Entre les hybrides légères, les hybrides, les hybrides rechargeables et les pures électriques aux capacités de batteries variables, il faut être intrépide pour acheter une voiture neuve en ce moment.
Autant de raisons qui incitent les particuliers à se reporter vers des modèles d’occasion. Les conditions économiques peu rassurantes poussent également les consommateurs à s’orienter vers des véhicules à fort kilométrage et au prix situé sous la barre des 10 000 euros.
Avec pour résultat la prolongation de vie de véhicules polluant alors que des modèles thermiques de conception actuelle sont beaucoup plus propres. La régression imposée par la démagogie verte offre pour résultat une catastrophe industrielle probable avec la suppression de milliers d’emplois dans l’industrie.
Une curiosité néanmoins dans ces statistiques le bond en avant des modèles d’ultra luxe comme Ferrari ou Range Rover aux croissances à deux chiffres.
JCC
Les chiffres bruts des AAA Data
Le marché des voitures particulières neuves de novembre 2021 inscrit sa sixième baisse mensuelle consécutive, à - 3,2% comparé à novembre 2020 et surtout - 29,4% par rapport au même mois d’avant crise en 2019.
La chute sur un an s’avère moins importante que les mois précédents en raison d’une base de comparaison faible, puisque novembre 2020 avait vu le retour des restrictions dues à la pandémie, bien que les points de vente automobiles soient alors restés ouverts, contrairement au printemps.
La pénurie persistante de semi-conducteurs continue à affecter les délais de livraison. Un segment semble toutefois se jouer de la crise, celui des modèles de luxe, en croissance de 77% depuis le début de l’année !
AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 121.995 immatriculations de voitures neuves sur le mois écoulé, contre 126.047 en novembre 2020 et 172.731 en novembre 2019. Avec 1,501 million de voitures depuis le début de l’année, la hausse des volumes n’est plus que de 2,5% par rapport à 2020, marquée par la fermeture des points de vente pendant plusieurs semaines entre mars et mai.
Les immatriculations étaient en progression de plus de 50% à fin mai. Et par rapport à 2019, le nombre de ventes perdues dépasse les 500 000 unités (- 25,1%) en onze mois.
Le luxe ne connait pas la crise !
Une fois de plus, le canal des particuliers pèse sur le marché en novembre (- 7,4%), mais les canaux des sociétés (- 4,9%) et surtout de la location longue durée (- 9,6%) reculent eux aussi sur le mois.
Sur l’ensemble de l’année 2021, le canal des particuliers baisse de 7,3%, tandis que les sociétés (+ 7,5%) et surtout la location longue durée (+ 12,7%) et courte durée (+ 27,5%) conservent une tendance positive.
Par segment, les modèles de luxe se distinguent et ne semblent nullement affectés par la crise, puisque leurs ventes gagnent 77% depuis le début de l’année par rapport à 2020. Une progression largement due à Tesla, dont les ventes bondissent de plus de 250%, tandis que des marques comme Ferrari (+14,8%) ou Jaguar-Land Rover (+ 21,7%) affichent des croissances solides.
L’analyse par région montre aussi de fortes disparités. Alors que la Corse enregistre ainsi la plus forte chute en novembre (-56%), la Normandie est la seule région en progression, à + 28%.
La Nouvelle-Aquitaine (- 1%), les Hauts-de-France (– 2%), l’Ile-de-France (– 2%), le Centre-Val de Loire (- 3%), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (- 3%) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (- 4%) limitent la casse. La Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, le Grand Est, l’Occitanie et les Pays de la Loire affichent toutes des baisses plus importantes, comprises entre 8 et 12%.
Le marché de l’occasion retrouve ses couleurs
Après cinq mois de baisse, le marché de l’occasion reprend une trajectoire positive en novembre à + 5,1% grâce à une accélération de la demande pour les modèles les plus récents de moins de 5 ans (+ 16,7%).
Il paraît bien parti pour une année record avec un gain de 9,2% sur 11 mois et déjà 5.550.837 transactions. Les modèles les plus anciens, 10 ans et plus, restent les plus recherchés et comptent pour 43,8% de ce total, contre 20,7% pour ceux âgés de 5 à 10 ans et 35,5% pour les plus récents de moins de 5 ans.
