Cet axe de l’enquête de l’UNCCAS a donc pour objectif d’étudier les modalités de la participation des seniors à ces activités, les facteurs qui l’encourage ou qui lui font obstacle, afin d’interroger les leviers à disposition des acteurs locaux pour renforcer la participation à la vie sociale des aînés par le biais de ces activités.
Tout d’abord, l’enquête montre l’intérêt avéré des aînés pour les activités proposées. Ainsi, les deux-tiers (67%) assurent pratiquer une ou plusieurs activités culturelles, de loisirs, sportives ou de bien-être, de développement des connaissances ou de solidarité intergénérationnelle. Cette proportion atteint son maximum dans les communes de 30.000 à 80.000 habitants (75%). Elle est en revanche la plus faible dans les villes de plus de 80.000 habitants (55%).
Parmi les activités fortement plébiscitées, on retrouve en tête les activités sportives (marche, randonnée, gym, yoga, danse, natation/piscine, aquagym ou vélo), qui sont citées par 79% des sondés par la pratique d'une ou plusieurs activités, suivies par les activités culturelles ou de loisirs (voyages, sorties, jeux de société, dessin, peinture, lecture, théâtre, cinéma, spectacles ou encore clubs seniors), mentionnées par 74%.
Les activités de développement des savoirs et des connaissances (conférences, initiation à l’informatique, médiathèque, langues étrangères) ne concernent que 40% de ces personnes tandis que les échanges intergénérationnels sont mentionnés par 27%. Ce dernier cas de figure désigne principalement des temps de rencontres, de lecture, de jeu, des moments passés avec les enfants, la participation à des associations, à des d’activités culinaires ou encore à des conférences.
A noter que l’intérêt de ces activités croît avec l’âge et les données manifestent un succès particulier pour ce type d’activités auprès des personnes de 76 ans et plus (44% citent les activités intergénérationnelles contre 23% pour les autres tranches d’âge). Enfin, un gros tiers (35%) mentionne la participation à d’autres activités telles que le jardinage, le bricolage, le bénévolat, ou encore le temps passé avec des amis.
En outre, deux tiers des sondés ont pris l’habitude de pratiquer des activités plusieurs fois par semaine et un tiers y recourt à minima une fois par semaine. L’enquête révèle d’ailleurs une corrélation entre la pratique de ces activités et l’état de bien être ressenti par ces aînés. Les personnes qui pratiquent des activités sont plus nombreuses à déclarer se sentir "très bien" : 47% contre 37% parmi celles qui ne pratiquent pas d'activités.
Cette interaction pratique d’activités/qualité de vie se comprend aisément dans la mesure où ces pratiques sont l’occasion de développer des liens sociaux, d’entretenir les capacités physiques et cognitives ou encore, de favoriser l’estime de soi par le maintien d’un rôle social à la retraite.
De plus, on suppose que la relation fonctionne également dans le sens inverse dans la mesure où les personnes qui se sentent bien dans leur environnement de vie sont plus enclines à y pratiquer des activités. A contrario, le sentiment de ne pas se sentir bien freine d’autant plus l’intérêt que les personnes peuvent développer pour la pratique d’activités « partagées ».
L’étude fait ressortir différents facteurs sociodémographiques et environnementaux susceptibles d’influer sur les pratiques des seniors en matière de participation aux activités proposées localement. Parmi eux, l’avancée en âge exerce une influence notable sur le recours à ces activités.
L’enquête distingue quatre tranches d’âges : entre 55 et 60 ans, la pratique d’activités est plus faible et concerne 58% des seniors, généralement encore en activité professionnelle. Cependant une nette augmentation se fait sentir dès 61 ans puisque 69% des seniors âgés de 61 à 65 ans déclarent participer à des activités. C’est surtout entre 66 et 75 ans que la propension à participer aux activités est la plus forte puisqu’elle concerne 78% d’entre eux.
Il y a tout lieu de croire que le passage de la vie active à la retraite et le surcroit de temps libre en découlant explique cet écart. Cependant, passés 75 ans, la participation diminue (65%) en raison sans doute, d’une moindre autonomie physique.
