Les hommes ont-ils un périnée ? Comment le localiser et le préserver ? Quels exercices pour le muscler ? Quels bénéfices en tirer ? Quelles conséquences sur la vie sexuelle ? Autant de sujets abordés dans le livret Tena intitulé « Incontinence et Périnée » qui s’attache à expliquer le rôle de ce muscle méconnu.
Connu d’une large majorité des Français (88%), le périnée, ensemble de muscles qui enserre l’urètre, le vagin et l’anus, joue un rôle déterminant dans le contrôle des fuites urinaires.
« On peut comparer la cavité abdominale à une boîte souple qui contient des organes creux à volume variable. Le fait que les organes se remplissent et se vident, les mouvements de la respiration, les contractions des muscles : tout cela entraîne des variations de pressions » illustre Joëlle Souffir, kinésithérapeute spécialisée dans la rééducation du périnée.
A ces variations, dont la force est dirigée de haut en bas, le périnée répond par une résistance à l’appui dirigée de bas en haut. Mais, à certains moments de la vie, il devient plus fragile et n’assure plus son rôle de verrou. « Le périnée est extrêmement solide, mais dans certaines circonstances, il est fragilisé, en particulier chez la femme » souligne le Dr Jean-François Hermieu, chirurgien urologue à l’Hôpital Bichat à Paris.
Une très large majorité (94% des 65 ans et plus) connait l’existence du périnée, un chiffre qui s’avère sensiblement moins élevé lorsqu’on interroge les 18-24 ans (86%). Pourtant, si le vieillissement compte parmi les périodes à risques dans la vie d’une femme ou d’un homme, il n’est pas le seul responsable. La pratique d’un sport ou encore la grossesse peuvent également accroître le risque de survenue des fuites urinaires, même chez les plus jeunes.
En effet, si le sport apporte de nombreux bénéfices, sa pratique de manière occasionnelle ou assidue peut-être un facteur favorisant les fuites urinaires, certains étant plus « à risque » que d’autres. La gymnastique, le basket, le fitness comptent au nombre des sports les plus risqués tandis que le rameur ou la natation présentent un risque faible.
Au cours de la grossesse, autre situation sensible de la vie, l’utérus grossit d’un kilo. S’y ajoute le poids du bébé, celui du placenta et le liquide amniotique, cela pèse lourd sur le plancher pelvien ! Des fuites urinaires peuvent alors apparaître, notamment au troisième trimestre de la grossesse au cours duquel environ une femme sur deux est concernée.
Enfin, l’approche de la ménopause avec les variations hormonales qui l’accompagnent est une période critique pour le périnée qui est « oestrogène-dépendant ». Or, à la ménopause, les ovaires cessent de produire des œstrogènes, ce qui entraine une baisse de tonicité des muscles du périnée. Il n’est pas rare, à ce moment de la vie, de voir apparaître ou réapparaître des fuites urinaires.
Connu d’une large majorité des Français (88%), le périnée, ensemble de muscles qui enserre l’urètre, le vagin et l’anus, joue un rôle déterminant dans le contrôle des fuites urinaires.
« On peut comparer la cavité abdominale à une boîte souple qui contient des organes creux à volume variable. Le fait que les organes se remplissent et se vident, les mouvements de la respiration, les contractions des muscles : tout cela entraîne des variations de pressions » illustre Joëlle Souffir, kinésithérapeute spécialisée dans la rééducation du périnée.
A ces variations, dont la force est dirigée de haut en bas, le périnée répond par une résistance à l’appui dirigée de bas en haut. Mais, à certains moments de la vie, il devient plus fragile et n’assure plus son rôle de verrou. « Le périnée est extrêmement solide, mais dans certaines circonstances, il est fragilisé, en particulier chez la femme » souligne le Dr Jean-François Hermieu, chirurgien urologue à l’Hôpital Bichat à Paris.