Autant de raisons qui incitent les particuliers à se reporter vers des modèles d’occasion. Les conditions économiques peu rassurantes poussent également les consommateurs à s’orienter vers des véhicules à fort kilométrage et au prix situé sous la barre des 10 000 euros.
Avec pour résultat la prolongation de vie de véhicules polluant alors que des modèles thermiques de conception actuelle sont beaucoup plus propres. La régression imposée par la démagogie verte offre pour résultat une catastrophe industrielle probable avec la suppression de milliers d’emplois dans l’industrie.
Une curiosité néanmoins dans ces statistiques le bond en avant des modèles d’ultra luxe comme Ferrari ou Range Rover aux croissances à deux chiffres.
JCC
Les chiffres bruts des AAA Data
Le marché des voitures particulières neuves de novembre 2021 inscrit sa sixième baisse mensuelle consécutive, à - 3,2% comparé à novembre 2020 et surtout - 29,4% par rapport au même mois d’avant crise en 2019.
La chute sur un an s’avère moins importante que les mois précédents en raison d’une base de comparaison faible, puisque novembre 2020 avait vu le retour des restrictions dues à la pandémie, bien que les points de vente automobiles soient alors restés ouverts, contrairement au printemps.
La pénurie persistante de semi-conducteurs continue à affecter les délais de livraison. Un segment semble toutefois se jouer de la crise, celui des modèles de luxe, en croissance de 77% depuis le début de l’année !
AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 121.995 immatriculations de voitures neuves sur le mois écoulé, contre 126.047 en novembre 2020 et 172.731 en novembre 2019. Avec 1,501 million de voitures depuis le début de l’année, la hausse des volumes n’est plus que de 2,5% par rapport à 2020, marquée par la fermeture des points de vente pendant plusieurs semaines entre mars et mai.
Les immatriculations étaient en progression de plus de 50% à fin mai. Et par rapport à 2019, le nombre de ventes perdues dépasse les 500 000 unités (- 25,1%) en onze mois.
Le luxe ne connait pas la crise !
Une fois de plus, le canal des particuliers pèse sur le marché en novembre (- 7,4%), mais les canaux des sociétés (- 4,9%) et surtout de la location longue durée (- 9,6%) reculent eux aussi sur le mois.
Sur l’ensemble de l’année 2021, le canal des particuliers baisse de 7,3%, tandis que les sociétés (+ 7,5%) et surtout la location longue durée (+ 12,7%) et courte durée (+ 27,5%) conservent une tendance positive.
Par segment, les modèles de luxe se distinguent et ne semblent nullement affectés par la crise, puisque leurs ventes gagnent 77% depuis le début de l’année par rapport à 2020. Une progression largement due à Tesla, dont les ventes bondissent de plus de 250%, tandis que des marques comme Ferrari (+14,8%) ou Jaguar-Land Rover (+ 21,7%) affichent des croissances solides.
L’analyse par région montre aussi de fortes disparités. Alors que la Corse enregistre ainsi la plus forte chute en novembre (-56%), la Normandie est la seule région en progression, à + 28%.
La Nouvelle-Aquitaine (- 1%), les Hauts-de-France (– 2%), l’Ile-de-France (– 2%), le Centre-Val de Loire (- 3%), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (- 3%) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (- 4%) limitent la casse. La Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, le Grand Est, l’Occitanie et les Pays de la Loire affichent toutes des baisses plus importantes, comprises entre 8 et 12%.
Le marché de l’occasion retrouve ses couleurs
Après cinq mois de baisse, le marché de l’occasion reprend une trajectoire positive en novembre à + 5,1% grâce à une accélération de la demande pour les modèles les plus récents de moins de 5 ans (+ 16,7%).
Il paraît bien parti pour une année record avec un gain de 9,2% sur 11 mois et déjà 5.550.837 transactions. Les modèles les plus anciens, 10 ans et plus, restent les plus recherchés et comptent pour 43,8% de ce total, contre 20,7% pour ceux âgés de 5 à 10 ans et 35,5% pour les plus récents de moins de 5 ans.