De manière similaire, la fréquence dans la pratique de ces activités est corrélée à l’avancée en âge. Les « jeunes seniors » (de 55 ans à 60 ans) se distinguent des seniors plus âgés (61 ans et plus) puisqu’ils sont ceux pour qui la fréquence observée est la plus faible : en majorité, ils pratiquent une activité une fois par semaine (55% d'entre eux) et un tiers seulement (35%) pratique des activités plusieurs fois par semaine (les proportions sont inverses chez les autres répondants, respectivement 65 % et 30 %).
Ceci peut traduire plusieurs réalités : l’adéquation de l’offre aux besoins des plus jeunes seniors mais aussi le manque de disponibilité dû à la poursuite d’une activité professionnelle ou à un engagement familial. L’enquête illustre particulièrement le fait que le terme senior ne renvoie pas à une seule catégorie de personnes mais à des groupes d’âges auxquels correspondent des besoins, des aspirations, des contraintes spécifiques.
Plus encore, les propos recueillis auprès des jeunes seniors sensibilisent au poids des représentations dans la participation aux activités. Attentifs aux moyennes d’âge, ou réfrénés par les activités « s’adressant aux seniors », les comportements des plus jeunes seniors révèlent la nécessité d’une meilleure adéquation de l’offre à leurs besoins. Dès lors, un ciblage des actions semble primordial pour leur offrir les moyens de vivre chacune de ces étapes comme une véritable période d’accomplissement.
Du point de vue du genre, il est à noter que l’étude ne révèle pas de différence significative de pratique entre les hommes et les femmes (28% contre 33% pour les femmes). En revanche, comme pour l’âge, le lien entre le niveau d’études et la participation à ces activités fait apparaître des écarts de pratiques. En particulier, on constate que les aînés les plus diplômés (Bac + 3) sont proportionnellement plus nombreux à pratiquer de telles activités par rapport aux répondants titulaires de diplômes techniques : 82% dans le cas des premiers contre 64% pour les seconds.
De la même manière, les activités de développement des savoirs et des connaissances sont davantage pratiquées par les personnes diplômées Bac + 3 et plus (53% d'entre eux contre 40% en moyenne et 36% pour personnes titulaires d'un diplôme inférieur à Bac+3). Du point de vue des facteurs environnementaux, les résultats permettent de conclure qu’il existe un lien très net entre la pratique d’activités et la durée de résidence dans la commune. Les seniors vivant dans la commune depuis plus de dix ans participent nettement plus aux activités (69%) que ceux résidant dans la commune depuis moins d’un an (51%).
L’accessibilité des activités ainsi que l’information délivrée sont également des facteurs à prendre en compte. En ce qui concerne l’accessibilité, les résultats sont très nets : 22% seulement des personnes n'ayant pas la capacité physique de se déplacer pour les actes de la vie quotidienne disent participer à des activités, contre 69% pour les autres. En outre, lorsqu'on demande aux personnes ne pratiquant pas d'activités les motifs de leur non-fréquentation, 7% d'entre elles seulement évoquent une incapacité physique. En revanche les personnes qui ont des difficultés de déplacement évoquent quasi-exclusivement ce motif pour expliquer leur non-participation aux activités (62%).
En matière d’information, les sondés ont en moyenne une bonne connaissance des activités proposées par leur commune puisqu’ils sont seulement 13% à estimer ne pas pratiquer d’activités en raison d’un manque d’informations. A ce sujet, on relève une interférence entre le défaut de connaissance des activités et la durée de résidence puisque les seniors résidant dans une commune depuis plus de dix ans sont 12% à citer ce motif de non-participation aux activités contre un quart des seniors installés depuis moins d’un an au sein d’une commune.
Afin de dégager les conditions favorables à la pratique d’activités par les seniors, l’enquête s’est penchée sur l’identification des facteurs ressentis comme des obstacles à cette participation. Le principal motif de non-participation à des activités réside dans le fait que ces dernières ne correspondent pas aux besoins ou envies des personnes (item cité par 26% des répondants ne pratiquant aucune activité). Le coût de ces activités entre ensuite en ligne de compte puisque 19% des répondants concernés avancent rencontrer des difficultés financières pour s’acquitter des frais inhérents aux activités.