Une très large majorité (94% des 65 ans et plus) connait l’existence du périnée, un chiffre qui s’avère sensiblement moins élevé lorsqu’on interroge les 18-24 ans (86%). Pourtant, si le vieillissement compte parmi les périodes à risques dans la vie d’une femme ou d’un homme, il n’est pas le seul responsable. La pratique d’un sport ou encore la grossesse peuvent également accroître le risque de survenue des fuites urinaires, même chez les plus jeunes.
En effet, si le sport apporte de nombreux bénéfices, sa pratique de manière occasionnelle ou assidue peut-être un facteur favorisant les fuites urinaires, certains étant plus « à risque » que d’autres. La gymnastique, le basket, le fitness comptent au nombre des sports les plus risqués tandis que le rameur ou la natation présentent un risque faible.
Au cours de la grossesse, autre situation sensible de la vie, l’utérus grossit d’un kilo. S’y ajoute le poids du bébé, celui du placenta et le liquide amniotique, cela pèse lourd sur le plancher pelvien ! Des fuites urinaires peuvent alors apparaître, notamment au troisième trimestre de la grossesse au cours duquel environ une femme sur deux est concernée.
Enfin, l’approche de la ménopause avec les variations hormonales qui l’accompagnent est une période critique pour le périnée qui est « oestrogène-dépendant ». Or, à la ménopause, les ovaires cessent de produire des œstrogènes, ce qui entraine une baisse de tonicité des muscles du périnée. Il n’est pas rare, à ce moment de la vie, de voir apparaître ou réapparaître des fuites urinaires.
Un ensemble de muscles comme les autres à ne pas négliger !
On pense souvent à muscler son ventre, ses fesses ou ses cuisses, mais on pense rarement à renforcer son périnée.
Pourtant, c’est un ensemble de muscles comme les autres et le tonifier est un gage de sérénité et de bien-être. Prendre conscience de son emplacement, apprendre à le contracter, penser à le verrouiller à tous moments de la journée sont des réflexes qui s’acquièrent par des exercices simples et accessibles à tous.
« Dans le périnée, il y a des muscles que l’on peut faire travailler, comme le releveur de l’anus » précise le Dr Jean-François Hermieu. Pourtant, seuls 39% des Français ayant connaissance de l’existence du périnée déclarent connaître ces techniques de rééducation. Un chiffre qui augmente nettement chez les femmes touchées par les fuites urinaires (68%) alors qu’il reste faible chez les hommes. Par ailleurs plus des deux-tiers (68%) des femmes concernées par les fuites urinaires affirment connaître les techniques de rééducation du périnée contre seulement 23% des hommes touchés par les fuites urinaires.
Une méconnaissance qui s’explique peut-être par le fait que le périnée est un des rares muscles du corps dont le déplacement se fait vers l’intérieur. « Le périnée n’est pas un biceps, on ne le voit pas travailler. Pour être sûr de le renforcer, il faut annuler l’effet des autres muscles » explique Joëlle Souffir.
On pense souvent à muscler son ventre, ses fesses ou ses cuisses, mais on pense rarement à renforcer son périnée.
Pourtant, c’est un ensemble de muscles comme les autres et le tonifier est un gage de sérénité et de bien-être. Prendre conscience de son emplacement, apprendre à le contracter, penser à le verrouiller à tous moments de la journée sont des réflexes qui s’acquièrent par des exercices simples et accessibles à tous.
« Dans le périnée, il y a des muscles que l’on peut faire travailler, comme le releveur de l’anus » précise le Dr Jean-François Hermieu. Pourtant, seuls 39% des Français ayant connaissance de l’existence du périnée déclarent connaître ces techniques de rééducation. Un chiffre qui augmente nettement chez les femmes touchées par les fuites urinaires (68%) alors qu’il reste faible chez les hommes. Par ailleurs plus des deux-tiers (68%) des femmes concernées par les fuites urinaires affirment connaître les techniques de rééducation du périnée contre seulement 23% des hommes touchés par les fuites urinaires.
