’ensemble des salariés majeurs des structures, sur la base du volontariat. 145 personnes sont potentiellement concernées.
Les activités proposées seront réparties selon les besoins identifiés du personnel soignant et non-soignant. En début et en fin de projet, chaque participant devra répondre à un questionnaire auto-rapporté élaboré par l’A-MCA, concernant la satisfaction et le retour sur chaque intervention.
« Notre objectif aujourd’hui au travers de ce partenariat et de l’étude qui va être menée, est de savoir si nous pouvons pérenniser la démarche pour nos salariés », fait savoir Vasken Meldonyan.