Tout d’abord le terme « senior »… Qui désigne-t-il dans le marché du travail ? Pour les répondants à cette étude, il semblerait que l’âge de 50 ans soit un tournant symbolique pour entrer dans la catégorie des seniors. Pour autant, régulièrement sur le marché du travail, on est senior à partir de 45 ans…
Mais ce qualificatif de senior peut être également utilisé comme terme pudique pour une personne en fin de parcours professionnel ou tantôt pour un salarié dont l’expertise est reconnue.
Pour une très large majorité des seniors sondés (90%), ces derniers considèrent que l’âge est « considéré dans la prise de décision concernant l’issue de leur candidature ». Alors que de leur côté… 81.5% des recruteurs déclarent ne pas en tenir compte dans leur processus de sélection ! Pratiquement les deux-tiers (64%) affirment cependant rencontrer des résistances (à l’âge) de la part des managers opérationnels ou des clients.
De fait, indique l’association A Compétence Egale, « il semble nécessaire de faire preuve de pédagogie et de transparence sur les méthodes d’identification et d’évaluation des compétences à l’égard des populations qui pourraient développer un sentiment d’injustice à tort ».
Toujours selon cette nouvelle enquête, quelle que soit l’âge des candidats interrogés en recherche d’emploi (45 ans et plus), une large majorité (93%) se dit d’accord pour de poste. Preuve que l’intérêt du travail prime sur la rémunération, 79% des seniors concéderaient même une diminution de leur salaire. Par ailleurs, 89% des sondés consentiraient à une mobilité géographique pour décrocher un travail. Etre senior n’entame donc pas la volonté d’accéder à de nouveaux défis ! Les seniors le savent, encore faut-il convaincre les recruteurs !
In fine, les résultats de ces enquêtes servent de base de travail à l’association afin de réfléchir et de produire des outils en faveur de l'ouverture de l'accès à l'emploi. Ils permettent non seulement de rendre les perceptions plus tangibles, mais aussi d’agir pour un recrutement plus juste. Espérons-le.
Mais ce qualificatif de senior peut être également utilisé comme terme pudique pour une personne en fin de parcours professionnel ou tantôt pour un salarié dont l’expertise est reconnue.
Pour une très large majorité des seniors sondés (90%), ces derniers considèrent que l’âge est « considéré dans la prise de décision concernant l’issue de leur candidature ». Alors que de leur côté… 81.5% des recruteurs déclarent ne pas en tenir compte dans leur processus de sélection ! Pratiquement les deux-tiers (64%) affirment cependant rencontrer des résistances (à l’âge) de la part des managers opérationnels ou des clients.
De fait, indique l’association A Compétence Egale, « il semble nécessaire de faire preuve de pédagogie et de transparence sur les méthodes d’identification et d’évaluation des compétences à l’égard des populations qui pourraient développer un sentiment d’injustice à tort ».
Toujours selon cette nouvelle enquête, quelle que soit l’âge des candidats interrogés en recherche d’emploi (45 ans et plus), une large majorité (93%) se dit d’accord pour de poste. Preuve que l’intérêt du travail prime sur la rémunération, 79% des seniors concéderaient même une diminution de leur salaire. Par ailleurs, 89% des sondés consentiraient à une mobilité géographique pour décrocher un travail. Etre senior n’entame donc pas la volonté d’accéder à de nouveaux défis ! Les seniors le savent, encore faut-il convaincre les recruteurs !
In fine, les résultats de ces enquêtes servent de base de travail à l’association afin de réfléchir et de produire des outils en faveur de l'ouverture de l'accès à l'emploi. Ils permettent non seulement de rendre les perceptions plus tangibles, mais aussi d’agir pour un recrutement plus juste. Espérons-le.