Avec l’âge, la vie amoureuse se vit différemment mais est toujours essentielle. Dans ce contexte, qu’attend-on de l’amour quand on vieillit ? Chez les seniors, il semblerait que le rythme et les attentes évoluent mais que la passion et l’engagement personnel soient toujours présents.
Si le domicile commun reste la règle chez les moins de 35 ans, ce n’est le cas que pour la moitié (47%) des seniors de plus de 60 ans. De fait, selon cette enquête, les hommes seniors y sont plus attachés : 54% contre 29% pour les femmes de la même tranche d’âges.
D’autre part, en cas de partage de domicile, les femmes sont beaucoup plus exigeantes sur les règles de
fonctionnement : 92% des femmes sont exigeantes contre seulement 56% des hommes.
« Qu’une minorité seulement de femmes de 60 ans et plus envisage de faire domicile commun avec leur partenaire amoureux n’est pas si surprenant que cela. On peut le voir comme un refus de la division sexuée des tâches où ce qui avait pu être accepté par le passé n’est plus entendable à un âge où on s’assume davantage et où on a pris peut-être, aussi, plus de liberté par rapport aux conventions sociales » selon Véronique Cayado, docteur en Psychologie et ingénieur de recherche pour l’Institut Oui Care.
Et d’ajouter : « on le voit d’ailleurs à un autre niveau, la quasi-totalité des femmes poserait plus clairement les règles de fonctionnement en cas de domicile partagé, rejoignant en cela la position des moins de 35 ans. Si les hommes seniors sont plus divisés sur la question, c’est que les règles de fonctionnement leur étaient traditionnellement plus avantageuses ». ”
Toujours selon cette étude, une large majorité -83%- des hommes de plus de 60 ans reste attachée à l’idée d’un amour éternel tandis que les femmes de la même tranche d’âge y accordent beaucoup moins d’importance (58%).
« L’amour qui dure toujours reste une valeur forte quel que soit l’âge des répondants, même si effectivement les plus jeunes y sont sensiblement plus attachés (84% vs 75% et 34% se déclarant même très attachés vs 21%) » précise encore Véronique Cayado.
Et de poursuivre : « le positionnement qui détonne sur ce point est celui des femmes de 60 ans et plus qui sont beaucoup plus divisées sur la question, comme elles le sont aussi sur la confiance adressée au partenaire et le niveau d’exigence plus élevé à leur égard. Est-ce à dire que les femmes qui avancent
en âge ont une tendance à approcher l’amour différemment ? ».
Qu’attend-on de l’amour en avançant en âge ? Eh bien finalement… pas grand-chose de vraiment différent des plus jeunes, hormis peut-être en matière de plaisir sexuel. Certes, ce n’est pas la première attente des plus jeunes comme des plus vieux, néanmoins cela semble plus important pour les plus de 60 ans (30%) que pour les moins de 35 ans (21%).
La sexualité compte dans l’amour pour près d’un tiers des seniors, cela est surtout vrai pour les hommes (37%), beaucoup moins pour les femmes (16%).
Près de la moitié des femmes seniors (47%), toujours selon cette étude, affirme ne « pas du tout » être confiantes pour présenter leur nouveau compagnon ou nouvelle compagne à leurs enfants, contre… 0% des hommes !
« Un tel décalage est loin d’être anecdotique. Peut-être que la crainte de ces femmes est davantage anticipée personnellement qu’elle ne s’appuie sur des comportements réprobateurs des enfants, cela étant ce résultat en dit long sur les pressions à être une bonne mère et rien qu’une bonne mère ressenties par les femmes de ces générations. Exister pour soi, en dehors de la maternité, en tant qu’être de désirs, ce n’est pas encore si évident que ça » conclut Véronique Cayado.
*Enquête par voie électronique interrogeant 1000 hommes et femmes représentatifs de la population française, en termes de genre, d’âge, de PCS et de région, dont 373 seniors (60 ans et plus), réalisé en septembre 2022 par becoming.
Si le domicile commun reste la règle chez les moins de 35 ans, ce n’est le cas que pour la moitié (47%) des seniors de plus de 60 ans. De fait, selon cette enquête, les hommes seniors y sont plus attachés : 54% contre 29% pour les femmes de la même tranche d’âges.
D’autre part, en cas de partage de domicile, les femmes sont beaucoup plus exigeantes sur les règles de
fonctionnement : 92% des femmes sont exigeantes contre seulement 56% des hommes.
« Qu’une minorité seulement de femmes de 60 ans et plus envisage de faire domicile commun avec leur partenaire amoureux n’est pas si surprenant que cela. On peut le voir comme un refus de la division sexuée des tâches où ce qui avait pu être accepté par le passé n’est plus entendable à un âge où on s’assume davantage et où on a pris peut-être, aussi, plus de liberté par rapport aux conventions sociales » selon Véronique Cayado, docteur en Psychologie et ingénieur de recherche pour l’Institut Oui Care.
Et d’ajouter : « on le voit d’ailleurs à un autre niveau, la quasi-totalité des femmes poserait plus clairement les règles de fonctionnement en cas de domicile partagé, rejoignant en cela la position des moins de 35 ans. Si les hommes seniors sont plus divisés sur la question, c’est que les règles de fonctionnement leur étaient traditionnellement plus avantageuses ». ”
Toujours selon cette étude, une large majorité -83%- des hommes de plus de 60 ans reste attachée à l’idée d’un amour éternel tandis que les femmes de la même tranche d’âge y accordent beaucoup moins d’importance (58%).
« L’amour qui dure toujours reste une valeur forte quel que soit l’âge des répondants, même si effectivement les plus jeunes y sont sensiblement plus attachés (84% vs 75% et 34% se déclarant même très attachés vs 21%) » précise encore Véronique Cayado.
Et de poursuivre : « le positionnement qui détonne sur ce point est celui des femmes de 60 ans et plus qui sont beaucoup plus divisées sur la question, comme elles le sont aussi sur la confiance adressée au partenaire et le niveau d’exigence plus élevé à leur égard. Est-ce à dire que les femmes qui avancent
en âge ont une tendance à approcher l’amour différemment ? ».
Qu’attend-on de l’amour en avançant en âge ? Eh bien finalement… pas grand-chose de vraiment différent des plus jeunes, hormis peut-être en matière de plaisir sexuel. Certes, ce n’est pas la première attente des plus jeunes comme des plus vieux, néanmoins cela semble plus important pour les plus de 60 ans (30%) que pour les moins de 35 ans (21%).
La sexualité compte dans l’amour pour près d’un tiers des seniors, cela est surtout vrai pour les hommes (37%), beaucoup moins pour les femmes (16%).
Près de la moitié des femmes seniors (47%), toujours selon cette étude, affirme ne « pas du tout » être confiantes pour présenter leur nouveau compagnon ou nouvelle compagne à leurs enfants, contre… 0% des hommes !
« Un tel décalage est loin d’être anecdotique. Peut-être que la crainte de ces femmes est davantage anticipée personnellement qu’elle ne s’appuie sur des comportements réprobateurs des enfants, cela étant ce résultat en dit long sur les pressions à être une bonne mère et rien qu’une bonne mère ressenties par les femmes de ces générations. Exister pour soi, en dehors de la maternité, en tant qu’être de désirs, ce n’est pas encore si évident que ça » conclut Véronique Cayado.
*Enquête par voie électronique interrogeant 1000 hommes et femmes représentatifs de la population française, en termes de genre, d’âge, de PCS et de région, dont 373 seniors (60 ans et plus), réalisé en septembre 2022 par becoming.