Dany Mingas*, cadre dans une multinationale est sans conteste l’archétype du patient récalcitrant. Malentendant à la suite d’un accident de plongée, il va mettre des années avant d’accepter de se faire appareiller et de nombreux mois à prévenir, ne serait-ce qu’à son entourage, qu’il porte des aides auditives.
« Avouer ma perte auditive n’était pas envisageable puisqu’à cette époque, selon moi, « handicap » était synonyme de « moins bonnes performances professionnelles » témoigne Dany.
Et de poursuivre : « lorsque j’ai quitté le terrain pour être dans un secteur de travail moins bruyant, je pensais surmonter mon handicap en me concentrant davantage sur ce que disaient mes interlocuteurs, en interprétant le langage corporel, les expressions du visage et en commençant la lecture labiale… ».
« Cette concentration supplémentaire non seulement m’épuisait, mais me faisait également souvent passer à côté d’importants échanges. Soit je manquais de répartie, du fait des éléments croisés que je devais analyser pour comprendre la phrase de mon interlocuteur, soit c’était une source de malentendu lorsque mon interprétation était mauvaise » ajoute encore Dany.
En cause, l’image que renvoient encore aujourd’hui les appareils auditifs, bien loin de la réalité technologique disponible…
« Dans une société orale, hyper communicante et digitale où on écrit de moins en moins, la perte d’audition est un vrai sujet. Il faut admettre, assumer et communiquer sur sa perte auditive.
Et évidemment, faire au mieux pour faire face à ce handicap avec les outils technologiques qui nous sont donnés. Nous sommes à des années-lumière du sonotone des années 50… Les aides auditives que j’ai pu essayer sont incroyables et interconnectées naturellement avec cette société digitale » souligne Dany Mingas.
De nos jours de plus en plus de personnes parlent ouvertement de se faire appareiller, mais le constat reste le même, cette démarche s’inscrit toujours tardivement par rapport aux besoins du patient (dix ans en moyenne). Or, ce qui est perdu en termes d’audition ne se rattrape pas !
« Les plus beaux souvenirs sont faits d’images, de couleurs, de lumières, d’odeurs, de goûts mais aussi de sons, comme les rires de nos enfants, le souvenir des mots de tendresse de notre maman ou de notre papa, les soupirs de notre premier rendez-vous amoureux, les chamailleries qui finissent en éclat de rire avec nos frères, nos sœurs ou cousins, le bruit des vagues qui déferlent, les oiseaux, les chants et les blagues lors de dîners arrosés … Alors pourquoi s’en priver même partiellement ? » conclut Dany.
*Précisons que Dany Mingas est ambassadeur de la société Phonak, spécialisée dans les solutions auditives innovantes. Elle travaille en étroite collaboration avec des audioprothésistes du monde entier.
« Avouer ma perte auditive n’était pas envisageable puisqu’à cette époque, selon moi, « handicap » était synonyme de « moins bonnes performances professionnelles » témoigne Dany.
Et de poursuivre : « lorsque j’ai quitté le terrain pour être dans un secteur de travail moins bruyant, je pensais surmonter mon handicap en me concentrant davantage sur ce que disaient mes interlocuteurs, en interprétant le langage corporel, les expressions du visage et en commençant la lecture labiale… ».
« Cette concentration supplémentaire non seulement m’épuisait, mais me faisait également souvent passer à côté d’importants échanges. Soit je manquais de répartie, du fait des éléments croisés que je devais analyser pour comprendre la phrase de mon interlocuteur, soit c’était une source de malentendu lorsque mon interprétation était mauvaise » ajoute encore Dany.
En cause, l’image que renvoient encore aujourd’hui les appareils auditifs, bien loin de la réalité technologique disponible…
« Dans une société orale, hyper communicante et digitale où on écrit de moins en moins, la perte d’audition est un vrai sujet. Il faut admettre, assumer et communiquer sur sa perte auditive.
Et évidemment, faire au mieux pour faire face à ce handicap avec les outils technologiques qui nous sont donnés. Nous sommes à des années-lumière du sonotone des années 50… Les aides auditives que j’ai pu essayer sont incroyables et interconnectées naturellement avec cette société digitale » souligne Dany Mingas.
De nos jours de plus en plus de personnes parlent ouvertement de se faire appareiller, mais le constat reste le même, cette démarche s’inscrit toujours tardivement par rapport aux besoins du patient (dix ans en moyenne). Or, ce qui est perdu en termes d’audition ne se rattrape pas !
« Les plus beaux souvenirs sont faits d’images, de couleurs, de lumières, d’odeurs, de goûts mais aussi de sons, comme les rires de nos enfants, le souvenir des mots de tendresse de notre maman ou de notre papa, les soupirs de notre premier rendez-vous amoureux, les chamailleries qui finissent en éclat de rire avec nos frères, nos sœurs ou cousins, le bruit des vagues qui déferlent, les oiseaux, les chants et les blagues lors de dîners arrosés … Alors pourquoi s’en priver même partiellement ? » conclut Dany.
*Précisons que Dany Mingas est ambassadeur de la société Phonak, spécialisée dans les solutions auditives innovantes. Elle travaille en étroite collaboration avec des audioprothésistes du monde entier.