Les autres obstacles sont moins souvent évoqués ; ils tiennent à des raisons personnelles ou sont relatifs à des questions de logistique ou d’infrastructure. Par ailleurs, en tenant compte du facteur âge, l’étude a mis en évidence des obstacles spécifiques à chaque tranche d’âge. Ainsi entre 55 et 65 ans, les personnes sont principalement confrontées à des difficultés financières (23% contre 19% en moyenne). Il n’en va pas de même pour ceux de 65 à 75 ans qui indiquent majoritairement ne pas avoir la capacité de se déplacer du fait de l'absence ou de l’inadéquation des transports (14% contre 7% en moyenne). Enfin, à partir de 75 ans, c’est en raison d’une incapacité (physique) à se déplacer, et d’un investissement personnel jugé trop important que ces derniers ne pratiquent pas/plus d’activités.
En donnant la parole aux seniors sur les activités qu'ils aimeraient trouver à proximité de chez eux, et qui pour le moment n'existent pas, l’enquête a également pour objectif de mieux cerner les attentes des seniors en ce domaine. Ce sont les activités culturelles et de loisirs qui obtiennent le taux de réponse le plus important ici : la moitié des répondants les évoquent parmi les nouvelles activités souhaitées.
Au sein de celles-ci, les sondés citent en premier lieu les voyages, la lecture, le dessin, le chant, les jeux de société, etc. Dans le domaine des activités sportives et de bien-être, 45% voudraient des activités liées à la gym, au yoga, à la danse, à la mémoire et à la marche. En ce qui concerne les activités de développement des savoirs et des connaissances, ce sont principalement les conférences, les cours/les formations et l'informatique qui attirent les seniors.
Dans le cadre d’activités d’échanges entre générations (citées ici par un quart des répondants), ce sont les rencontres, les discussions, les jeux, la lecture et les conférences qui sont davantage cités. Enfin, lorsque l’on interroge les seniors sur les critères qu’ils privilégieraient pour inciter à la participation d’activités, la majorité d’entre eux s’accorde sur la proximité (57%), la convivialité (49%) et un coût de participation faible (48 %).
Cette enquête de l’UNCCAS s’accompagne d’un guide de bonnes pratiques, sous forme de boîte à idées, recensées auprès des CCAS qui proposent quotidiennement aux personnes âgées de nombreuses actions d’animation, de prévention et de lutte contre l’isolement. Cette étude et ce guide ont été réalisés avec le soutien de la CNAV et du fonds pour le bien-être et le bien vieillir du groupe AG2R LA MONDIALE.
Tout d’abord, l’enquête montre l’intérêt avéré des aînés pour les activités proposées. Ainsi, les deux-tiers (67%) assurent pratiquer une ou plusieurs activités culturelles, de loisirs, sportives ou de bien-être, de développement des connaissances ou de solidarité intergénérationnelle. Cette proportion atteint son maximum dans les communes de 30.000 à 80.000 habitants (75%). Elle est en revanche la plus faible dans les villes de plus de 80.000 habitants (55%).
Parmi les activités fortement plébiscitées, on retrouve en tête les activités sportives (marche, randonnée, gym, yoga, danse, natation/piscine, aquagym ou vélo), qui sont citées par 79% des sondés par la pratique d'une ou plusieurs activités, suivies par les activités culturelles ou de loisirs (voyages, sorties, jeux de société, dessin, peinture, lecture, théâtre, cinéma, spectacles ou encore clubs seniors), mentionnées par 74%.
Les activités de développement des savoirs et des connaissances (conférences, initiation à l’informatique, médiathèque, langues étrangères) ne concernent que 40% de ces personnes tandis que les échanges intergénérationnels sont mentionnés par 27%. Ce dernier cas de figure désigne principalement des temps de rencontres, de lecture, de jeu, des moments passés avec les enfants, la participation à des associations, à des d’activités culinaires ou encore à des conférences.
A noter que l’intérêt de ces activités croît avec l’âge et les données manifestent un succès particulier pour ce type d’activités auprès des personnes de 76 ans et plus (44% citent les activités intergénérationnelles contre 23% pour les autres tranches d’âge). Enfin, un gros tiers (35%) mentionne la participation à d’autres activités telles que le jardinage, le bricolage, le bénévolat, ou encore le temps passé avec des amis.
En outre, deux tiers des sondés ont pris l’habitude de pratiquer des activités plusieurs fois par semaine et un tiers y recourt à minima une fois par semaine. L’enquête révèle d’ailleurs une corrélation entre la pratique de ces activités et l’état de bien être ressenti par ces aînés. Les personnes qui pratiquent des activités sont plus nombreuses à déclarer se sentir "très bien" : 47% contre 37% parmi celles qui ne pratiquent pas d'activités.
Cette interaction pratique d’activités/qualité de vie se comprend aisément dans la mesure où ces pratiques sont l’occasion de développer des liens sociaux, d’entretenir les capacités physiques et cognitives ou encore, de favoriser l’estime de soi par le maintien d’un rôle social à la retraite.
De plus, on suppose que la relation fonctionne également dans le sens inverse dans la mesure où les personnes qui se sentent bien dans leur environnement de vie sont plus enclines à y pratiquer des activités. A contrario, le sentiment de ne pas se sentir bien freine d’autant plus l’intérêt que les personnes peuvent développer pour la pratique d’activités « partagées ».
L’étude fait ressortir différents facteurs sociodémographiques et environnementaux susceptibles d’influer sur les pratiques des seniors en matière de participation aux activités proposées localement. Parmi eux, l’avancée en âge exerce une influence notable sur le recours à ces activités.
L’enquête distingue quatre tranches d’âges : entre 55 et 60 ans, la pratique d’activités est plus faible et concerne 58% des seniors, généralement encore en activité professionnelle. Cependant une nette augmentation se fait sentir dès 61 ans puisque 69% des seniors âgés de 61 à 65 ans déclarent participer à des activités. C’est surtout entre 66 et 75 ans que la propension à participer aux activités est la plus forte puisqu’elle concerne 78% d’entre eux.
Il y a tout lieu de croire que le passage de la vie active à la retraite et le surcroit de temps libre en découlant explique cet écart. Cependant, passés 75 ans, la participation diminue (65%) en raison sans doute, d’une moindre autonomie physique.
De manière similaire, la fréquence dans la pratique de ces activités est corrélée à l’avancée en âge. Les « jeunes seniors » (de 55 ans à 60 ans) se distinguent des seniors plus âgés (61 ans et plus) puisqu’ils sont ceux pour qui la fréquence observée est la plus faible : en majorité, ils pratiquent une activité une fois par semaine (55% d'entre eux) et un tiers seulement (35%) pratique des activités plusieurs fois par semaine (les proportions sont inverses chez les autres répondants, respectivement 65 % et 30 %).
Ceci peut traduire plusieurs réalités : l’adéquation de l’offre aux besoins des plus jeunes seniors mais aussi le manque de disponibilité dû à la poursuite d’une activité professionnelle ou à un engagement familial. L’enquête illustre particulièrement le fait que le terme senior ne renvoie pas à une seule catégorie de personnes mais à des groupes d’âges auxquels correspondent des besoins, des aspirations, des contraintes spécifiques.
Plus encore, les propos recueillis auprès des jeunes seniors sensibilisent au poids des représentations dans la participation aux activités. Attentifs aux moyennes d’âge, ou réfrénés par les activités « s’adressant aux seniors », les comportements des plus jeunes seniors révèlent la nécessité d’une meilleure adéquation de l’offre à leurs besoins. Dès lors, un ciblage des actions semble primordial pour leur offrir les moyens de vivre chacune de ces étapes comme une véritable période d’accomplissement.
Du point de vue du genre, il est à noter que l’étude ne révèle pas de différence significative de pratique entre les hommes et les femmes (28% contre 33% pour les femmes). En revanche, comme pour l’âge, le lien entre le niveau d’études et la participation à ces activités fait apparaître des écarts de pratiques. En particulier, on constate que les aînés les plus diplômés (Bac + 3) sont proportionnellement plus nombreux à pratiquer de telles activités par rapport aux répondants titulaires de diplômes techniques : 82% dans le cas des premiers contre 64% pour les seconds.
De la même manière, les activités de développement des savoirs et des connaissances sont davantage pratiquées par les personnes diplômées Bac + 3 et plus (53% d'entre eux contre 40% en moyenne et 36% pour personnes titulaires d'un diplôme inférieur à Bac+3). Du point de vue des facteurs environnementaux, les résultats permettent de conclure qu’il existe un lien très net entre la pratique d’activités et la durée de résidence dans la commune. Les seniors vivant dans la commune depuis plus de dix ans participent nettement plus aux activités (69%) que ceux résidant dans la commune depuis moins d’un an (51%).
