Cette sexagénaire (elle se définit comme « sexygénaire ») a démarré cette carrière de mannequin il y a trois ans suite à une rupture d’anévrisme qui lui a « ouvert les yeux ». Elle assume totalement ses cheveux gris et ses rides ; cela ne veut pas dire pour autant qu’elle ne prend pas soin d’elle.
 
Cela signifie plus simplement qu’elle s’accepte telle qu’elle est. Une véritable tendance de fond dans notre société et même dans le monde de la mode qui désormais, revendique la présence de « vraies personnes » au sein des défilés, on le remarque aussi dans les vitrines de magasins avec des mannequins de différentes formes et tailles.
 
Comme elle le rappelle dans une récente dépêche de l’AFP, : « la cellulite, mon gras du ventre, des bourrelets dans le dos, je montre tout sans problème, on prend des risques forcément, il y a surtout des femmes qui sont méchantes ».
 
Elle a démarré en 2018, considérant que les quinquas et plus n’étaient pas suffisamment représentés dans les médias. Depuis, on a pu la voir sur différents podiums, en maillot de bain, en lingerie avec la marque Darjeeling, etc. Elle soutient le mouvement « Body positive ».
 
Et aujourd’hui, comme Brigitte Macron, elle sort avec un homme vingt ans plus jeune qu’elle. Elle a publié en avril dernier, « Génération silver. Sans tabous ni limites  » aux éditions Kiwi.