Alptis, mouvement associatif dédié à l’assurance de personnes, a constaté que de plus en plus de dirigeants de ses TPE adhérentes sont des seniors.
A cette occasion, son Observatoire a voulu mieux connaître cette population. Alors que leur taux d’emploi (47,9%) n’atteint pas l’objectif de 50% fixé par le Conseil européen en 2001, les seniors représentent presque 28% de la population active.
Parmi eux, la proportion des entrepreneurs (15,7%) est plus importante que dans la population active générale (11,1%). Ils représentent plus du quart (26,8%) des travailleurs indépendants et des employeurs et, en 2011, presque 16% des créateurs d’entreprise (15,9%). On estime qu’en 2011, un entrepreneur sur 5 ayant pris la direction d’une entreprise était un senior (qu’il ait créé l’entreprise ou pas).
Les femmes encore sous-représentées
Parmi ces seniors actifs, les femmes ne représentent qu’un peu moins d’un tiers de l’ensemble des entrepreneurs et un peu plus d’un cinquième des auto-entrepreneurs. Si elles se lancent de plus en plus dans l’aventure de l’entreprise, beaucoup sont restées pénalisées, ayant sacrifié à la gestion des charges familiales leurs études voire leur carrière professionnelle. Indéniablement, « cela sera différent pour les prochaines générations », souligne Stéphane Rapelli.
Une motivation pas seulement économique
« Quand ils créent leur entreprise, beaucoup sont en situation de faiblesse économique. Ils sont notamment inactifs ou au chômage, parfois depuis longtemps, commente Stéphane Rapelli. Mais pas plus que dans la population générale. Leur principale motivation n’est pas simplement économique. » Elle diffère selon le statut choisi pour exercer son activité.
Contrairement à l’image reçue d’une population qui cherche à échapper à la précarité, celle des auto-entrepreneurs est de rester actifs. Ils aspirent à préserver une vie sociale et maintenir une activité intellectuelle, tout en s’octroyant la liberté d’aménager leur temps de travail.
Pour les entrepreneurs classiques, plus sensibles au complément de revenu apporté par cette activité, elle est de faire valoir un produit ou un service, suivant une démarche entrepreneuriale plus habituelle. Profitant d’être en bonne santé, ces seniors y voient l’opportunité d’enrichir une carrière par une expérience ultime.
A cette occasion, son Observatoire a voulu mieux connaître cette population. Alors que leur taux d’emploi (47,9%) n’atteint pas l’objectif de 50% fixé par le Conseil européen en 2001, les seniors représentent presque 28% de la population active.
Parmi eux, la proportion des entrepreneurs (15,7%) est plus importante que dans la population active générale (11,1%). Ils représentent plus du quart (26,8%) des travailleurs indépendants et des employeurs et, en 2011, presque 16% des créateurs d’entreprise (15,9%). On estime qu’en 2011, un entrepreneur sur 5 ayant pris la direction d’une entreprise était un senior (qu’il ait créé l’entreprise ou pas).
Les femmes encore sous-représentées
Parmi ces seniors actifs, les femmes ne représentent qu’un peu moins d’un tiers de l’ensemble des entrepreneurs et un peu plus d’un cinquième des auto-entrepreneurs. Si elles se lancent de plus en plus dans l’aventure de l’entreprise, beaucoup sont restées pénalisées, ayant sacrifié à la gestion des charges familiales leurs études voire leur carrière professionnelle. Indéniablement, « cela sera différent pour les prochaines générations », souligne Stéphane Rapelli.
Une motivation pas seulement économique
« Quand ils créent leur entreprise, beaucoup sont en situation de faiblesse économique. Ils sont notamment inactifs ou au chômage, parfois depuis longtemps, commente Stéphane Rapelli. Mais pas plus que dans la population générale. Leur principale motivation n’est pas simplement économique. » Elle diffère selon le statut choisi pour exercer son activité.
Contrairement à l’image reçue d’une population qui cherche à échapper à la précarité, celle des auto-entrepreneurs est de rester actifs. Ils aspirent à préserver une vie sociale et maintenir une activité intellectuelle, tout en s’octroyant la liberté d’aménager leur temps de travail.
Pour les entrepreneurs classiques, plus sensibles au complément de revenu apporté par cette activité, elle est de faire valoir un produit ou un service, suivant une démarche entrepreneuriale plus habituelle. Profitant d’être en bonne santé, ces seniors y voient l’opportunité d’enrichir une carrière par une expérience ultime.
