Dans un rapport publié le 5 septembre 2013, l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) traite de la situation des demandeurs d’emploi âgés de plus de 50 ans (autrement dit… les seniors) au chômage pendant la période de transition entre emploi et retraite.
L’institut a notamment étudié les conséquences du report de l’âge légal de départ à la retraite sur cette population…
A la suite des réformes des retraites de 2003 et de 2010, le taux d’emploi des 55-59 ans a progressé pour atteindre 64%, ce qui situe la France dans la moyenne européenne. En revanche, celui des plus de 60 ans reste « très en retrait » par rapport à la moyenne de l’Union européenne. L’Igas fait le point.
Parallèlement au taux d’emploi, le nombre des demandeurs d’emploi a augmenté chez les seniors. La durée d’inscription au chômage des seniors est, en moyenne, de 442 jours en décembre 2012, contre 257 jours pour l’ensemble des demandeurs d’emploi ! Pratiquement le double.
« Des conditions de prise en charge financière des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans plus favorables jouent un rôle essentiel pour prévenir le basculement dans la pauvreté des seniors au chômage » souligne l’Igas. Néanmoins, les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) sont de plus en plus nombreux chez les plus de 50 ans.
Comme freins au retour à l’emploi des seniors, l’Igas pointe des pratiques discriminatoires des entreprises (rien de nouveau de ce côté-ci) et des politiques de l’emploi qui ont privilégié le maintien dans l’emploi et peu porté sur le recrutement…
Dans ses recommandations, l’inspection plaide en faveur d’un renforcement des possibilités de recrutement des seniors dans le cadre du contrat de génération et appelle à lutter contre les discriminations avec, notamment, l’appui du Défenseur des droits. Outre des entretiens d’inscription et de diagnostic plus approfondis à Pôle Emploi et le maintien d’une indemnisation plus favorable pour les seniors, l’Igas préconise la mise en place d’expérimentations locales et partenariales sur la prise en charge des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans.
L’institut a notamment étudié les conséquences du report de l’âge légal de départ à la retraite sur cette population…
A la suite des réformes des retraites de 2003 et de 2010, le taux d’emploi des 55-59 ans a progressé pour atteindre 64%, ce qui situe la France dans la moyenne européenne. En revanche, celui des plus de 60 ans reste « très en retrait » par rapport à la moyenne de l’Union européenne. L’Igas fait le point.
Parallèlement au taux d’emploi, le nombre des demandeurs d’emploi a augmenté chez les seniors. La durée d’inscription au chômage des seniors est, en moyenne, de 442 jours en décembre 2012, contre 257 jours pour l’ensemble des demandeurs d’emploi ! Pratiquement le double.
« Des conditions de prise en charge financière des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans plus favorables jouent un rôle essentiel pour prévenir le basculement dans la pauvreté des seniors au chômage » souligne l’Igas. Néanmoins, les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) sont de plus en plus nombreux chez les plus de 50 ans.
Comme freins au retour à l’emploi des seniors, l’Igas pointe des pratiques discriminatoires des entreprises (rien de nouveau de ce côté-ci) et des politiques de l’emploi qui ont privilégié le maintien dans l’emploi et peu porté sur le recrutement…
Dans ses recommandations, l’inspection plaide en faveur d’un renforcement des possibilités de recrutement des seniors dans le cadre du contrat de génération et appelle à lutter contre les discriminations avec, notamment, l’appui du Défenseur des droits. Outre des entretiens d’inscription et de diagnostic plus approfondis à Pôle Emploi et le maintien d’une indemnisation plus favorable pour les seniors, l’Igas préconise la mise en place d’expérimentations locales et partenariales sur la prise en charge des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans.