Age biologique vers âge chronologique : les différences par Thomas Schulz

Reçu dans le podcast germanophone Healthwise #25 de Sunday Natural, Thomas Schulz*, reporter et auteur évoque la longévité ! Voici donc ici, quelques-unes de ces conclusions sur le sujet de l’âge biologique et l’âge chronologique. Partie 1.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mardi 25 Février 2025

Dans un monde où la longévité devient une priorité de plus en plus importante, la question de l'âge biologique face à l'âge chronologique s'impose comme un sujet d'actualité.
 
Pour autant, bien comprendre la différence entre ces deux notions est essentiel pour adopter un mode de vie propice à une meilleure santé.
 
Dans cet article, l’expert dans le domaine de la santé et de la longévité, Thomas Schulz donne son point de vue sur ces deux concepts, ainsi que leur impact sur la manière dont nous appréhendons notre vieillissement.

 

Âge biologique versus âge chronologique : une distinction clé

L’âge chronologique est tout simplement celui qui est mesuré en fonction du temps écoulé depuis notre naissance. Il représente donc le nombre d’années qu’une personne a vécu.
 
En revanche, l’âge biologique correspond à l’état réel de son corps et de ses cellules. Il se peut donc que l’âge biologique et l’âge chronologique ne correspondent pas.
 
Par exemple, une personne peut avoir l’apparence physique et la santé d’une personne plus jeune que son âge chronologique. Ou vice-versa.
 
En conversation avec Nils Behrens, expert en longévité chez Sunday Natural, Thomas Schulz met en lumière cette distinction importante en expliquant que l’âge biologique peut être perçu comme un facteur plus significatif de la qualité de vie et de la longévité.
 
En effet, il soutient que si un individu parvient à maintenir un âge biologique plus jeune, cela peut prolonger ses années de vie en bonne santé, peu importe son âge chronologique.
 

Les avancées scientifiques et l’âge biologique : des clés pour comprendre le vieillissement

Le vieillissement est souvent considéré comme une fatalité. Cependant, Thomas Schulz propose une vision différente en abordant les récentes découvertes scientifiques sur la longévité.
 
En mettant en avant les recherches autour de l’épigénétique et en particulier de l’horloge épigénétique, il montre comment notre environnement, nos habitudes de vie et nos choix de santé influencent notre âge biologique.
 
En effet, contrairement à la génétique, qui joue un rôle limité dans l’espérance de vie, l’épigénétique offre une porte d’entrée pour comprendre comment des facteurs externes peuvent activer ou désactiver certains gènes responsables du vieillissement.
 
Un des moyens de mesurer l’âge biologique est l’horloge épigénétique, une méthode qui analyse les modifications chimiques de l’ADN au fil du temps.
 
« L’épigénétique, c’est ce qui contrôle en quelque sorte quels gènes sont utilisés chez nous. Je dirais que c’est comme les interrupteurs qu’on peut allumer ou éteindre » explique Thomas Schulz qui souligne également que cette technologie permet de mieux comprendre l’écart entre l’âge chronologique et l’âge biologique, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles approches pour lutter contre les effets du vieillissement.

*Thomas Schulz est reporter à la rédaction en chef du magazine allemand Spiegel et auteur de plusieurs best-sellers.
 
Lauréat de prestigieux prix journalistiques, il est notamment l’auteur des ouvrages à succès « Was Google wirklich will » (Ce que Google veut vraiment, 2015) et « Zukunftsmedizin » (La médecine du future, 2018).
 
Son dernier livre, « Projekt Lebensverlängerung » (Projet vivre plus longtemps), publié en 2024, explore la possibilité de vivre cent ans en bonne santé grâce aux avancées scientifiques et médicales. Il est également membre du conseil d'experts de l'Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge de Toulouse. 









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