Les seniors, nouveaux acteurs sociaux de premier plan
Pour le sociologue Serge Guérin, la vieillesse change : elle n’est plus une mise à l’écart, mais une opportunité à saisir.
D’une manière générale, les seniors entrepreneurs illustrent des évolutions de notre société, profondes tout en étant souvent mal perçues.
« Ils tiennent à être les acteurs de leur propre vie, explique-t-il, sans attendre passivement la résolution de leurs problèmes par une aide venue d’ailleurs, même si elle est la bienvenue. »
« Cette dynamique entrepreneuriale des seniors va s’amplifier, annonce-t-il. Tout d’abord parce qu’avec ce contexte de crise, les seniors n’ont pas vraiment le choix. Ensuite parce que cette volonté de réalisation de soi ne va pas s’essouffler ». Il souligne que les seniors, dont les situations et styles de vie sont pluriels, vont faire bouger la société et contribuer à inventer un autre vivre ensemble. Les enjeux sont importants en ce qui concerne les transmissions d’entreprise. Trop d’activités cessent encore par manque d’anticipation et faute de repreneurs suffisamment qualifiés. Les seniors ont la capacité de les préserver !
Les 5 profils de seniors entrepreneurs
À partir des données de l’étude de Stéphane Rapelli et de ses propres travaux, le sociologue Serge Guérin a défini cinq profils de seniors entrepreneurs :
Le débrouillard crée son entreprise par défaut : il se voit comme un déclassé qui doit trouver une solution pour sortir d’une situation de précarité ; il est dans une logique de court terme.
L’opportuniste cherche avant tout un complément de revenu en faisant fructifier un savoir-faire, issu de son expérience professionnelle ou pas.
Pour l’hyperactif, ça n’est pas tant le supplément de revenu qui importe que la reconnaissance sociale et culturelle et la réalisation de soi, en entrant dans la vieillesse la tête haute.
Le passionné voit dans l’entrepreneuriat le moyen de réaliser et de partager une passion grâce au temps désormais disponible.
L’impulsif répond à une opportunité qui ne correspond pas forcément à une préoccupation ancienne : il met à profit une occasion qui se présente.
Depuis sa création en 1996, l’Obersavtoire décrypte, suit et analyse les tendances des acteurs économiques français, travailleurs indépendants et entrepreneurs.
Pour le sociologue Serge Guérin, la vieillesse change : elle n’est plus une mise à l’écart, mais une opportunité à saisir.
D’une manière générale, les seniors entrepreneurs illustrent des évolutions de notre société, profondes tout en étant souvent mal perçues.
« Ils tiennent à être les acteurs de leur propre vie, explique-t-il, sans attendre passivement la résolution de leurs problèmes par une aide venue d’ailleurs, même si elle est la bienvenue. »
« Cette dynamique entrepreneuriale des seniors va s’amplifier, annonce-t-il. Tout d’abord parce qu’avec ce contexte de crise, les seniors n’ont pas vraiment le choix. Ensuite parce que cette volonté de réalisation de soi ne va pas s’essouffler ». Il souligne que les seniors, dont les situations et styles de vie sont pluriels, vont faire bouger la société et contribuer à inventer un autre vivre ensemble. Les enjeux sont importants en ce qui concerne les transmissions d’entreprise. Trop d’activités cessent encore par manque d’anticipation et faute de repreneurs suffisamment qualifiés. Les seniors ont la capacité de les préserver !
Les 5 profils de seniors entrepreneurs
À partir des données de l’étude de Stéphane Rapelli et de ses propres travaux, le sociologue Serge Guérin a défini cinq profils de seniors entrepreneurs :
Le débrouillard crée son entreprise par défaut : il se voit comme un déclassé qui doit trouver une solution pour sortir d’une situation de précarité ; il est dans une logique de court terme.
L’opportuniste cherche avant tout un complément de revenu en faisant fructifier un savoir-faire, issu de son expérience professionnelle ou pas.
Pour l’hyperactif, ça n’est pas tant le supplément de revenu qui importe que la reconnaissance sociale et culturelle et la réalisation de soi, en entrant dans la vieillesse la tête haute.
Le passionné voit dans l’entrepreneuriat le moyen de réaliser et de partager une passion grâce au temps désormais disponible.
L’impulsif répond à une opportunité qui ne correspond pas forcément à une préoccupation ancienne : il met à profit une occasion qui se présente.
Depuis sa création en 1996, l’Obersavtoire décrypte, suit et analyse les tendances des acteurs économiques français, travailleurs indépendants et entrepreneurs.