Une méconnaissance qui s’explique peut-être par le fait que le périnée est un des rares muscles du corps dont le déplacement se fait vers l’intérieur. « Le périnée n’est pas un biceps, on ne le voit pas travailler. Pour être sûr de le renforcer, il faut annuler l’effet des autres muscles » explique Joëlle Souffir.
Le périnée joue un rôle déterminant dans l’atteinte du plaisir sexuel
De péri (autour) et naos (le temple), le périnée est un muscle bien caché, qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets ! A l’instar de son influence sur le plaisir charnel… « Le périnée est un élément très important pour la sexualité » confirme le Dr Jean-François Hermieu. Un sujet qui n’échappe pas aux Français qui sont 67% à penser que le périnée joue un rôle dans la sexualité et qui intéresse tout particulièrement les femmes qui s’avèrent un peu mieux renseignées que les hommes...
En effet, 69% d’entre elles lui attribuent une fonction dans la sexualité contre 64% des hommes. De la même façon, 44% des femmes pensent que seules les femmes ont un périnée, « Sans doute parce que le périnée est chez elles une source de problèmes » commente le Dr Jean-François Hermieu, contre 32% des hommes « Il est vraisemblable que lorsqu’ils connaissent son existence, il soit en lien avec la sexualité » ajoute le Dr Jean-François Hermieu.
Chez la femme, l’orgasme se manifeste par des spasmes rythmés du périnée et de l’utérus. Si le périnée est tonique, il peut contribuer à améliorer le plaisir sexuel en augmentant le nombre de spasmes et leur durée. Par ailleurs, en contractant le périnée sur le sexe de son partenaire, la femme peut l’aider à stimuler et prolonger son érection. De la même façon, elle peut retarder l’éjaculation en cessant de serrer le sexe.
De son côté, l’homme peut également muscler son périnée pour augmenter ses performances sexuelles. Il peut ainsi retenir son éjaculation plus longtemps, avoir une meilleure érection et augmenter son plaisir.
Le DVD, les livrets et des échantillons produits sont disponibles sur simple demande auprès du Service Consommateurs TENA N° Indigo 0 820 074 467 (0,12 € TTC/min).
www.tena.fr
*Etude TENA/Ifop réalisée en avril 2010 sur un échantillon représentatif de 1003 personnes
De péri (autour) et naos (le temple), le périnée est un muscle bien caché, qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets ! A l’instar de son influence sur le plaisir charnel… « Le périnée est un élément très important pour la sexualité » confirme le Dr Jean-François Hermieu. Un sujet qui n’échappe pas aux Français qui sont 67% à penser que le périnée joue un rôle dans la sexualité et qui intéresse tout particulièrement les femmes qui s’avèrent un peu mieux renseignées que les hommes...
En effet, 69% d’entre elles lui attribuent une fonction dans la sexualité contre 64% des hommes. De la même façon, 44% des femmes pensent que seules les femmes ont un périnée, « Sans doute parce que le périnée est chez elles une source de problèmes » commente le Dr Jean-François Hermieu, contre 32% des hommes « Il est vraisemblable que lorsqu’ils connaissent son existence, il soit en lien avec la sexualité » ajoute le Dr Jean-François Hermieu.
Chez la femme, l’orgasme se manifeste par des spasmes rythmés du périnée et de l’utérus. Si le périnée est tonique, il peut contribuer à améliorer le plaisir sexuel en augmentant le nombre de spasmes et leur durée. Par ailleurs, en contractant le périnée sur le sexe de son partenaire, la femme peut l’aider à stimuler et prolonger son érection. De la même façon, elle peut retarder l’éjaculation en cessant de serrer le sexe.
De son côté, l’homme peut également muscler son périnée pour augmenter ses performances sexuelles. Il peut ainsi retenir son éjaculation plus longtemps, avoir une meilleure érection et augmenter son plaisir.
Le DVD, les livrets et des échantillons produits sont disponibles sur simple demande auprès du Service Consommateurs TENA N° Indigo 0 820 074 467 (0,12 € TTC/min).
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*Etude TENA/Ifop réalisée en avril 2010 sur un échantillon représentatif de 1003 personnes