Depuis quelques années, les expositions de photos de personnes âgées sont de plus en plus courantes. Les photographes ont été parmi les premiers artistes à s’intéresser au vieillissement et à la beauté de ces visages ridés qui « en ont tant vu » au cours de leur vie. En revanche, les clichés de seniors nus sont beaucoup plus rares.
Dans cette exposition collective sobrement baptisée « Ce que les corps racontent », la journaliste Françoise Simpère a voulu mettre à nu, le vieillissement d’une génération, celle des baby-boomers, « qui ne s’est pas vue vieillir ».
Dans cette galerie parisienne, vous pourrez admirer le travail de trois photographes (Stéphane Arnoux, Vanda Spengler et Madeleine Froment qui est aussi dessinatrice) complété par toute une série de témoignages sur cette vieillesse sans cesse repousser (le vieux c’est toujours l’autre) au fur et à mesure que l’on prend de l’âge… En tout, quatre modèles âgés de 63 à 72 ans ont posé devant les objectifs.
Comme le confie la journaliste dans un récent article de l’Obs : « on se dit « je ne suis pas tout à fait jeune » mais on ne se sent pas non plus vieux. On sait aussi que c’est la dernière tranche de vingt ans de sa vie et qu'à partir de là, on peut mourir. Et puis vers 75 ans, ça y est on sait qu'on est un « vieux ». »
Dans son texte de présentation Françoise Simpère évoque « ces babyboomers pour qui le temps a été galant, en les autorisant à vivre à l'âge mûr comme des adolescents et à retarder les signes du vieillissement grâce au mélange des genres, des habillements et des mœurs [qui] se trouvent à présent face à la réalité d'un corps qui malgré tout, change et s'use ».
Renseignements
Jusqu'au 8 octobre de 13h à 20h au 59 rue de Rivoli 75001, métro Châtelet.
Soirée événement pour la Nuit Blanche le 7 octobre de 20h à minuit avec un concert de Mahagonny et une performance de Kinbaku.
Dans cette exposition collective sobrement baptisée « Ce que les corps racontent », la journaliste Françoise Simpère a voulu mettre à nu, le vieillissement d’une génération, celle des baby-boomers, « qui ne s’est pas vue vieillir ».
Dans cette galerie parisienne, vous pourrez admirer le travail de trois photographes (Stéphane Arnoux, Vanda Spengler et Madeleine Froment qui est aussi dessinatrice) complété par toute une série de témoignages sur cette vieillesse sans cesse repousser (le vieux c’est toujours l’autre) au fur et à mesure que l’on prend de l’âge… En tout, quatre modèles âgés de 63 à 72 ans ont posé devant les objectifs.
Comme le confie la journaliste dans un récent article de l’Obs : « on se dit « je ne suis pas tout à fait jeune » mais on ne se sent pas non plus vieux. On sait aussi que c’est la dernière tranche de vingt ans de sa vie et qu'à partir de là, on peut mourir. Et puis vers 75 ans, ça y est on sait qu'on est un « vieux ». »
Dans son texte de présentation Françoise Simpère évoque « ces babyboomers pour qui le temps a été galant, en les autorisant à vivre à l'âge mûr comme des adolescents et à retarder les signes du vieillissement grâce au mélange des genres, des habillements et des mœurs [qui] se trouvent à présent face à la réalité d'un corps qui malgré tout, change et s'use ».
Renseignements
Jusqu'au 8 octobre de 13h à 20h au 59 rue de Rivoli 75001, métro Châtelet.
Soirée événement pour la Nuit Blanche le 7 octobre de 20h à minuit avec un concert de Mahagonny et une performance de Kinbaku.