L’accessibilité des activités ainsi que l’information délivrée sont également des facteurs à prendre en compte. En ce qui concerne l’accessibilité, les résultats sont très nets : 22% seulement des personnes n'ayant pas la capacité physique de se déplacer pour les actes de la vie quotidienne disent participer à des activités, contre 69% pour les autres. En outre, lorsqu'on demande aux personnes ne pratiquant pas d'activités les motifs de leur non-fréquentation, 7% d'entre elles seulement évoquent une incapacité physique. En revanche les personnes qui ont des difficultés de déplacement évoquent quasi-exclusivement ce motif pour expliquer leur non-participation aux activités (62%).
En matière d’information, les sondés ont en moyenne une bonne connaissance des activités proposées par leur commune puisqu’ils sont seulement 13% à estimer ne pas pratiquer d’activités en raison d’un manque d’informations. A ce sujet, on relève une interférence entre le défaut de connaissance des activités et la durée de résidence puisque les seniors résidant dans une commune depuis plus de dix ans sont 12% à citer ce motif de non-participation aux activités contre un quart des seniors installés depuis moins d’un an au sein d’une commune.
Afin de dégager les conditions favorables à la pratique d’activités par les seniors, l’enquête s’est penchée sur l’identification des facteurs ressentis comme des obstacles à cette participation. Le principal motif de non-participation à des activités réside dans le fait que ces dernières ne correspondent pas aux besoins ou envies des personnes (item cité par 26% des répondants ne pratiquant aucune activité). Le coût de ces activités entre ensuite en ligne de compte puisque 19% des répondants concernés avancent rencontrer des difficultés financières pour s’acquitter des frais inhérents aux activités.
Les autres obstacles sont moins souvent évoqués ; ils tiennent à des raisons personnelles ou sont relatifs à des questions de logistique ou d’infrastructure. Par ailleurs, en tenant compte du facteur âge, l’étude a mis en évidence des obstacles spécifiques à chaque tranche d’âge. Ainsi entre 55 et 65 ans, les personnes sont principalement confrontées à des difficultés financières (23% contre 19% en moyenne). Il n’en va pas de même pour ceux de 65 à 75 ans qui indiquent majoritairement ne pas avoir la capacité de se déplacer du fait de l'absence ou de l’inadéquation des transports (14% contre 7% en moyenne). Enfin, à partir de 75 ans, c’est en raison d’une incapacité (physique) à se déplacer, et d’un investissement personnel jugé trop important que ces derniers ne pratiquent pas/plus d’activités.
En donnant la parole aux seniors sur les activités qu'ils aimeraient trouver à proximité de chez eux, et qui pour le moment n'existent pas, l’enquête a également pour objectif de mieux cerner les attentes des seniors en ce domaine. Ce sont les activités culturelles et de loisirs qui obtiennent le taux de réponse le plus important ici : la moitié des répondants les évoquent parmi les nouvelles activités souhaitées.
Au sein de celles-ci, les sondés citent en premier lieu les voyages, la lecture, le dessin, le chant, les jeux de société, etc. Dans le domaine des activités sportives et de bien-être, 45% voudraient des activités liées à la gym, au yoga, à la danse, à la mémoire et à la marche. En ce qui concerne les activités de développement des savoirs et des connaissances, ce sont principalement les conférences, les cours/les formations et l'informatique qui attirent les seniors.
Dans le cadre d’activités d’échanges entre générations (citées ici par un quart des répondants), ce sont les rencontres, les discussions, les jeux, la lecture et les conférences qui sont davantage cités. Enfin, lorsque l’on interroge les seniors sur les critères qu’ils privilégieraient pour inciter à la participation d’activités, la majorité d’entre eux s’accorde sur la proximité (57%), la convivialité (49%) et un coût de participation faible (48 %).
Cette enquête de l’UNCCAS s’accompagne d’un guide de bonnes pratiques, sous forme de boîte à idées, recensées auprès des CCAS qui proposent quotidiennement aux personnes âgées de nombreuses actions d’animation, de prévention et de lutte contre l’isolement. Cette étude et ce guide ont été réalisés avec le soutien de la CNAV et du fonds pour le bien-être et le bien vieillir du groupe AG2R LA MONDIALE.